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Matthieu Bonenfant, Stormshield : La sécurité numérique est une responsabilité citoyenne qui est l’affaire de chacun

janvier 2018 par Marc Jacob

Cette année Stormshield sera auprès d’Airbus CyberSecurity et accompagné de Panda Security son partenaire technologique. Devant l’émergence des menaces, Matthieu Bonenfant, Chief Marketing Officer de Stormshield pense que la sécurité numérique est une responsabilité citoyenne qui est l’affaire de chacun ! "Si cette prise de conscience devient collective, nous pourrons alors voir apparaître un espace numérique sécurisé pour le bien-être de tous."

Global Security Mag : Quel est l’objectif de votre participation au Forum International de la Cybersécurité 2018 (FIC) ?

Matthieu Bonenfant : Le FIC est devenu un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de la cybersécurité ; Stormshield met donc un point d’honneur à y être présent. Cette année, nous serons auprès de nos collègues d’Airbus CyberSecurity et accompagnés de notre partenaire technologique Panda Security, avec qui nous avons conclus une alliance européenne en 2017. La combinaison d’Adaptive Defense, la technologie de protection des postes et serveurs de nouvelle génération de Panda Security, et des appliances Stormshield Network Security offre une solution unique, globale et de confiance pour la sécurité des infrastructures numériques. Panda Adaptive Defense est la seule solution de protection antiwalware à avoir obtenu un score de 100% aux derniers tests AV-Comparatives.

Cette 10e édition du FIC sera également l’occasion pour Paul Fariello, Security Intelligence Product Leader chez Stormshield, de partager son expérience dans la recherche en mode collaboratif, lors de l’atelier « Ransomware : quelle coopération internationale pour faire face ? », le mardi de 11h30 à 12h30.

GS Mag : À l’ère de l’hyperconnexion, comment les entreprises ou les administrations peuvent-elles s’adapter pour lutter contre les cybermenaces ?

Matthieu Bonenfant : L’hyperconnexion que nous vivons actuellement redéfinit complétement les modes de fonctionnement des entreprises et organisations, elle apporte de nouvelles opportunités de développement et impacte directement les modèles économiques en place. Elle permet aux entreprises et administrations de développer de véritables écosystèmes agiles et évolutifs intégrant toute leur chaîne de valeur. Ces écosystèmes numériques étendus ne pourront se développer que si la confiance en est à la fois un pilier et un catalyseur. La mise en place d’une infrastructure solide, disponible et résiliente, tout en restant flexible et hétérogène, est un premier pas vers la création de cette confiance. Cela passe nécessairement par la sécurisation de chacun des composants de cette infrastructure, au sein d’une approche qui se doit d’être globale.
Notre mission est donc d’apporter à nos clients les éléments de sécurité nécessaires pour exploiter, en toute confiance, les opportunités offertes par le digital et l’hyperconnexion, quel que soit la nature de l’infrastructure (on-premise, cloud, hybride), le format de protection attendu (physique ou virtuel) ou l’environnement (IT, OT, IOT).

GS Mag : Selon vous, l’année 2017 a t-elle permis de sensibiliser le top management aux attaques ?

Matthieu Bonenfant : L’année 2017 a été marquée par de nouvelles attaques de grande ampleur, fortement médiatisées. Cette exposition croissante des problématiques de cybermalveillance dans les médias généralistes a sans aucun doute produit un effet de sensibilisation non négligeable. Selon le baromètre Allianz Risk, le sujet des incidents cyber est passé de la 3e en 2016 à la 2e place en 2017 dans le classement des principaux risques identifiés par les entreprises en France. Cependant, cette sensibilisation doit s’accompagner d’actions concrètes dans les entreprises. Trop souvent, la réglementation reste la principale motivation pour débloquer les budgets nécessaires à la mise en place de mesures de sécurité.
Il est malheureusement regrettable qu’on doive en arriver à des catastrophes pour que les choses évoluent et, sans vouloir jouer avec le marketing de la peur, le pire reste peut-être à venir.

GS Mag : Comment la menace va t-elle évoluer en 2018 ?

Matthieu Bonenfant : Les cybermenaces suivent la même courbe d’accélération que les technologies du digital. Les cybercriminels, fortement aguerris aux nouvelles technologies, bénéficient souvent de moyens colossaux. Ils intègrent à leur arsenal des techniques d’intelligence artificielle pour développer des attaques toujours plus évoluées. Ces capacités permettront de mettre au point de nouvelles campagnes de masse, plus automatisées, capables de s’adapter dynamiquement en fonction de chaque victime pour en détourner plus efficacement sa vigilance ou contourner ses protections.

GS Mag : Quel est votre message à nos lecteurs ?

Matthieu Bonenfant : Nous pensons, plus que jamais, que la sécurité numérique est une responsabilité citoyenne qui est l’affaire de chacun, à son propre niveau, comme dans le développement durable et l’écologie. La cybersécurité nécessite l’implication de tous les acteurs du numérique, que ce soit au travers de gestes simples du quotidien ou au moyen de grands projets de transformation. En outre, les entreprises et organisations jouent un rôle social et citoyen vis-à-vis de leurs collaborateurs, partenaires et clients. En effet, la frontière entre la vie personnelle et professionnelle étant de plus en plus floue, l’entreprise devient responsable de ces employés ou clients d’un point de vue digital.
Si cette prise de conscience devient collective, nous pourrons alors voir apparaître un espace numérique sécurisé pour le bien-être de tous.


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