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Arnaud Cailleau, Sopra Steria : Les entreprises doivent renforcer leurs dispositifs de sécurité en 2018 pour faire face aux cybermenaces

janvier 2018 par Marc Jacob

Cette année Sopra Steria présentera le « SIC » sa nouvelle approche du SOC qui met fin à la sécurité uniquement réactive et y intègre des approches novatrices pour aligner ses lignes de défenses aux attaques. Face à la croissance des cyber-menaces, Arnaud Cailleau, directeur de la Business Unit Cybersécurité de Sopra Steria recommande aux organisations de renforcer leurs dispositifs de sécurité en 2018, par la sensibilisation de leurs collaborateurs en prévention, la protection du patrimoine informationnel sensible, la détection des comportements malveillants sur leurs systèmes et réseaux, et la mise en place d’une organisation efficace de gestion de crise cyber.

Global Security Mag : Quel est l’objectif de votre participation au Forum International de la Cybersécurité 2018 (FIC) ?

Arnaud Cailleau : Au FIC 2017, Sopra Steria créait une rupture sur le marché du SOC en annonçant son SOC proactif et cognitif. Un an plus tard, Sopra Steria est le leader en France dans le domaine du SOC et le « Security Intelligence Centre » (SIC) est une réalité opérationnelle pour nos clients. Le « SIC » est la nouvelle approche du SOC qui met fin à la sécurité uniquement réactive et y intègre les approches novatrices aujourd’hui indispensables pour aligner ses lignes de défenses aux attaques.

Plus largement, notre participation au FIC a 3 objectifs :
• Présenter un retour d’expérience et des bénéfices concrets de notre SIC qui associe la threat intelligence orchestrée, l’intelligence artificielle & le machine learning au service de l’investigation, et un Vulnerability Operations Centre (VOC) pour la prévention ;
• Démontrer la pertinence d’une approche « security by design » des développements applicatifs, dans des contextes de transformation digitale et de DevOps, notamment à travers des cas d’usage d’audit de code as a service, basé sur la solution Checkmarx dont Sopra Steria est le 1er opérateur MSSP au monde ;
• Détecter les meilleurs talents grâce à l’organisation de l’Escape Challenge du FIC avec l’ENSIBS, avec le soutien du Pôle d’excellence cyber et en partenariat avec Amossys, Retis et Claranet. Ce challenge inédit revisite le « CTF » autour d’un escape game suivi d’un « Defend The Flag » (DTF).

GS Mag : A l’ère de l’hyperconnexion, comment les entreprises ou les administrations peuvent-elles s’adapter pour lutter contre les cybermenaces ?

Arnaud Cailleau : Face à des groupes cybercriminels très organisés, aux stratégies et techniques d’attaque toujours plus avancées, les organisations doivent renforcer la connaissance de la menace et de la vulnérabilité qui pèsent sur leurs systèmes, applications et données. La recommandation de Sopra Steria : mettre en place une approche proactive et cognitive de la sécurité centrée sur l’intelligence. En amont, l’orchestration du renseignement adapté au contexte de l’organisation permet d’anticiper au mieux la cybermenace pour une détection plus proactive et efficace. Une fois l’incident de sécurité détecté, l’intelligence artificielle permet de réduire jusqu’à 80% le délai d’investigation et de réagir ainsi plus rapidement pour limiter les impacts des cyberattaques.

GS Mag : Selon vous, l’année 2017 a t-elle permis de sensibiliser le top management aux attaques ?

Arnaud Cailleau : Wannacry, NotPetya… L’intensité de la cybermenace a été sans précédent en 2017 ! Les pertes financières liées à ces cyberattaques ont augmenté de 50 % en moyenne par rapport à 2016… Face aux impacts financiers et d’image toujours plus importants des attaques, la cybersécurité est devenue un enjeu de Direction Générale, placé au centre des gouvernances d’entreprise. A titre d’exemple, de nombreux RSSI d’entreprises sensibles ont été rattachés à la DG ou de grands programmes de sensibilisation ont vu le jour en 2017. La nécessité de la cybersécurité pour la transformation digitale et la mise en conformité aux multiples règlementations (LPM, NIS, GDPR, …) renforce ce phénomène. 2017 a été l’année de la prise de conscience, peut-être 2018 sera-t-elle celle de l’alignement des budgets aux enjeux !

GS Mag : Comment la menace va t-elle évoluer en 2018 ?

Arnaud Cailleau : Nul doute que 2018 s’inscrira dans la même veine que 2017… Sous l’impact de la transformation digitale, la valeur d’une organisation se trouve plus que jamais dans ses données, qu’elles se trouvent dans les systèmes IT classiques, Cloud / IOT ou métiers. La menace va ainsi de plus en plus toucher les processus métiers digitalisés de l’organisation qui s’appuient sur des systèmes industriels/SCADA ou des objets communicants de type IOT (attaques DDoS / botnets).

GS Mag : Quel est votre message à nos lecteurs ?

Arnaud Cailleau : Les cyberattaquants vont continuer à se professionnaliser, avec des moyens techniques, financiers et humains toujours plus importants. Par conséquence, les campagnes de cyberattaques comme celles que nous avons vécues en 2017 vont se généraliser… En tant que partenaire de confiance, nous recommandons aux grandes entreprises et administrations sensibles à renforcer leurs dispositifs de sécurité en 2018, par la sensibilisation de leurs collaborateurs en prévention, la protection du patrimoine informationnel sensible, la détection des comportements malveillants sur leurs systèmes et réseaux, et la mise en place d’une organisation efficace de gestion de crise cyber.


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