Benjamin Leroux, Advens : Concentrez-vous sur les travaux à valeur ajoutée et laissez Advens s’occuper du reste !
septembre 2019 par Marc Jacob
Lors de sa nouvelle participation aux Assises de la Sécurité, Advens mettra en avant sa gamme de solution « Security-as-a-Service ». Tout au long de l’année 2019 cette offre s’est enrichie avec SOC-as-a-Service qui a permis de lancer son Compliance-as-a- et son EDR-as-a-Service. En effet, devant les menaces qui s’amplifient, il est de plus en plus en difficile pour une entreprise quelques soit sa taille de gérer tout seul sa cybersécurité. C’est pour cela que Benjamin Leroux, Innovation & Marketing d’Advens préconise aux entreprises de concentrer sur les travaux à valeur ajoutée et laissez Advens s’occuper du reste !
Global Security Mag : Qu’allez-vous présenter à l’occasion des Assises de la Sécurité ?
Benjamin Leroux : Nous allons mettre en avant notre gamme de solution « Security-as-a-Service » ». En début d’année, nous avons inauguré notre Security-as-a-Service Factory, notre entité en charge de concevoir, déployer et opérer des services de sécurité clé-en-main. Le catalogue s’est enrichi cette année. Sur la base de notre SOC-as-a-Service nous avons mis au point de nouvelles solutions, notamment Compliance-as-a-Service (pour faciliter la gestion et la réalisation du plan de contrôle) et EDR-as-a-Service (pour proposer une solution clé en main de sécurité du endpoint et de MDR).
GS Mag : Quel sera le thème de votre conférence cette année ?
Benjamin Leroux : Notre conférence va notamment aborder le sujet de l’EDR. Cette année nous avons fait le choix de faire intervenir notre partenaire Cybereasons pour notre conférence. L’atelier a pour titre : « Peut-on encore se passer d’EDR et d’automatisation dans un SOC ? ». Nous aborderons donc le thème du SOC, avec un focus sur les capacités de détection et d’anticipation pour accroitre l’efficacité de ce dispositif désormais clé dans la stratégie de cyberdéfense. Nous traiterons aussi de l’efficacité de la réaction et des capacités d’automatisation.
GS Mag : Quelles sont les principales menaces que vous avez pu identifier en 2019 ?
Benjamin Leroux : L’année 2019 est, à ce jour, principalement marquée par la découverte d’une vulnérabilité dans le protocole RDP de Windows. Les impacts sont si forts, que la simple exposition de ce service de prise en main à distance sur Internet peut compromettre la confidentialité, l’intégrité et/ou la disponibilité d’une organisation. L’impact de cette faille, découvert un peu avant l’été, prend un nouvel essor suite à la publication d’un script d’exploitation automatique (exploit). Il est fort probable que cette faille soit donc intégrée à de nombreux scanners automatiques et virus.
Justement, le marché des virus continue de grandir (via notamment les APTs GandCrab, Ryuk, SamSam, Dharma) pour atteindre un très bon niveau de maturité dans une vente dite « Malware-as-a-Service » où des concepteurs vendent attaques et virus, en offrant un réel suivi et SAV auprès de leurs clients. Les équipes de défense auront encore du travail…
GS Mag : Quid des besoins des entreprises ?
Benjamin Leroux : Selon nous, les entreprises ont besoin de plus d’efficacité et de simplicité dans la gestion de leur cybersécurité. La sécurité est encore trop souvent associée à la complexité et les moyens mis en œuvre, bien qu’onéreux, ne sont pas encore suffisamment efficaces pour détecter / stopper les attaques. Il est important d’avoir un système de protection adapté aux enjeux, efficaces face aux menaces et présentant clairement l’état des lieux de la sécurité pour associer le top management aux enjeux de la Cybersécurité.
Pour installer le RSSI pleinement à la place qui doit être la sienne, il est nécessaire de démontrer que les mesures de sécurité sont adaptées et que les objectifs sont atteints.
Vu du métier, la sécurité doit être aussi simple et efficace qu’un service SaaS – ce qu’ont réussi à faire les grands noms du SaaS et du Cloud notamment.
GS Mag : De quelle manière votre stratégie est-elle amenée à évoluer pour adresser ces enjeux ?
Benjamin Leroux : Notre stratégie s’est adaptée depuis plusieurs années pour tirer profit du « Security-as-a-Service ». Ce mode de delivery nous semble le plus adapté pour adresser les enjeux de simplicité et d’efficacité.
Au-delà de la façon de délivrer la sécurité (logique de services et non plus logique de moyens), nous intégrons deux autres éléments clés dans notre stratégie. Le premier concerne le développement des partenariats technologiques : nous entourer des meilleures solutions permet de packager des services clé-en-main à forte valeur ajoutée et de tirer profit au maximum de ces solutions.
Le second élément concerne nos méthodologies et notre approche des problématiques de nos clients. Nous essayons d’avoir les approches les plus « smart » possibles pour proposer une sécurité dans l’ère du temps, adaptée aux périmètres à protéger, aux projets à accompagner et aux méthodes à suivre.
GS Mag : La sécurité et la privacy « by design » sont devenues incontournables aujourd’hui. De quelle manière intégrez-vous ces principes au sein de votre entreprise et de votre offre ?
Benjamin Leroux : Nous sommes doublement concernés par cette problématique. En tant qu’offreur de service, nous nous devons de respecter ces principes. Nous avons donc appliqué à nos développements les bonnes pratiques que nous transmettons chaque jour à nos clients ! C’est l’occasion de passer de l’autre côté du miroir. Et nous avons engagé une démarche de labellisation pour démontrer et valoriser cette démarche.
Vis-à-vis de l’accompagnement de nos clients, nous les guidons vers le « by-design & by-default » grâce à un travail de fond sur le développement d’une culture Sécurité dans leur organisation. Cela passe par des travaux de sensibilisation, en modernisant et dépoussiérant ce classique. Et cela passe aussi par un accompagnement de toutes les initiatives autour du numérique, pour que la sécurité soit un réflexe pris en charge par les porteurs de projet.
GS Mag : Quels sont vos conseils en la matière, et plus globalement pour limiter les risques ?
Benjamin Leroux : Pour limiter les risques il faut déjà identifier les problèmes et idéalement les détecter avant qu’ils ne surviennent ! C’est pour cela que notre SOC-as-a-Service propose des solutions avancées de détection, une capacité de couverture de risques Métier et une intégration de nombreuses technologies de sécurité. Pour une détection efficace, le SOC doit désormais être augmenté par l’intelligence artificielle et en particulier le machine learning. Les faux positifs sont un point faible des SOC traditionnels. Dans notre service, près de 30% des incidents sont détectés grâce à nos algorithmes et à l’IA.
GS Mag : Enfin, quel message souhaitez-vous faire passer aux RSSI ?
Benjamin Leroux : Notre message est simple : concentrez-vous sur les travaux à valeur ajoutée et laissez Advens s’occuper du reste ! Entre nos centres de services et nos solutions en mode « « Security-as-a-Service » nous avons tout ce qu’il vous faut pour une sécurité simple, efficace et de confiance.
Contact :
benjamin.leroux@advens.fr
www.advens.fr
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