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Didier Guyomarc’h, Zscaler Les RSSI doivent mettre en place les processus élémentaires en matière d’hygiène de sécurité et de contrôle d’accès

octobre 2019 par Marc Jacob

Zscaler sera une fois de plus présent aux Assises de la Sécurité, et mettra en avant ses offres de sécurisation du Cloud. Didier Guyomarc’h, Directeur EMEA Sud de Zscaler conseille de mettre en place, dans un premier temps, les processus élémentaires en matière d’hygiène de sécurité et de contrôle d’accès.

GS Mag : Quelles sont les principales menaces que vous avez identifiées en 2019 ?

Didier Guyomarc’h : En 2019, nous n’avons pas vu de nouveaux types de menaces, mais la sophistication des menaces existantes s’est accrue. La plus grande menace pour les entreprises provient toujours de vecteurs d’attaques bien connus, comme les ransomware ou le phishing. Ces types d’attaques échappent aux contrôles plus habilement, en particulier grâce à l’utilisation du SSL/TLS pour chiffrer le trafic Command and Control, et peuvent s’avérer très dommageables une fois qu’ils ont qu’ils ont pénétré le réseau d’une entreprise. En effet, les campagnes de propagation de malwares ont un impact financier réel sur les entreprises, étant rentables pour les cybercriminels, elles deviennent plus courantes. De son côté, le phishing devient de plus en plus puissant et ciblé.

GS Mag : Quels sont les besoins des entreprises en matière de cybersécurité ?

Didier Guyomarc’h : Les entreprises doivent construire leur stratégie de cybersécurité sur un référentiel pour comprendre leurs besoins de base en matière de sécurité et, grâce à ce référentiel, décider des processus et des technologies à mettre en place pour se prémunir des menaces. Notre conseil est de mettre en place, dans un premier temps, les processus élémentaires en matière d’hygiène de sécurité et de contrôle d’accès. Ces processus doivent être adaptés aux nouvelles façons de travailler engendrées par l’avènement du Cloud et de la mobilité. La sécurité ne se limite plus aux infrastructures réseau des entreprises.

GS Mag : Comment votre stratégie évoluera-t-elle pour répondre à ces besoins/défis ?

Didier Guyomarc’h : La stratégie de sécurité doit intégrer les risques et les opportunités d’une entreprise. L’équipe de sécurité informatique ne doit pas seulement comprendre la menace, mais aussi permettre à l’entreprise de cerner les risques et d’y réagir de manière appropriée. La question, « Quel est le but du programme de sécurité » est plus importante que la question « Quels sont les meilleurs contrôles et outils que je peux déployer. » Cette approche par le risque va au-delà des processus de certification et de vérification - la stratégie doit suivre cette approche pour demeurer valide dans le temps.

GS Mag : Aujourd’hui, la sécurité et le respect de la vie privée « by design » sont devenus incontournables. Comment intégrer ces concepts au sein de votre entreprise et de votre offre ?

Didier Guyomarc’h : Le RGPD, la Privacy by Design et la Sécurité by Design relèvent le même défi. Autrement dit, en plus de la sécurité et de la protection des données, les entreprises doivent atteindre un autre niveau de conformité pour la collecte et le traitement des données. En tant que fournisseur de services de sécurité, il est important que nous accordions la plus grande attention à notre propre programme de sécurité afin d’assurer le plus haut niveau de protection des données clients. De plus, nous travaillons sur la base d’accords de traitement des données avec nos clients, de fait, nous faisons preuve de transparence dès le début d’une collaboration.

GS Mag : Quels conseils pourriez-vous donner à ce sujet, et plus généralement pour limiter les risques ?

Didier Guyomarc’h : La proactivité est notre principal conseil pour les entreprises, car de manière générale, les entreprises ont jusqu’ici fait preuve de laxisme en matière de protection des informations personnelles. Une analyse approfondie des processus internes est un point de départ pour déterminer qui a accès aux renseignements personnels et, les résultats permettront par la suite à l’entreprise de mettre en œuvre des mesures de protection pertinentes. Le RGPD était attendu pour uniformiser la réglementation dans la région EMEA. Pourtant, un an plus tard, il y a encore du chemin à parcourir pour affiner les processus et les exigences du référentiel, certains aspects pouvant être sujets à interprétation.

GS Mag : Enfin, quel serait votre message aux RSSI ?

Didier Guyomarc’h : Notre principal message à l’intention des RSSI, en ce qui concerne la protection de la vie privée, est de ne pas " trop posséder ". Les RSSI ne devraient pas être responsables de la protection de la vie privée au sein d’une entreprise. Ils devraient comprendre quelles sont leurs responsabilités en matière de protection des données personnelles et échanger avec leurs homologues en charge de la protection des données, pour pouvoir coopérer au mieux.


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