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SEACOM et Interoute s’allient pour améliorer la qualité d’Internet en Afrique

avril 2011 par Marc Jacob

SEACOM, le seul câble sous-marin d’Afrique à connecter le continent à l’Europe et à l’Asie, et Interoute, opérateur propriétaire du plus grand réseau de nouvelle génération en Europe, sont à l’origine d’un projet visant à améliorer la qualité d’Internet en Afrique. Ce projet à plusieurs millions d’euros concerne la conception, le déploiement et la mise en place de neuf points d’accès Internet terrestres connectant le câble sous-marin SEACOM aux réseaux fibre haut-débit de l’est et du sud de l’Afrique.

Les points d’accès Internet de SEACOM sont implantés en France, au Kenya, au Mozambique, en Afrique du Sud, et en Tanzanie ; d’autres PoP sont prévus par la suite en Ouganda et au Rwanda. Le réseau SEACOM est équipé de nœuds de réplication du contenu qui permettent d’apporter efficacement le World Wide Web au plus près des habitants et des entreprises d’Afrique. En stockant le contenu web au plus près des points d’accès à Internet, on améliore la qualité et la rapidité pour l’utilisateur.

La construction du réseau a débuté, avec des nœuds déjà actifs à Dar El Salaam, Johannesburg, Maputo, Mombasa, Mtunzini et Marseille. SEACOM propose des services IP managés depuis avril.

Philippe Moity, Directeur d’Interoute commente : “Au départ, SEACOM apportait un accès Internet haut-débit et bon marché au continent africain via le câble sous-marin SEACOM. Avec ce projet, la qualité sera améliorée pour l’utilisateur final et tout le peuple africain pourra profiter du réel potentiel d’Internet à des fins commerciales, de communication ou d’apprentissage. Il est passionnant de mettre l’expertise et l’expérience acquises pour construire et gérer le réseau de nouvelle génération le plus long d’Europe au service de la construction d’une partie importante du réseau Internet en Afrique.”

Depuis la mise en service du câble sous-marin SEACOM en 2009 et la chute dramatique des prix d’Internet qui s’en suivit (dans certaines régions d’Afrique orientale, le prix du mégabit est passé de 4000 à 500 dollars), la consommation de bande passante a explosé, parfois multipliée par 10 par rapport à la première année de commercialisation du service. L’arrivée d’un Internet plus rapide a déjà amélioré certains services comme la santé, les professionnels du secteur pouvant accéder à des données critiques à temps pour sauver des vies ; l’éducation, avec l’accès à de nouvelles sources d’information ; et les entreprises profitent des technologies hébergées dans le cloud.

Le nouveau réseau apportera de la fiabilité aux services Internet disponibles. Actuellement, tout le trafic Internet d’Afrique orientale passe par l’Europe, ce qui expose cette partie de l’Afrique à des pertes de données en cas de panne sur les sections terrestres ou sous-marines du système. Ce nouveau réseau apportera une route alternative via l’Asie en plus d’un routage local, permettant la continuité du réseau local même en cas de perturbations sur le réseau en Méditerranée ou au Moyen-Orient.

Les fournisseurs d’accès Internet locaux exploiteront SEACOM pour délivrer une connectivité haute capacité sur le « last mile », en utilisant les technologies fixes et mobiles. Les services managés d’Interoute, notamment la connectivité, les services VPN et l’hébergement, seront disponibles avec SEACOM. 

Interoute et SEACOM ont également signé un accord de distribution leur permettant de livrer des services sur les deux réseaux. Ce qui signifie que les clients bénéficieront des mêmes services en Afrique comme en Europe.


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