Lors de son intervention Jean-Noël BARROT a souligné les négociations pour son projet de loi de régulation et de sécurisation de l’espace numérique qui vise à rétablir la confiance des citoyens dans le numérique avec plusieurs mesures phares comme le filtre anti-arnaque, le blocage des sites pornographiques qui ne vérifierait pas l’âge des visiteurs ou encore la fin des frais de transfert dans le cloud qu’il mène pour convaincre de la nécessité d’avoir un niveau de sécurité très élevé. L’Etat et l’Anssi ne ménage pas leurs efforts afin de convaincre les entreprises de protéger les données sensibles et pour obliger les fournisseurs de solutions de sécurité soient SecNumCloud. Pour lui, il est impératif que les acteurs les plus sensibles de mettre les données dans des Cloud certifiées SecNumCloud. Il faut faire attention que les amendements proposés aujourd’hui soit réduit afin de ne pas dénaturer l’essence de la loi.

Il rappelle que l’entité « Je choisis la French Tech » a pour objectif que les commande de l’Etat et des entreprises se tournent vers des solutions souveraines.

Par ailleurs, il a rappelé concernant le cadre réglementaire que des solutions de sécurité doivent émerger avec entre autre le filtre anti arnaque. Ce filtre a pour objectif de prévenir les arnaques sur le web. Il faut une protection de premier niveau surtout avant les JO a-t-il expliqué.

Concernant NIS 2 et Dora, il estime qu’il faut préparer les entreprises concernées afin que cette élévation du niveau de sécurité se prépare en douceur

Enfin, il faut s’occuper des talents avec 7% de femmes ce qui est assez convenable. Ainsi le Campus Cyber fait des efforts en ce domaine. Il faut aussi donner envie aux étudiants de rejoindre cette filière. Il faut que les entreprises de la filière donnent envie aux étudiants de s’y intéresser car il y a de nombreuses places vide. Ainsi une série télévisée est en cours de création.

Par ailleurs les JO des World Skills, la compétition des métiers qui a un volet cybersécurité, vont se dérouler à Lyon l’an prochain. Il considère qu’il y a en France de nombreux experts en cryptographie qui pourraient s’y inscrire . Il faut que les entreprises de la filière engagent leurs jeunes collaborateurs a y participer a-t-il conclu son intervention.