Le Cloud privé : oui, mais en toute sécurité !

Interrogés sur leur niveau de connaissance en matière de Cloud Computing, 85,9% des répondants déclarent être relativement bien informés, tandis que 14,1% avouent aujourd’hui encore ne disposer d’aucune information sur le sujet.

Lorsqu’on les questionne sur les différents modèles de Cloud, 63,3% des personnes interrogées désignent le Cloud privé comme le plus adapté et le plus sécurisé. En termes de sécurité, les autres types de Cloud cités sont, dans l’ordre : le Cloud hybride (33,6%), le Cloud privé open source (15,6%) et, toujours loin derrière, le Cloud public (7%).

Le Cloud est d’ores et déjà considéré comme revêtant un certain nombre d’avantages, parmi lesquels la disponibilité des ressources à la demande (pour 57,8% des participants), l’accélération de la mise en œuvre (54,7%), la baisse des coûts (34,4%), la facturation à la consommation (29,7%), la performance (28,1%), la réduction de la complexité du SI (25%), la facilité d’accès en self-service (21,9%) et le capacity planning (21,1%).

En revanche, plus de 50% des répondants estiment que la fiabilité des accès réseau (50%) et la sécurité (51,6%) restent des inconvénients majeurs. Sont également cités parmi les freins, la dépendance vis à vis du fournisseur (37,5%), la réversibilité liée au changement de prestataire (36,7%), la perte de contrôle sur les données confiées à un tiers (35,2%), la localisation des données (32%), les contraintes légales (31,2%). Et, en moindre proportion, la perte de capacité de gestion des évolutions du SI (5,5%) et les technologies non matures (3,9%).

Ainsi, afin de garantir la sécurité d’un Cloud privé, les entreprises pensent qu’il est indispensable de réunir un certain nombre de critères, dont notamment : disposer d’architectures critiques redondées, bénéficier d’un engagement de services de la part de son prestataire, garantir la performance et la vitesse d’accès au réseau, avoir un plan de reprise après incident à jour, se prémunir contre les menaces extérieures, vérifier la situation géographique des données sensibles et se renseigner sur la réputation du prestataire de service.

Le Cloud Computing : un modèle qui a de l’avenir

La plupart des entreprises interrogées (64,8%), disposent d’une infrastructure informatique à la fois exploitée en interne et en collaboration avec des partenaires. Cependant, 32,8% continuent de gérer seules leur SI, sans passer par de prestataire externe. Par ailleurs, 93,5% des répondants virtualisent déjà leurs serveurs, avec un taux de virtualisation allant pour certains jusqu’à 76% (33,9%).

Lorsqu’on évoque l’avenir, plus de la moitié des répondants (56,2%) déclare avoir des projets de Cloud pour 2013, 27,3% ayant d’ailleurs un projet en cours. Parmi ceux réfléchissant à de futurs projets, on note que le Cloud privé est largement privilégié (23,4%) par rapport au Cloud public (5,5%). Par ailleurs, bien que n’envisageant pas encore de passer au Cloud, certains (27,3%) entendent toutefois poursuivre le processus de virtualisation déjà commencé au sein de leur organisation.

Concernant la localisation géographique de leur système d’information, 36,7% des entreprises se disent prêtes à héberger leurs données dans les pays membres de l’UE (hors France). Cependant, la grande majorité des répondants (88,3%) préfère localiser son Cloud dans l’hexagone, les autres parties du monde (Asie, Amérique du Nord…) étant quasiment exclues.

Les interlocuteurs apparaissant comme les plus indiqués pour accompagner les entreprises dans leur migration vers le Cloud sont les SSII spécialisées (39,8% des répondants), les éditeurs de solutions (33,6%), les hébergeurs (20,3%) et les opérateurs télécoms (6,2%). Lorsqu’elles ont à sélectionner leur prestataire, les entreprises prennent d’ailleurs en compte un certain nombre de critères déterminants, parmi lesquels figurent : le niveau d’expertise (66,4%), les années d’expérience dans le domaine (53,1%), les certifications Cloud auprès des éditeurs et constructeurs référents (51,6%), le niveau de confiance (35,2%), la proximité géographique (22,7%), la santé financière (18%), le mode de tarification (16,4%), et le fait qu’il soit recommandé par un tiers (11,7%).

« Dans un contexte en perpétuelle évolution, il nous a toujours semblé indispensable de rester à l’écoute de nos clients afin de pouvoir répondre au mieux à leurs besoins », commente Bruno Lampe, Directeur Général d’APX. « La mise en place du Baromètre Cloud, en collaboration avec notre partenaire EMC, confirme cette volonté. Ce dernier nous permet en effet de comprendre les nouveaux enjeux auxquels sont confrontées les entreprises et de cerner ainsi leurs attentes en matière de Cloud, un domaine dans lequel nous avons développé une expertise éprouvée et reconnue ».

A propos de l’étude

Etude menée par Adelanto entre le 13/03/13 et le 11/04/13 auprès de 240 décideurs.

Parmi les entreprises consultées, les secteurs les plus représentés sont le secteur public (33,6%), le secteur de la santé (17,2%), celui de l’industrie et des transports (14,1%) et celui de la banque et de l’assurance (9, 4%). Suivent ensuite le commerce et la distribution (7,8%), l’informatique (7,8%), le secteur des services (7,8%) et les télécoms (2,3%).

En termes d’effectif, les entreprises ayant participé à l’enquête comprennent tous types d’organisations : plus de 1 000 collaborateurs (49,6%), entre 200 et 500 salariés (20,5%), de 50 à 200 salariés (15,7%), de 500 à 1 000 salariés (8,7%) et moins de 50 (5,5%).

Les personnes interrogées sont essentiellement des décideurs informatiques (69,6%), des Responsables d’exploitation (22,7%) et des chefs de projets (16,4%).