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Multicloud : le secteur de la santé en phase d’accélération

juillet 2022 par Nutanix

Nutanix présente les résultats de son étude Enterprise Cloud Index (ECI), qui mesurent les progrès des entreprises en matière d’adoption du cloud dans le secteur de la santé. L’étude a montré que les organismes de santé semblent se trouver dans les premières phases de l’adoption du cloud et sont en retard par rapport à la moyenne des répondants mondiaux intersectoriels. Toutefois, l’adoption dans le secteur de la Santé devrait passer de 27 % à 51 % au cours des trois prochaines années, conformément à la tendance mondiale d’évolution vers une infrastructure informatique multicloud qui englobe un mélange de clouds privés et publics.

Le multicloud est l’architecture informatique dominante utilisée dans le monde entier. Cependant, parmi les répondants du secteur de la santé, 30 % déclarent que le cloud privé est leur modèle de déploiement informatique le plus courant. Le secteur de la santé est très réglementé et a probablement été plus lent à adopter le cloud public en tant que composante à part entière de ses environnements informatiques pour des raisons de sécurité et de confidentialité.

Bien que l’adoption du multicloud soit en hausse, la complexité de la gestion au-delà des frontières du cloud reste un défi majeur pour les organismes de santé. Ainsi, 92 % des personnes interrogées pensent que le succès passe par une gestion plus simple des infrastructures multicloud. Pour relever les principaux défis liés à l’interopérabilité, à la sécurité, aux coûts et à l’intégration des données, 90 % des répondants considèrent qu’un modèle d’exploitation informatique hybride multicloud comprenant plusieurs clouds privés et publics avec une interopérabilité entre eux, est idéal.

"Quel que soit le stade où les organismes de la santé se trouvent dans leur parcours multicloud, l’évolution vers une infrastructure informatique hybride qui couvre un mélange de clouds privés et publics avec interopérabilité est nécessaire pour qu’ils réussissent leur transformation." a déclaré Joseph Wolfgram, directeur technique de la santé chez Nutanix.

Les autres principales conclusions du rapport de cette année sont les suivantes :

 Les principaux défis du multicloud sont l’intégration des données dans les différents clouds (49 %), la gestion des coûts (48 %) et les problèmes de performance liés aux superpositions de réseaux (45 %). Bien que l’adoption du multicloud soit en hausse, la plupart des organismes de santé se heurtent à la réalité de l’exploitation de plusieurs clouds, privés et publics. Étant donné que plus de 84 % d’entre eux déclarent ne pas avoir les compétences informatiques nécessaires pour répondre aux demandes de l’entreprise, la simplification des opérations sera probablement l’un des principaux objectifs de l’année à venir. Cependant, les responsables informatiques réalisent qu’il n’existe pas d’approche unique du cloud, ce qui rend le multicloud hybride idéal selon la majorité des personnes interrogées.

 La flexibilité des applications est au cœur des préoccupations. 100% des organismes de santé ont déplacé une ou plusieurs applications vers un nouvel environnement informatique au cours des 12 derniers mois, déplaçant probablement les applications des environnements à trois niveaux existants vers des clouds privés, étant donné la pénétration supérieure à la moyenne des clouds privés et des centres de données traditionnels dans le secteur de la santé. Pourtant, 80 % des personnes interrogées reconnaissent que la migration d’un workload vers un nouvel environnement cloud peut être coûteuse et prendre du temps. Ils citent le plus souvent la sécurité (48 %) comme raison de la migration, dépassant la moyenne mondiale (41 %), suivie par le gain de contrôle de l’application (38 %) et l’amélioration des performances (36 %).

 L’amélioration de la continuité des activités et de la reprise après sinistre est la raison la plus souvent citée par les professionnels de la santé pour justifier leurs plans à trois ans visant à accroître l’utilisation du multicloud (38 %). En raison de la forte réglementation du secteur, les organismes de santé ont été plus lents à adopter le cloud public comme composant principal de leurs environnements informatiques pour des raisons de sécurité. Cependant, l’étude Nutanix ECI montre que les professionnels de l’informatique du secteur ont l’intention d’utiliser les services de cloud public comme infrastructure informatique supplémentaire sur laquelle ils peuvent basculer pour améliorer les niveaux de continuité des activités et les configurations de reprise après sinistre (BC/DR).

 Les priorités informatiques dans le secteur de la santé sur les 12 à 18 prochains mois comprennent l’adoption de la 5G (47 %) et des services basés sur l’IA/ML (46 %), ainsi que l’amélioration du BC/DR (45 %) et de la gestion multicloud (44 %). Les répondants du secteur de la santé ont également déclaré que la pandémie de COVID-19 les a incités à augmenter leurs dépenses informatiques dans certains domaines tels que le renforcement de la posture de sécurité (62 %), la mise en œuvre d’une technologie de libre-service basée sur l’IA (60 %) et la mise à niveau de l’infrastructure informatique existante (48 %).

Pour la quatrième année consécutive, l’étude Enterprise Cloud Index (ECI) de Nutanix a été réalisée par le cabinet d’étude américain Vanson Bourne. 1 700 décideurs informatiques du monde entier ont été interrogés. Ce rapport vient compléter le rapport principal mondial et se concentre sur les tendances de déploiement et de planification du cloud dans le secteur de la santé, sur la base des réponses de 250 professionnels de l’informatique de ce marché. Il met en évidence les plans, les priorités et les expériences du secteur de la Santé en matière de cloud et comprend des comparaisons de l’activité multicloud du secteur avec celle d’autres marchés et de la base de réponses globale.


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