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BSA : Le piratage de logiciels en baisse de 3 points en France en 2007

mai 2008 par Marc Jacob

Le taux de piratage de logiciels sur micro-ordinateurs a baissé de 3 points en France entre 2006 et 2007, la tendance générale étant au recul dans la plupart des pays. Le manque à gagner subi par l’industrie à cause du piratage des logiciels en France a diminué de près de 51,5 millions d’euros (75 millions de dollars) en 2007.

Malgré cette baisse, le taux de piratage en France est encore élevé par rapport à la moyenne européenne. Ces constats résultent de la cinquième étude annuelle sur le piratage de logiciels publiée ce jour par Business Software Alliance (BSA), association internationale chargée de représenter l’industrie mondiale du logiciel. Cette étude, qui couvre 108 pays, a été réalisée de manière indépendante par IDC, numéro un mondial des prévisions et études de marché pour le secteur des technologies de l’information.

Après avoir atteint 47% en 2005, le taux de piratage en France s’est réduit sensiblement au cours des deux dernières années, passant à 45% en 2006 puis à 42% en 2007.

Depuis plusieurs années, BSA France mène des actions de sensibilisation auprès des chefs d’entreprise sur les bonnes pratiques en matière de gestion des logiciels et des risques encourus en cas de piratage. Ces opérations se matérialisent, entre autres, par des campagnes marketing interactif ou encore des tables rondes auprès des Chambres de Commerce et d’Industrie. En parallèle, BSA France initie des contrôles au sein d’entreprises suspectées de piratage.

 Parmi les 108 pays étudiés, le piratage de logiciels pour micro-ordinateurs a baissé dans 67 pays et augmenté seulement dans 8. Cependant, comme le marché mondial de la micro-informatique s’est développé plus vite dans les pays où le piratage est élevé, le taux mondial de piratage a augmenté de trois points, atteignant 38 % en 2007.

 En Europe, les pays où le taux de piratage est le plus élevé sont la Grèce (58%), Chypre (50%) et l’Italie (49%). Parmi ceux où le piratage est le plus faible figurent le Luxembourg (21%), suivi de l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Suède et la Suisse (25%).

Le piratage de logiciels ne pèse pas seulement sur les revenus de la profession. Une étude BSA publiée en janvier 2008 a montré qu’une baisse du piratage de logiciels était susceptible de générer des centaines de milliers d’emplois nouveaux et des milliards de dollars de croissance économique, tout en gonflant les recettes fiscales qui serviraient à financer les programmes et services locaux. En France, une réduction de 10 points du taux de piratage, étalée sur les quatre prochaines années, pourrait renforcer le secteur informatique local, générer 14 465 nouveaux emplois bien rémunérés et contribuer à l’économie française à hauteur de 6 052 millions d’euros (8 907 millions de dollars **)

BSA propose un « schéma » en quatre points pour faire baisser le piratage de logiciels et en tirer les bénéfices économiques :

 Éduquer et sensibiliser davantage les utilisateurs sur l’intérêt du respect de la propriété intellectuelle et sur les risques encourus en cas d’utilisation de logiciels dépourvus de licence ;

 Adapter la législation nationale sur le droit d’auteur conformément aux engagements de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour permettre des actions plus efficaces contre le piratage numérique et en ligne ;

 Instaurer des mécanismes répressifs plus stricts, comme le requièrent les Accords sur les droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC/TRIPS) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en particulier des lois anti-piratage rigoureuses ;

 Consacrer à ce problème des moyens publics significatifs, sous forme d’unités nationales chargées de veiller au respect de la propriété intellectuelle, de coopération entre pays voisins et de formation pour les fonctionnaires de police et de justice locaux


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