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Michel Riva, CEO de R&M : Prévenir la saturation des LAN de bureau

septembre 2017 par Michel Riva, CEO de R&M

R&M a récemment attiré l’attention sur le risque de saturation auxquels de nombreux réseaux de données locaux pourraient être exposés prochainement. « Nous constatons que dans bon nombre de bâtiments le LAN atteint ses limites en matière de performances », déclare Michel Riva, CEO de l’entreprise de Wetzikon. Un changement de génération dans le câblage structuré paraît indispensable, pour quatre raisons principales.

R&M cite une étude du cabinet d’études BSRIA, selon laquelle plus de 80 % des immeubles administratifs et de bâtiments tertiaires dans les pays industrialisés occidentaux ont été construits avant 1990. Le plus souvent, le câblage structuré de ces bâtiments date de la même époque. Les LAN étaient alors conçus pour l’Ethernet à 1 gigabit. « À l’avenir, les réseaux de bureau auront notamment besoin d’un débit dix fois plus élevé, soit 10 gigabits, et d’une protection efficace contre les perturbations extérieures, afin qu’ils puissent servir pendant les vingt prochaines années », explique Matthias Gerber, Market Manager LAN Cabling chez R&M.

Pour R&M, l’Europe et l’Amérique du Nord ont un retard à combler dans ce domaine, alors que certains pays émergents disposent déjà de technologies réseau de meilleure qualité. L’équipementier suisse s’attend à ce que les entreprises et les administrations procèdent dans les années à venir à la modernisation ou à la mise à niveau d’une partie importante de leur parc immobilier tertiaire. Il confirme les prévisions des études de marché selon lesquelles le marché du câblage structuré continuera de croître de 2 à 3 % par an, la hausse étant plus forte pour les systèmes fibre que les systèmes cuivre. R&M propose une offre de haute qualité pour les applications fibre et cuivre exigeantes : de la gamme cat. 6A avec ses protections d’avant-garde et sa technique de montage rapide aux solutions complètes pour les réseaux LAN optiques passifs, une technologie moins onéreuse. Plus de 50 % du chiffre d’affaires de R&M provient du segment des réseaux locaux (LAN Cabling) qui, outre les bâtiments de bureaux, administratifs et tertiaires, dessert également des applications spécifiques, comme celles utilisées, par exemple, dans le secteur de la santé, les établissements financiers, le commerce, les transports, le sport et le tourisme ou encore la recherche et la formation.

Matthias Gerber cite quatre facteurs déterminants, qui, selon R&M, exigeront un changement de génération dans le câblage structuré de bureaux et de bâtiments :

Débit de données : le trafic IP va inévitablement exploser, lorsque, dans une entreprise, un grand nombre de postes informatisés voudront accéder simultanément aux machines virtuelles, aux services en nuage et aux plateformes logicielles. « Ce volume de trafic prendra une ampleur jusqu’ici inconnue », affirme Matthias Gerber. Il s’agira donc d’augmenter les performances et les réserves du LAN afin qu’il reste un outil de travail productif.
Latence : la tendance actuelle à la communication intégrée, avec l’utilisation de services de téléphonie, de conférence et de vidéo basés sur IP, exige une transmission des signaux fiable, sans délais. Afin de répondre à ces exigences spéciales et d’assurer en même temps la transmission habituelle des données, la réserve de bande passante devra être suffisante.
Sans fil : actuellement, tout bâtiment commercial doit offrir une infrastructure soutenant la communication mobile, particulièrement gourmande en bande passante, ce qui exige un réseau de bornes radio toujours plus dense. Les nombreuses antennes WLAN doivent être connectées au moyen d’un câblage résistant. « Les bornes d’accès sans fil de la nouvelle génération auront besoin de 10 Gbits/s en flux montant », explique Matthias Gerber.
Convergence : à l’avenir, le réseau local desservira également l’immotique basée sur IP. R&M est convaincue que les infrastructures dédiées et l’approche « silo » font désormais partie du passé. Ainsi, les réseaux IP normalisés et l’alimentation électrique par l’Ethernet (Power over Ethernet) soutiennent pratiquement toutes les fonctions d’un bâtiment, matérialisant l’Internet des objets (IoT). Cette convergence facilite l’automatisation et la gestion par l’Internet de fonctions telles que l’économie d’énergie. La gestion intelligente des bâtiments participe également au gain de sécurité et de confort pour les utilisateurs. La stratégie « Digital Ceiling », qui consiste à équiper le plafond d’infrastructures numériques, est essentielle pour réaliser cette convergence. Selon R&M, il est donc indispensable de moderniser, d’agrandir et de sécuriser le réseau de données local de manière adéquate. Matthias Gerber, Market Manager : « L’Internet des objets réunira bientôt 33 milliards de terminaux dans des bâtiments intelligents ou des villes intelligentes. Pour exploiter pleinement son potentiel, des infrastructures réseau convergentes sont indispensables, tels que des accès LAN robustes, partout. »

« Par nature, le câblage des bureaux et des bâtiments ne peut pas suivre le rythme effréné que connaît le développement du trafic IP », souligne Michel Riva, CEO de R&M. Il faut donc planifier les réseaux de données locaux à long terme, en prévoyant des réserves système généreuses. De même, les systèmes de câblage retenus doivent être suffisamment évolutifs, car ils sont appelés à prendre en charge de nouvelles applications et de nouveaux équipements pendant une vingtaine d’années. « À court terme, un LAN avec un débit de 10 gigabits sur Ethernet peut paraître surdimensionné, mais cette puissance pourrait bien être requise dans un proche avenir », estime Michel Riva.

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