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La Corée du Sud est le pays qui compte le plus d’ordinateurs infectés selon le dernier rapport trimestriel de PandaLabs

août 2012 par PandaLabs

PandaLabs annonce la publication de son Rapport trimestriel qui passe en revue les événements et incidents majeurs intervenus entre avril et juin 2012. Rien qu’au deuxième trimestre 2012, les pirates ont créé plus de six millions de nouveaux exemplaires de logiciels malveillants, un chiffre similaire à celui du 1er trimestre.

La Corée du Sud se place pour la première fois en tête des Pays les plus infectés.

Le pourcentage moyen d’ordinateurs infectés dans le monde est de 31.63 %, soit presque quatre points de moins qu’au 1er trimestre, selon les données collectées par le système d’Intelligence Collective de Panda Security. La Corée du Sud occupe pour la première fois la tête du classement des pays les plus infectés, avec un taux d’ordinateurs infectés de 57.30 %, soit près de trois points de plus qu’au 1er trimestre. La Chine occupe la deuxième place (51.94 %), suivie de Taïwan et de la Bolivie. L’Europe fait figure de bon élève : les 10 pays les moins infectés sont tous européens, à l’exception de l’Uruguay. Les pays les moins infectés sont respectivement la Suisse (18.40% de PC infectés) et la Suède (19.07 %), les deux seules nations à se placer en-dessous de la barre des 20 % d’infections. La Norvège, le Royaume-Uni, l’Uruguay, l’Allemagne, l’Irlande, la Finlande, la Hongrie et les Pays-Bas sont les 8 pays suivants les moins infectés par des virus et autres malwares.

Selon Luis Corrons, le directeur technique de PandaLabs, « La liste des pays les moins infectés est dominée par certaines des nations les plus avancées technologiquement, à l’exception notable de la Corée du Sud. Si d’autres facteurs entrent sûrement en compte, il n’y a cependant pas de doute qu’il existe un lien de cause à effet entre le degré de développement technologique et le taux d’infection de malware. »

Statistiques sur les codes malveillants

Les chevaux de Troie représentent toujours la grande majorité des nouvelles menaces créées au cours de ce trimestre (78.92 %). Les vers occupent eux la deuxième place, représentant 10.78 % des nouvelles menaces, suivis par les virus à 7.44 %. La dernière place est occupée par les adwares/spywares à 2.69 %.

Il est curieux de noter que les virus continuent leur déclin, passant de la deuxième place au Rapport Annuel 2011 (14.24 %) à la troisième place ce trimestre (7.44 %). Les vers se maintiennent en deuxième position, passant de 9.30% au trimestre précédent à presque 11%.

En ce qui concerne le nombre d’infections causées par chaque type de logiciel malveillant, les chevaux de Troie occupent à nouveau la première place du classement, avec un taux de 76.18% (par rapport à 66.30% au premier trimestre). Les virus viennent en deuxième (7.82 %), suivis des vers (6.69 %). « On remarque que les vers n’ont causé que 6 % des infections tandis qu’ils représentent près de 11 % des nouveaux malwares créés », indique Luis Corrons. « Ces chiffres corroborent cependant ce que l’on sait déjà, à savoir que les épidémies massives de vers sont une chose du passé. Elles ont été remplacées par une avalanche de chevaux de Troie bancaires et autres malwares du type “Virus Gendarmerie”. »

La sécurité IT du 2ème trimestre en résumé.

Dans son rapport, PandaLabs passe en revue les principaux incidents de sécurité du 2ème trimestre 2012 : la prolifération et l’évolution des “Virus Gendarmerie” du scareware au ransomware ainsi que Flame, une menace utilisée pour le cyber-espionnage qui a beaucoup fait parler d’elle cette année.

Le rapport se penche également sur les dernières actualités du cyber-crime, telles que la tentative de piratage d’utilisateurs de Wikipédia, l’exploitation d’une faille de sécurité majeure du système bancaire iranien et les nouvelles méthodes des forces de police pour lutter contre le vol de données. Enfin, le rapport fournit des informations sur les dernières attaques contre les téléphones portables et les réseaux sociaux mais aussi les cas de cyber-espionnages entre des pays tels que les États-Unis et le Yémen ou le traditionnel cyber-conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.


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