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Ecologie, croissance et rétention des talents parmi les priorités des entreprises pour 2022

février 2022 par Hugues Heuzé, Country Manager France, Pure Storage

Si 2021 a apporté son lot de défis pour les entreprises, tous engendrés par le contexte de crise liée à la pandémie, la situation est bien différente pour cette nouvelle année. Les effets de la Covid-19 se font toujours ressentir mais les entreprises se tournent désormais vers l’avenir pour jeter les bases d’une croissance sereine dans cette « nouvelle norme ». Voici les principales priorités qui animeront entreprises et dirigeants en 2022.

L’incapacité à retenir les meilleurs talents paralysera les entreprises en 2022
A l’image de la « Grande Démission » qui a secoué les États-Unis cet été, les entreprises européennes sont également touchées par une vague de démissions. En France, cette tendance pourrait se poursuivre jusqu’en 2022, à mesure que les employés réévaluent volontairement leurs préférences en matière de lieu de travail et redéfinissent leurs priorités.

La pandémie a débouché sur de nouvelles méthodes de travail, si bien qu’il est désormais beaucoup plus facile pour les employés de changer régulièrement d’entreprise, sur un marché du travail hautement compétitif qui souffre déjà d’une pénurie de compétences et de talents. Ce constat est particulièrement vrai pour la nouvelle génération d’employés, attirés par un mode de travail plus dynamique. En l’absence d’une telle offre, les entreprises risquent de perdre leurs meilleurs talents.

"Investir pour croître", le nouvel état d’esprit que les entreprises adopteront davantage

La pandémie a radicalement changé la façon dont les chefs d’entreprise perçoivent les dépenses informatiques. Au cours des 18 à 24 derniers mois, une lutte de pouvoir a eu lieu entre le PDG, dans une perspective de croissance, et le directeur financier, dans une perspective de repli. Dans une majorité des entreprises, c’est le directeur financier qui s’est imposé en occupant le devant de la scène. Cependant, nous sommes aujourd’hui à un point de non-retour où le pouvoir est plus finement équilibré entre les deux, et où le PDG regagne du terrain.

L’environnement commercial est beaucoup plus positif et légèrement plus prévisible qu’auparavant. Par conséquent, les entreprises ont de plus en plus tendance à prendre des risques calculés, ce qui incite les PDG et les directeurs financiers à se concentrer sur la croissance, mais selon des modalités bien différentes. En 2022, les entreprises seront toujours davantage amenées à investir dans de nouveaux modes de distribution de leurs produits ou services, tout en préservant la valeur globale de leur marque. Ainsi, les produits as-a-Service, les services gérés, les abonnements et le cloud devraient connaître une croissance exponentielle. En effet, les entreprises cherchent à s’associer à des spécialistes de la "plomberie informatique" afin de porter toute leur attention sur l’optimisation de la marque et des produits. Les entreprises ne veulent plus dépendre d’un cloud privé géré par leurs propres employés et souhaitent que les hébergeurs et les intégrateurs prennent le relais.

Cela rassurera, d’une part, les directeurs financiers qui n’auront plus les mêmes implications en termes de coûts et, d’autre part, les PDG qui obtiendront la trajectoire de croissance recherchée. Les marques franchiront progressivement le gouffre qui sépare l’ancien et le nouveau monde, tout en essayant d’intégrer les modèles d’abonnement et d’approvisionnement.

En 2022, les PDG devront être plus résolus et plus compétents que jamais en matière d’informatique

En conséquence de la pandémie, les PDG prendront des décisions plus autoritaires, et ce pour tous les secteurs. Actuellement, le risque de commettre des erreurs est très préjudiciable pour toute entreprise. Celles-ci ont donc besoin de dirigeants audacieux pour surmonter cette période difficile et en ressortir plus fortes que jamais. Pour que ces décisions soient efficaces, il est essentiel que les PDG aient une compréhension beaucoup plus vaste et détaillée de leur entreprise, ainsi que des données dont ils disposent et de la manière dont ils peuvent les gérer, dans la mesure où celles-ci doivent être considérées comme un actif du bilan. Cette situation exige des PDG qu’ils soient beaucoup plus compétents en matière d’informatique que par le passé.

Pour cela, ils devront collaborer plus étroitement avec le CTO et le CDO eux pour saisir et comprendre pleinement la valeur des technologies et des données. Cela s’applique en particulier aux domaines des conteneurs et de Kubernetes, afin de permettre aux entreprises d’adopter pleinement l’automatisation, la mobilité et l’agilité, et d’être dynamiques dans la façon dont elles déplacent leurs données.

Si elles ne se conforment pas aux réglementations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), les entreprises devront faire face à de graves conséquences

La prise de conscience écologique doit également se faire au niveau de l’entreprise : chacune se doit de limiter sa consommation d’énergie et réduire son empreinte carbone. La vision réductrice de la réussite d’une entreprise, fondée uniquement sur la mesure des entrées et des sorties d’argent, appartiendra au passé. En 2022, les entreprises devront être évaluées sur la base de leur engagement envers les réglementations ESG. Celles-ci deviendront un élément du bilan dans lequel les entreprises devront indiquer la quantité de carbone qu’elles produisent et si elles parviennent à la compenser suffisamment. À cet égard, les données seront essentielles. Pour être plus efficaces, les entreprises devront explorer leurs données afin d’identifier des schémas et des tendances qui leur permettront de déceler les problèmes les plus graves et de s’atteler à les résoudre.

Mais, paradoxalement, cette capacité à utiliser les données repose souvent sur des datacenters et des infrastructures traditionnelles dédiées à l’hébergement et à l’analyse de données, qui respectent très peu les réglementations ESG. Selon diverses estimations, les datacenters représentent 2 % de la consommation mondiale d’énergie, soit à peu près autant que l’industrie aéronautique. De nombreuses marques s’orientent déjà vers des datacenters durables et des technologies plus économes en énergie, comme le stockage flash, mais cette tendance va encore s’accélérer. Des changements en apparence mineurs, comme le remplacement du stockage sur disque rotatif par du stockage flash moderne, peuvent avoir un impact considérable sur les engagements en matière d’ESG. L’année 2022 sera le premier coup de frein à toutes les technologies inefficaces sur le plan énergétique.


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