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DSI : comment l’évolution technologique façonne la fonction métier ?

octobre 2016 par Guillaume Lamiaux, Directeur Commercial chez Ikoula

Au cours des dernières années, les Directeurs des Services Informatiques ont vu leur fonction se transformer. De « dépanneur » à « chef d’orchestre », le DSI n’effectue plus les mêmes missions au quotidien. Ce changement s’explique par trois grandes
tendances, liées aussi bien aux évolutions technologiques que sociétales.

Une externalisation croissante

Les entreprises, de toutes tailles, font de plus en plus appel à des prestataires
externes pour gérer leurs infrastructures informatiques. En effet, la quantité de
données que ces dernières amassent est importante, et elles ne peuvent plus se
permettre de n’acheter qu’un simple serveur de stockage – qui connaîtrait rapidement une obsolescence précoce s’il n’était pas conservé dans les meilleures conditions possibles.

Pour protéger ses données et assurer au matériel une bonne durée de vie, il est donc impératif de créer une salle blanche afin de pouvoir facilement contrôler la
température et éviter tout dégât matériel ou intrusion. Mais cela représente un
investissement important, aussi bien pour le matériel, que pour l’entretien et le
fonctionnement quotidiens.

C’est pour ces raisons que l’externalisation d’infrastructures connaît un grand
succès depuis les années 2000. Le DSI n’a plus à s’occuper de la mise en place et du
maintien en condition des serveurs, ce qui lui libère une grande partie de son
temps. L’entreprise bénéficie par ailleurs de coûts plus faibles et de capacités
d’évolution et d’adaptation accrue grâce aux économies d’échelle.

PME et grands comptes : des motivations diverses mais une même transformation du métier

Les PME et les grands comptes sont tous deux adeptes d’externalisation, bien que
leurs visions divergent.

Pour les PME, externaliser est un moyen de maîtriser les coûts mais aussi de confier
son infrastructure à un spécialiste – puisque nombre d’entre elles n’ont pas, ou
peu, de professionnels de l’informatique en interne. Les technologies évoluent
rapidement, poussant les professionnels à faire une veille constante et chronophage
pour une petite équipe informatique en interne. Le prestataire, lui, sera toujours
au courant des dernières modifications, ce qui représente un réel avantage pour les
PME.

Les grands comptes, de leur côté, ont les moyens nécessaires pour investir dans des
ressources humaines et matérielles, mais n’en ont pas forcément la volonté. En
effet, l’infrastructure et son maintien représentent désormais une prestation
standardisée pouvant être confiée à un prestataire externe. Les ressources humaines
se focaliseront sur d’autres tâches plus spécifiques répondant aux besoins de
l’entreprise. Les prestataires peuvent en effet assurer à 100 % le bon
fonctionnement et la maintenance de l’infrastructure via l’infogérance afin de
garantir une disponibilité constante.

PME ou grands comptes, la volonté d’externaliser est donc présente. Un autre
avantage commun à tous les types d’entreprises : en passant par un prestataire
aguerri, ils disposent automatiquement d’outils de monitoring et peuvent faire
remonter des statistiques sur le comportement des applications en fonction des
comportements utilisateurs prédéfinis.

Une évolution des besoins

Cette externalisation très forte, couplée à la familiarisation des employés aux
nouvelles technologies, ont fait évoluer les besoins des entreprises – et par
conséquent les missions du département informatique. Plus besoin de passer des
heures à prendre soin des serveurs, ou à dépanner les employés confrontés à un
problème d’imprimante ou un bug sur Word – le DSI peut se détacher du quotidien pour s’atteler à la supervision et à la stratégie.

Les différents corps de métier d’une entreprise – comme la fonction finance, le
marketing ou encore les ressources humaines – ont des connaissances informatiques
suffisantes pour utiliser les outils mis à leur disposition. Les métiers ont
maintenant un besoin de conseil pour avoir des solutions professionnelles adaptées à
leurs usages.

Bien que les autres départements puissent être prescripteurs, c’est à l’équipe
informatique de choisir LA bonne solution - correspondant exactement aux besoins
fonctionnels et aux moyens financiers et humains disponibles. Dans un contexte
d’hyper-connectivité et de multiplication des terminaux mobiles, les employés
veulent pouvoir accéder à tout moment aux applications métiers et internes.

La valeur ajoutée des professionnels de l’informatique se trouve donc aujourd’hui
dans le choix et la personnalisation des applications. Le DSI devient stratège,
donneur d’ordres et garant d’un haut niveau d’exigence. En plus d’être en contact
avec ses différents prestataires, il établit des politiques internes et des chartes
concernant différents sujets comme la conformité, ou encore la sécurité, tout en
cherchant de nouveaux moyens d’optimiser la productivité des solutions en place et
assurer la continuité des services lors des mises à jour.

En somme, le DSI dans son nouveau rôle de chef d’orchestre s’assure de la bonne
compatibilité de toutes les solutions en place et de l’optimisation des processus de
travail. Il s’appuie sur le soutien des hébergeurs, qui sont aujourd’hui plus
partenaires que prestataires.


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