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5 questions sur le Cloud souverain posées par Samir Koleilat

octobre 2012 par Samir Koleilat, Président d’Acropolis

Depuis l’annonce des deux projets de Cloud souverain Numergy et CloudWatt, quelques acteurs du marché manifestent leurs doutes sur la pertinence de cette initiative. Parmi eux, Samir Koleilat, Président de la Cloud Compagny Acropolis. Pour qui cette création « souveraine » ne répond à aucune logique industrielle mais risque même de mettre en péril l’équilibre actuel du marché du Cloud en France.

Dans une lettre ouverte aux initiateurs du projet, Samir Koleilat pose quelques questions dont nous reproduisons ici l’essentiel :

 " Pourquoi deux structures différentes, chargées de la même mission sur le même marché, qui aboutiront nécessairement à doublonner leur offre tout en divisant par 2 leurs moyens et leurs effectifs ?

 Pourquoi l’état finance à hauteur de 150 millions d’Euros (75 M€ par projet, via la CDC) des Start-up créées de toute pièce, sans expérience, sans produits, sans clients, et finalement sans légitimé sur le marché alors qu’une vingtaine d’entreprises françaises spécialisées, plus expérimentées et qui avaient déjà une longueur d’avance, étaient mieux placées pour relever le défi d’un Cloud souverain français ?

 Peut-on raisonnablement croire que deux Start-up franco-françaises disposant chacune d’un budget de fonctionnement de 225 millions d’Euros pourront se mesurer aux mastodontes du marché mondial capables eux, d’investir des milliards de dollars ?

 Doit-on réellement considérer comme « patriotique » l’idée que l’état et les investisseurs institutionnels censés investir dans des sociétés innovantes et créatrices de richesses prennent le risque de miser 150 millions d’Euros dans un défi technologique et économique pour lequel aucune des parties engagées ne semble préparée ?

 Faut-il souscrire à l’idée que la création de ce pool industriel répond à une démarche stratégique pour l’avenir de l’industrie française alors qu’elle risque de mettre gravement en péril les entreprises -et leurs salariés- qui depuis 20 ans ont investi -sur leurs fonds propres- pour développer une industrie du numérique ?
Certes, il est de bon ton dans ce genre de circonstances de souhaiter bonne chance aux nouveaux venus, mais cet usage n’empêche pas de se poser des questions de bon sens !"


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