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Surveillance étrangère/Loi FISA : "il serait dangereux de le laisser expirer ou de le restreindre" 

février 2024 par Frans Imbert Vier, PDG d’Ubcom

Dans une tribune du Washington Post publiée le 14 février, le général Paul M. Nakasone, ancien chef de la NSA, de l’US Cyber Command et du Central Security Service, a partagé sa plus grande préoccupation en tant que directeur de la NSA : la possible expiration ou limitation de l’article 702 de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (FISA).
Il explique que cette autorité est essentielle pour protéger les États-Unis des menaces extérieures, notamment le terrorisme, et qu’elle respecte la vie privée des Américains grâce à un contrôle judiciaire et législatif. Il affirme que l’article 702 a prouvé son efficacité et son importance au fil des ans, et qu’il serait dangereux de le laisser expirer ou de le restreindre. Il appelle le Congrès à renouveler l’article 702 sans délai ni entrave, pour assurer la sécurité nationale et la liberté des citoyens.
Frans Imbert-Vier, CEO UBCOM, acteur spécialisé dans la protection cyber des organisations et la protection des secrets, s’inquiète face à cette prise de parole :

« Cet article illustre le machiavélisme de l’empire américain au travers d’un propos abscons et insupportable pour la pensée européenne. C’est sans aucune limite ni la moindre hésitation (et c’est ce qui en fait sa force) que les États-Unis, au travers de la section 702 et les autres, ignorent simplement l’intégrité de toutes les nations du monde, de tous les citoyens du monde. Et dans tout cela, pas un acteur européen, pas un seul n’ose tenter de s’interposer face au diktat extraterritorial et faire valoir son droit, le nôtre. À la veille des élections européennes, pas un acteur politique ne prône une Europe garante de nos libertés. Aucun politicien ne défend les principes essentiels de notre libre arbitre. C’est soit une forme de trahison pour ceux qui le réalisent, soit un déni global pour les autres. Quoi qu’il en soit, c’est une faute lourde que ne pas représenter devant l’oncle Sam les intérêts de l’Union Européenne ».


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