Journée mondiale des compétences des jeunes : la cybersécurité, un atout essentiel pour les futurs jeunes professionnels
juillet 2024 par Check Point®
Check Point Software Technologies Ltd. milite pour que les jeunes d’aujourd’hui puissent avoir accès à des formations en cybersécurité et dans les technologies émergentes telles que l’IA, le ML, l’IoT et même l’informatique quantique. Ainsi, les professionnels de la cybersécurité de demain seront dotés des compétences et des connaissances nécessaires. Ils seront en mesure d’anticiper et de déjouer les cyberattaques qui se complexifient et pourront mieux se défendre contre les menaces émergentes.
Célébrée le 15 juillet, l’objectif de la Journée mondiale des compétences des jeunes est de souligner à quel point il est important de former les jeunes générations pour qu’elles puissent réussir dans le monde du travail et de l’entrepreneuriat, et qu’elles contribuent activement à construire l’avenir. Parmi les nombreuses compétences qui le façonneront, la cybersécurité émerge comme une thématique centrale et même essentielle tant pour les carrières individuelles que pour la sécurité collective en ligne. À l’ère numérique actuelle, où la technologie fait partie de notre quotidien, comprendre et maîtriser la cybersécurité n’est plus un atout, loin de là, cela est devenu indispensable.
Grâce à la transformation numérique, nous avons accès à une meilleure connectivité, à une navigation plus facile et à de meilleures opportunités pour les plus jeunes. À l’heure où les générations plus âgées se rapprochent de la retraite, les jeunes actifs qui sont nés à l’ère du numérique devront maîtriser les nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle (IA) et la blockchain, désormais devenues incontournables dans le monde de l’entreprise. Mais ils devront aussi comprendre que ces nouveaux processus ne sont pas sans risques, et qu’il est de leur responsabilité, à titre individuel, de se protéger. Les cybermenaces, qui vont des violations de données aux attaques par ransomware, connaissent une escalade en termes de volume et de sophistication. Selon les données sur les menaces de Check Point Software Technologies, une entreprise moyenne a subi plus de 1 760 attaques hebdomadaires au cours des six derniers mois. Dans la mesure où le temps que nous passons en ligne augmente, que ce soit à titre personnel ou professionnel, protéger les informations sensibles est devenu une obligation.
Il serait illusoire de penser que c’est uniquement la peur qui motive les jeunes à comprendre les vertus de la cybersécurité. Le secteur est en plein essor et regorge d’opportunités de carrière qui s’adressent à tout le monde, indépendamment du genre, de l’appartenance ethnique ou de la situation personnelle. Dans ce contexte, le plus important est de donner à la prochaine génération les compétences dont elle a besoin pour se défendre contre les cybermenaces encore inconnues.
Un besoin de compétences à l’épreuve du temps
Le monde évolue à un rythme effréné. La première révolution industrielle a duré plus de 80 ans et pourtant, l’industrie 4.0, amorcée au XXIe siècle, a déjà connu plus d’avancées technologiques que toutes les époques précédentes. Jusqu’à présent, les salariés devaient maîtriser des processus numériques rudimentaires tels que des feuilles de calcul et des e-mails. La main-d’œuvre de demain devra, elle, maîtriser des systèmes complexes tels que l’IA, la blockchain, l’informatique quantique et l’apprentissage automatique, qui deviendront la norme. Les jeunes générations doivent donc comprendre le fonctionnement de ces technologies et savoir comment les exploiter.
Perspectives de carrière dans le domaine de la cybersécurité
Les besoins en professionnels de la cybersécurité explosent. Le Forum économique mondial (WEF) estime qu’il existe une pénurie mondiale de plus de quatre millions de professionnels qualifiés. Selon ses estimations, le marché mondial de la cybersécurité pourrait connaître une croissance de 7,92 % entre 2024 et 2029. Elle s’explique par le recours de plus en plus fréquent aux infrastructures numériques et par son corollaire, la nécessité de les protéger contre les cybermenaces.
Une carrière dans la cybersécurité se décline sous de nombreuses formes et requiert différents ensembles de compétences. Selon le niveau de complexité et de qualifications, les options sont les suivantes : analystes de la sécurité, ingénieurs, testeurs de pénétration, intervenants en cas d’incident ou encore hackers éthiques. Il existe désormais une variété de parcours professionnels complètement nouveaux et spécifiquement conçus pour répondre aux exigences de nouvelles technologies telles que l’IA, l’IoT et la 5G. Certains métiers, tels que celui de Cyber Risk IoT Manager ou de Cyber Security AI Researcher, requièrent un ensemble de compétences différent. Ils demandent aux candidats de comprendre comment les algorithmes et les modèles de comportement influencent les décisions qui pourraient créer des vulnérabilités de sécurité.
Attirer de nouvelles recrues à ces postes peut s’avérer difficile si elles ont suivi des parcours de formation plus traditionnels. Les nouvelles compétences requises nécessitent de repenser les méthodes d’enseignement actuelles. Le recours à la réalité virtuelle (RV) ou à la gamification, par exemple, pourrait leur faire découvrir de manière concrète l’impact d’une cyberattaque et les mesures de défense à adopter. D’autres initiatives interactives telles que les hackathons, où les participants collaborent pour développer des logiciels, peuvent attirer un plus grand nombre de talents et susciter plus d’ intérêt pour le sujet. Check Point SecureAcademy propose des contenus d’apprentissage gratuits et des cours de simulation de HackerPoint pour aider les étudiants à approfondir leurs connaissances en cybersécurité et susciter leur intérêt. En intégrant des éléments ludiques et intéressants, Check Point SecureAcademy transforme l’apprentissage de la cybersécurité en une expérience amusante qui dépasse les limites de l’enseignement purement théorique.
Responsabiliser la prochaine génération
Il est capital de comprendre que doter les jeunes de compétences en cybersécurité leur permettra de naviguer dans le monde numérique et, à terme, de le façonner en toute sécurité et sérénité. Mais pour que cela devienne une réalité, il faut supprimer les obstacles à l’entrée des jeunes professionnels sur le marché du travail.
Les établissements d’enseignement, les gouvernements et les responsables de l’industrie doivent collaborer pour intégrer la formation à la cybersécurité dans les cursus et offrir des opportunités accessibles à tous. Des entreprises comme Check Point collaborent par exemple avec des établissements d’enseignement pour proposer aux étudiants des ressources et des formations qui les préparent à entrer sur le marché du travail une fois leur diplôme en poche. Elles proposent également des stages d’été pendant leurs études et des premiers postes à ceux qui débutent une carrière dans le secteur. Elles peuvent parfois aussi offrir des options d’apprentissage ou de stage rémunérés, ainsi que des initiatives telles que des formations en codage, des ateliers de cybersécurité et des cours en ligne.
En encourageant la sensibilisation et le savoir-faire en matière de cybersécurité, nous préparons les jeunes de demain à des carrières épanouissantes et protégeons nos défenses numériques collectives. Nous posons ainsi les bases d’un avenir sûr et prospère, assuré par une nouvelle génération de professionnels correctement sensibilisés à la cybersécurité.
« À l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes, nous devons absolument nous efforcer de former notre jeune génération avec les compétences nécessaires pour naviguer et sécuriser l’avenir numérique », déclare Adrien Merveille, expert en cybersécurité chez Check Point Software Technologies en France.
« La cybersécurité n’est plus une simple compétence technique mais un élément essentiel de confiance et d’innovation dans un monde de plus en plus connecté. Si nous intégrons l’enseignement de la cybersécurité dans nos cursus et offrons des formations via des méthodes modernes comme la gamification ou les hackathons, nous pourrons préparer nos jeunes à se protéger contre les nouvelles menaces. Mais les compétences techniques ne suffisent plus : les jeunes sont les architectes de notre avenir numérique. Avec la bonne attitude et la bonne approche, ils pourront faire évoluer les choses. Nous devons les inciter à repenser les mesures de sécurité traditionnelles et à imaginer de nouvelles solutions pour lutter et neutraliser les cybermenaces avant qu’elles ne fassent leur apparition. En cultivant l’innovation en cybersécurité et en adoptant une défense proactive, nous assurons que nos jeunes seront prêts à relever tous les défis de demain et qu’ils seront capables de construire un monde numérique plus sûr et sécurisé. »