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Websense : Les DSI réclament la peine pour les pirates informatiques

avril 2008 par Marc Jacob

Une enquête internationale menée par Websense auprès de 107 professionnels de la sécurité dans le cadre du dernier eCrime Congres révèle qu’un quart des sondés pense que l’arrestation et une peine de prison constitueraient une sanction adaptée pour un Directeur général ou un membre du conseil d’administration d’une société responsable d’une d’atteinte grave à la protection des données confidentielles du consommateur. Seulement 3 % des personnes interrogées estiment que cela ne devrait pas donner lieu à une sanction pénale exécutoire. 79 % des sondés pensent que les entreprises présentant des manquements à leurs obligations devraient se voir infliger une amende et 59 % que les consommateurs concernés devraient être dédommagés. À une quasi-unanimité (96 %), les sondés demandent la création d’un organe d’exécution pour obliger les pouvoirs publics du monde entier à collaborer afin de s’attaquer au problème du cybercrime.

Autres résultats de l’enquête :

Pression des actionnaires pour une prévention de la fuite de données :

Par rapport à l’an passé, 79 % des sondés pensent que les entreprises subissent plus de pression de la part de leurs actionnaires pour mettre en œuvre de nouvelles mesures en vue de se protéger contre la fuite de données. Parmi les principaux facteurs déclencheurs :

o Protéger la marque de l’entreprise (51 %)

o Pression externe découlant des fuites de données relatées par les médias (56 %)

o Protection des données personnelles (42 %)

o Effets sur le cours des actions dans le cas d’une faille de sécurité (34 %)

La responsabilité incombe au Directeur général ou au conseil d’administration : À une quasi-unanimité (95 %), les sondés estiment que le Directeur général ou le conseil d’administration devrait être tenu responsable de toute atteinte à la sécurité, 26 % d’entre eux déclarant que le Directeur général devrait en assumer la responsabilité finale. Cela montre une évolution marquée de l’opinion par rapport à l’enquête de 2007, selon laquelle 74 % des professionnels de la sécurité pensaient que le conseil d’administration devrait être responsable. L’an passé, 21 % des personnes interrogées jugeaient que le service informatique devait assumer la responsabilité finale, ce chiffre tombant à seulement 5 % en 2008.

Sécurité réactive au niveau du conseil d’administration : Un peu plus des trois quarts (76 %) des personnes interrogées estiment que l’entreprise continue à adopter une approche de la sécurité en mode réactif au niveau de leur conseil d’administration, alors que celui-ci devrait être tenu responsable des atteintes à la sécurité.

§ La prévention contre les fuites de données n’est pas une priorité : Les sondés pensent que les principales raisons pour lesquelles les entreprises ne prennent aucune mesure contre la fuite de données sont le coût (45 %) et le fait que la protection de leurs données confidentielles ne revêt pas une priorité suffisamment élevée (45 %). D’autres raisons sont mentionnées :

o Aucune mesure ne sera prise tant qu’elle ne devient pas légalement obligatoire (22 %)

o Une trop grande complexité (21 %)

o La certitude qu’aucune mesure n’est nécessaire (9 %)

La demande d’une norme de sécurité pour favoriser la confiance du consommateur : 91 % des personnes interrogées estiment que la mise en œuvre d’une norme de sécurité reconnue inspirerait une plus grande confiance au consommateur sur l’entreprise.

Pour Mark Murtagh, Directeur technique EMEA et APAC de Websense, « cette enquête révèle une opinion de plus en plus favorable à la prise de mesures contre le cybercrime et la fuite de données, et ce à une échelle plus large. Nous prévoyons l’établissement d’une réglementation plus stricte en matière d’atteintes à la sécurité, notamment en cas de fuite de données personnelles. Les membres des conseils d’administration doivent veiller à ce que des mesures stratégiques soient prises de manière proactive pour protéger les informations critiques de leurs entreprises contre les nouvelles menaces Internet et celles véhiculées par les e-mails et la fuite de données, afin d’éviter que des informations sensibles ne tombent entre de mauvaises mains ».


Cette enquête internationale portait sur un échantillon de 107 personnes originaires de 15 pays. Tous les sondés participaient au eCrime Congres les 5 et 6 mars 2008 derniers. Il s’agissait de professionnels de la sécurité des pouvoirs publics et d’entreprises du secteur privé ou public, ainsi que de cadres supérieurs en charge des questions liées au risque, au contrôle et à la conformité.


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