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Une enquête sur la cybersécurité réalisée par l’ISACA révèle qu’une entreprise sur cinq a subi une attaque APT

février 2013 par ISACA

Plus d’une personne sur cinq participant à une enquête mondiale sur la cybersécurité , réalisée auprès de plus de 1500 professionnels de la sécurité, déclare que son entreprise a subi une attaque APT (« advanced persistant threat »). D’après l’étude réalisée par l’association TI mondiale ISACA, 94 % déclarent que les APT constituent une menace crédible à la sécurité et à la stabilité économique nationales, et pourtant la plupart des entreprises emploient des technologies inefficaces pour se protéger.

Les APT, une tactique d’espionnage visant à voler la propriété intellectuelle, ont fait les gros titres au cours des dernières années pour avoir porté atteinte à des réseaux commerciaux et gouvernementaux majeurs dans le monde entier. Plus de 60 % des personnes interrogées ont indiqué qu’il n’était qu’une question de temps avant que leur entreprise soit ciblée.

Sensibilisation de l’ISACA aux « advanced persistant threats » : Les résultats de l’étude indiquent que 96 % des personnes interrogées se déclarent un tant soit peu familières avec les APT. Bien que ceci soit positif, 53 % déclarent qu’elles ne pensent pas que les APT diffèrent des menaces traditionnelles—ce qui indique qu’elles sont nombreuses à mal les comprendre.

« Les APT sont sophistiquées, furtives et incessantes », a déclaré Christos Dimitriadis, Ph.D., CISA, CISM, CRISC, vice-président international de l’ISACA et chef de la sécurité des informations d’INTRALOT GROUP. « Les cybermenaces traditionnelles se dissipent souvent si elles ne peuvent pas pénétrer leur cible initiale, mais une APT tente continuellement de pénétrer la cible désirée jusqu’à ce qu’elle atteigne son objectif—et, ceci fait, elle peut se déguiser et se transformer si nécessaire, ce qui la rend difficile à identifier ou à stopper ».

Plus de 60 % des personnes interrogées ont indiqué qu’elles étaient prêtes à se défendre contre les attaques APT. Toutefois, les antivirus et les anti-logiciels espions (95 %) et les technologies de périmètre de réseau telles que les pare-feux (93 %) sont les principaux contrôles utilisés par leurs entreprises pour bloquer les APT—un résultat inquiétant, étant donné que les APT sont connus pour éviter d’être pris par ces types de contrôles. L’étude indique que les contrôles de sécurité mobiles, qui sont plus efficaces, sont utilisés nettement moins fréquemment.

« Les APT exigent de nombreuses approches défensives, d’une formation de sensibilisation et d’une modification des accords tiers assurant la protection des fournisseurs, à la mise en œuvre de contrôles techniques », a ajouté Jo Stewart-Rattray, CISA, CISM, CGEIT, CRISC, FACS CP, directeur de l’ISACA et directeur de la sécurité des informations et de l’assurance TI chez BRM Holdich.

L’enquête a également révélé que :

90 % des personnes interrogées considèrent que l’utilisation de sites de réseautage sociaux augmente la probabilité d’une attaque APT concluante.

87 % considèrent que BYOD (« apportez votre propre matériel ») , combiné à l’enracinement ou au déverrouillage de l’appareil, augmentent la probabilité d’une attaque APT concluante.

Plus de 80 % déclarent que leurs entreprises n’ont pas actualisé leurs accords de fournisseurs pour se protéger contre les APT.

« Nous ne sommes qu’en février et déjà nous pouvons proclamer 2013 l’année du piratage », a confié quant à lui Tom Kellermann, CISM, conseiller de confiance auprès du gouvernement des États-Unis et vice-président en charge de la cybersécurité chez Trend Micro. « La recherche de l’ISACA révèle que les entreprises sont attaquées et ne le réalisent même pas. Il est nécessaire d’intégrer cette sensibilisation au programme d’études des professionnels de la sécurité pour leur permettre d’élaborer la défense personnalisée dont ils ont besoin pour combattre ces attaques ciblées ».

L’étude ISACA, parrainée par Trend Micro, peut être téléchargée gratuitement sur www.isaca.org/cybersecurity.


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