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Thibault Chevillotte, Logica Business Consulting : Et si continuité d’activité rimait avec Cloud Computing ?

octobre 2012 par Thibault Chevillotte, Senior Manager chez Logica Business Consulting

La continuité de l’activité demeure une préoccupation majeure pour toute organisation, non seulement pour des raisons réglementaires mais aussi pour la pérennité des affaires.

Alors que le Cloud Computing devient une option de sourcing pour l’informatique, deux questions se posent :

• Comment assurer la continuité d’une activité qui repose sur une solution dans le Cloud ?

• Que peut apporter le Cloud Computing au monde de la continuité ?
Dans un contexte de pression accrue sur les coûts, il est temps de challenger les solutions traditionnelles et de lancer des initiatives sur des idées innovantes.

La continuité d’activité pour les services de Cloud Computing
Les fournisseurs de services de Cloud Computing mettent en avant leurs efforts en termes de haute-disponibilité et de résilience : standardisation de l’infrastructure, ressources à la demande, répartitions sur plusieurs centres informatiques, redondance, déplacement de machines virtuelles, etc. La disponibilité semble nativement prise en compte mais :
 Les solutions de virtualisation ajoutent un niveau de complexité à maîtriser et au moins un incident a montré que des données pouvaient quand-même être perdues.
 La corruption de données, accidentelle ou intentionnelle, peut nécessiter un retour en arrière sur la base de données saines conservées hors ligne. Ce point doit être traité par le client en même temps que la question de la réversibilité.
 Le problème peut aussi se situer au niveau des moyens d’accès et donc hors du champ du fournisseur de services de Cloud Computing : le réseau (Internet) est bien sûr concerné mais aussi les terminaux (éventuellement personnels).

Ces cas doivent être prévus et testés.

 Les « cas de force majeure » définis dans le contrat doivent être regardés en détail et des éléments de preuve doivent être produits par le fournisseur pour montrer que le niveau de service sera atteint dans toutes les situations.

Il y a donc lieu de s’assurer que le prestataire de services de Cloud Computing prend bien en compte les besoins de continuité, en intégrant des critères spécifiques relatifs à la continuité au moment du choix du prestataire, en analysant le contrat en détail et surtout en mettant en place une gouvernance maintenue dans le temps. Une approche de bout en bout doit bien sûr être considérée en intégrant les moyens d’accès aux services et les fournisseurs des prestataires de services de Cloud Computing.

Enfin, n’oublions pas que la DSI peut aussi se positionner en tant que fournisseur d’un cloud privé et se doit alors de mettre en place les mesures qui permettront d’assurer le niveau de disponibilité requis par ses clients.

Le Cloud Computing soulève des questions de continuité mais il peut aussi être vu comme une opportunité pour améliorer la continuité.

La continuité de l’activité « as a service »

Et si le Cloud Computing était un moyen pour répondre à certains challenges de la continuité d’activité : accélérer la reprise des activités, disposer d’outils (stockage, capacité de calcul, communication) en dehors de l’infrastructure de l’entreprise, réduire les coûts… ?

En analysant les caractéristiques du Cloud Computing, certains avantages apparaissent :
 Le paiement à l’usage : les ressources ne sont vraiment utilisées qu’en cas de sinistre et pour les tests. Les coûts sont optimisés.
 L’accès par le réseau (Internet) et le multi-canal : le site de secours des utilisateurs n’a besoin que d’un accès Internet ; l’accès est possible à partir de mobiles, du domicile des collaborateurs et de n’importe quel site connecté.
 Le self-service à la demande : le service peut être déclenché en ligne sans délai.
 L’élasticité : en temps de crise, certains métiers peuvent être justement particulièrement sollicités (par exemple les assureurs ou la communication).
 La distribution géographique et la résilience : face à un sinistre régional, la réplication transparente sur des centres informatiques distants est un véritable atout.

Alors, comment tirer parti de ces caractéristiques du Cloud Computing en temps de crise ?

La gestion de crise, qui assure la remontée d’information, la prise de décision et la communication en cas de crise, nécessite l’accès à des procédures, un annuaire et des outils d’alerte, de communication et de reporting à tout moment, de n’importe où et même dans une situation dégradée. Une solution hébergée dans le Cloud et à l’accès dûment contrôlé répond à cet objectif dès lors qu’il y a encore de l’énergie et qu’Internet fonctionne. Ces moyens dans le Cloud peuvent être disponibles avant que l’informatique de l’organisation ne soit repartie.

Concernant le secours informatique, qui consiste à rendre l’informatique à nouveau opérationnelle, l’approche traditionnelle consiste à louer les services d’un prestataire pour disposer d’une infrastructure en cas de sinistre. Ce service donne lieu à un abonnement avec des frais annuels. Les infrastructures sont en général mutualisées entre plusieurs clients. Sans minimiser la compétence et l’expérience des opérateurs de secours, une solution de Cloud Computing pourrait être envisagée pour remplacer l’infrastructure défaillante (Infrastructure as a Service) ou même pour offrir directement un service au niveau progiciel (Software as a Service).
Ces solutions innovantes doivent être considérées dans le cadre d’une stratégie de continuité puis être mises en musique et testées pour être opérationnelles le jour J.

Finalement, le Cloud Computing est certainement une opportunité pour assurer la continuité d’activité.


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