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« Telegram » en Russie : le bras de fer se poursuit

avril 2018 par Broderick Perelli-Harris, senior director of solution architecture chez Venafi

Vendredi dernier, la Russie a cherché à interdire une application appelée « Telegram » parce qu’elle refusait de lui remettre les clés de cryptage.

Broderick Perelli-Harris, senior director of solution architecture chez Venafi, commente :

« La tendance des gouvernements autoritaires qui sévissent contre les technologies de cryptage des communications privées, qu’il s’agisse de messages vocaux ou écrits, va très probablement continuer.

Nous observons principalement le monde qui est en train de se diviser entre les pays qui sont « Digitally free » et ceux qui ne le sont pas. Cette tendance est l’un des aspects de la cyber guerre qui s’est jouée entre la Russie, les Etats-Unis et l’Europe. L’ordre du monde se modifie lui-même pour recevoir le cyberespace.

Dans ce monde post-moderne, quiconque contrôle les clés et les certificats qui sécurise les communications a toutes les cartes en main. Il est donc bien possible que ce soit le Telegram ait été choisi comme une cible petite et facile. Le FSB (Service fédéral de sécurité de la Russie) peut soit les bloquer en Russie soit les forcer à donner les clés de chiffrement, elle enverra un message aux plus grands opérateurs. WhatsApp, Viber, Facebook et autres applications intégrales de messagerie et communication seront très probablement affectées dans le futur. »


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