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Symantec : Les particuliers apportent leurs smartphones et tablettes jusque dans leur lit, mais ne se protègent pas contre la cybercriminalité

octobre 2013 par Symantec

Symantec dévoile les résultats de l’édition 2013 de son étude annuelle dédiée à la cybercriminalité : le Norton Report. Il en ressort que le nombre d’adultes en ligne ayant été victimes de cybercriminalité à travers le monde a diminué, mais que, sur les douze derniers mois, le coût moyen par victime a augmenté de 51 %.

Le Norton Report cherche à éclairer la façon dont les activités malveillantes en ligne et l’évolution des nouvelles technologies affectent la sécurité individuelle des particuliers. L’étude est l’une des plus importantes sur le sujet de la cybercriminalité avec plus de 13 000 adultes interrogés dans 24 pays.

« Aujourd’hui, les cybercriminels utilisent des attaques plus sophistiquées, telles que le ransomware et le phishing particulièrement évolué qui leur rapportent plus d’argent qu’auparavant pour chaque opération », déclare Laurent Heslault, Directeur des Stratégies de Sécurité chez Symantec. « Les conclusions du Rapport Norton 2013 indiquant que 49 % des particuliers dans le monde utilisent leur terminal mobile personnel à la fois pour leur travail et leurs loisirs, les entreprises sont exposées à de nouveaux risques de sécurité, car les cybercriminels ont la possibilité d’accéder à des informations encore plus précieuses », ajoute-t-il.

Le rapport révèle également que près de la moitié des utilisateurs de smartphones ne se séparent pas de leurs appareils, y compris pour dormir, mais qu’ils ne les protègent pas. Concrètement, 48 % des utilisateurs de smartphones et de tablettes ne prennent même pas de précautions élémentaires telles que l’utilisation de mots de passe, l’installation d’un logiciel de sécurité ou la sauvegarde des fichiers de leurs terminaux mobiles. Cette négligence les expose, ainsi que leurs identités numériques, à des risques réels.

« S’il s’agissait d’un examen, les utilisateurs de terminaux mobiles échoueraient », poursuit Laurent Heslault. « Les utilisateurs protègent leur ordinateur, mais ne sont généralement pas sensibilisés à la protection des smartphones et tablettes. C’est comme s’ils disposaient d’un système d’alarme chez eux, mais qu’ils ne verrouillaient pas leur voiture et laissaient les fenêtres grandes ouvertes », conclut-il.

Les chiffres français du Norton Report

Nombre important de victime de cybercriminalité sur mobile et manque de conscience des solutions existantes, frontières floues entre le personnel et le professionnel, comportements à risque sur les réseaux sociaux ou à travers le partage d’informations. Les chiffres français du Norton Report 2013 révèlent un fort besoin d’éducation des particuliers et des entreprises sur les vulnérabilités sans cesse en évolution.

Cybercriminalité et terminaux mobiles : la sécurité ne suit pas

Les internautes français sont davantage touchés par la cybercriminalité sur mobile que leurs homologues européens : ainsi, 41 % des Français utilisant des smartphones ont été victimes d’actes de cybercriminalité au cours des 12 derniers mois contre seulement 29 % en Europe et 38 % dans le monde. Ce fort impact de la cybercriminalité sur mobile est à mettre en parallèle avec le fait que 60 % des utilisateurs de terminaux mobiles ne savent pas qu’il existe des solutions de sécurité pour terminaux mobiles.

Une frontière indistincte entre le professionnel et le personnel

En France, 29 % des adultes utilisent leur terminal personnel à la fois pour travailler et pour jouer, contre 38 % en Europe et 49 % dans le monde. De plus, 34 % des parents laissent leurs enfants jouer, faire des achats ou des téléchargements sur leurs terminaux professionnels (23 % en Europe et 30 % dans le monde). Les frontières entre travail et sphère privée tendent à se réduire, ce qui engendre un risque pour la sécurité informatique des entreprises, les cybercriminels pouvant accéder à leurs données par l’intermédiaire de leurs employés.

Comportements à risque sur les réseaux sociaux et à travers le partage d’informations

Alors que les parents rappellent sans cesse à leurs enfants de ne pas parler aux inconnus dans les lieux publics, 43 % des utilisateurs de réseaux sociaux en France entrent en contact avec des inconnus, contre 38 % en Europe et 31 % dans le monde. De plus, près de 4 Français utilisateurs de réseaux sociaux sur 10 déclarent partager leurs mots de passe avec d’autres personnes, soit plus que la moyenne Européenne (30 %) et mondiale (25 %).

De même, les Français se montrent nettement plus confiants dans les réseaux Wifi publics ou non sécurisés : ils sont 34 % à consulter leur compte bancaire (contre 26 % en Europe et 29 % dans le monde) ou à faire des achats en ligne via ce mode de connexion.


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