Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Stratégie de cyberdéfense et de cybersécurité : La Chine pas pire que les autres pays

juillet 2013 par Marc Jacob

Le 1er juillet 2013 à l’Hôtel National des Invalides à Paris s’est déroulé le colloque « comprendre les stratégies et politiques de cyberdéfense et cybersécurité de la Chine » organisé par la chaire de cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr Sogeti Thales.

Ce colloque de la Chaire de cybersécurité et cyberdéfense Saint-Cyr Sogeti Thales inaugurait une série de manifestations visant à analyser les politiques et stratégies de cybersécurité et cyberdéfense des grandes puissances.

Cette conférence avait pour objectif de mieux comprendre les stratégies et politiques de cybersécurité et cyberdéfense de la Chine, grâce à des interventions de chercheurs asiatiques, américains et européens.

Il a notamment insisté sur les défis et les enjeux des politiques de cybersécurité chinoise, à la fois pour la Chine et le reste du monde en s’attachant à étudier les acteurs publics et privés de la cybersécurité et de la cyberdéfense chinoise et les modalités de contrôle et régulation du cyberespace.

Ainsi, il a été étudié les spécificités de la Chine en matière de cyberdéfense. Pour les experts, ce pays a mis en place au fil du temps, une armée plus qualitative que quantitative même si le nombre d’hommes la constituant est à la taille du pays. De plus, c’est une armée réellement politique et donc directement dépendante du gouvernement. Enfin, la différence avec les pays occidentaux, est que le gouvernement chinois énonce clairement qu’elle se sert des réseaux pour surveiller ses citoyens et le monde extérieur.

Même si la Chine aujourd’hui, est loin d’être le pays le plus présent sur les réseaux, par contre, on trouve dans ce pays, de nombreux experts capables d’utiliser toutes les techniques modernes d’espionnage. Il a été noté que la confrontation directe n’est pas dans la stratégie et dans la culture chinoise. Par contre, la Chine utilise plutôt des technologies de harcèlement. Les experts présents ont rappelé que tous les pays font de l’espionnage industriel, toutefois, la Chine l’inclus directement dans ces relations commerciales en s’appropriant quasiment systématiquement les secrets de fabrication. Cependant, si les techniques d’espionnage utilisées par la Chine sont avérées elles ne sont pas si différentes de celles en provenances d’autres puissances étatiques ou de la part d’entreprises industrielles. Un changement fondamentale doit émerger dans les entreprises pour que la sécurité informatique et la notion de patrimoine informationnel soit réellement prises en compte au même titre que les aspects financiers. Pour ce uqi concerne l’usage des réseaux sociaux en Chine, ils sont comme on pouvait s’en douter, un outil de propagande aux mains du gouvernement chinois.

Daniel Ventre, CNRS (CESDIP/GERN)2, Titulaire de la Chaire Cyber Sécurité et Cyber défense (Saint-Cyr, Sogeti, Thales) a expliqué qu’en matière de cyberdéfense on revient à une vision traditionnelle avec des comptages de forces en présence en nombre d’hommes, en termes de budgets voire de nombre d’ordinateurs alignés, alors que cette donnée n’est pas la plus importante.

Il a ensuite montré comment les Etats perçoivent ces stratégies et adaptent en conséquence leurs propres politiques et stratégies, notamment à travers les exemples des Etats-Unis, de l’Inde, de Singapour et des pays européens, en analysant en particulier la diplomatie numérique et le jeu des acteurs privés.

En conclusion, il a été reconnu qu’en matière de cyberdéfense, la Chine, ne fait ni mieux ni pire que tous els 2tats du monde. L’affaire PRISM est est à ce titre un exemple criant…


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants