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Shopping de Noël, soldes : la fraude n’est pas une fatalité pour les marchands en ligne

décembre 2016 par Guillaume Princen, Directeur général France et Europe du Sud, Stripe

Le e-commerce en France ne s’est jamais aussi bien porté. Selonla Fevad, les ventes en ligne seraient même en progression de 12% en un an, à 17 milliards d’euros au troisième trimestre 2016. Cette croissance est essentiellement impulsée par les nouveaux entrants sur le marché e-commerce (+9% de nouveaux e-commerçants en 2017), portant le total des transactions enregistrées à 227 millions (en hausse de 17% sur un an). Et à l’occasion des fêtes de fin d’année, le marché du e-commerce français devrait même atteindre un record en franchissant la barre des 70 milliards d’euros, dont plus de 13,5 milliards d’euros pour les seuls mois de novembre et décembre. A titre de comparaison, c’est davantage que l’industrie aéronautique française ou que le secteur de la restauration, deux fleurons de l’économie française.

La période des fêtes offre un terrain de jeu propice aux fraudeur

Mais si ces chiffres donnent le tournis, ils cachent pour autant une réelle fragilités. Celle des marchands qui subissent une pression maximale pour répondre en temps et en heure à la très forte demande des consommateurs. Et pour les startups qui manquent généralement de ressources et de recul pour anticiper précisément la période, les fêtes de fin d’année peuvent rapidement tourner au cauchemar.

Car au-delà des problèmes de stocks, de livraisons, de main d’oeuvre, … relatifs à cette période chargée, les e-commerçants subissent plus que jamais les foudres des fraudeurs qui espèrent profiter du surrégime des marchands pour essayer de les déstabiliser. Ces fraudeurs regorgent d’imagination pour contourner les gardes fous humains et automatiques mis en place. Parmi les arnaques à la mode, une nouvelle forme de fraude aux remboursements : un client déclarant s’être trompé dans le montant saisi (par ex. 500€ au lieu de 50€) et sollicitant un remboursement via un transfert bancaire sous le (faux) prétexte d’avoir fait opposition sur sa carte de paiement. Et si la fraude est en hausse de 30% sur l’année 2015 dans le monde, la France est tout particulièrement concernée par le phénomène.

Lutte contre la fraude : quand sécuriser devient contre-productif pour le marchand

Contrairement aux magasins physiques, les e-commerçants ont la responsabilité de détecter la fraude, mais aussi, en cas de manquement, d’en assumer le coût (en moyenne, un euro de fraude génère un coût supplémentaire de 2,50€ en moyenne pour le e-commerçant). Pourtant, si la sécurité des transactions reste essentielle, la fluidité du processus d’achat demeure la priorité pour les e-commerçants (plus de 25% des abandons de paniers sont en effet dus à la lenteur ou à la complexité des dispositifs d’authentification).
C’est bien là tout le paradoxe de la lutte contre la fraude en ligne : en maximisant les procédures de sécurité, le commerçant risque de perdre de précieuses ventes ! Jusqu’à présent, les marchands refusaient souvent ce compromis en période de Noël ou de Soldes, préférant absorber les coûts liés à la fraude plutôt que diminuer leurs ventes.

La meilleure défense contre la fraude : l’intelligence artificielle et le machine learning !

Le choix cornélien n’est plus une fatalité. Les entreprises ont aujourd’hui accès à des solutions anti-fraude plus ou moins perfectionnées, qui les aident à prendre les décisions les plus adaptées pour l ur activité. Sift Science propose un outil de machine learning, sur la base des données du marchands. Riskified ou Signifyd garantissent les risques de “Chargeback” pour les marchands, et prennent une commission sur chaque transaction tout en identifiant les cas potentiels de fraude. Stripe Radar, l’outil développé par Stripe, s’appuie quant à lui sur des technologies avancées de machine learning et sur l’expérience de centaines de milliers de marchands dans le monde, pour proposer un outil simple et accessible d’évaluation du risque. Sans être un expert de la fraude, un e-commerçant peut ainsi protéger son activité, tout en se concentrant sur les besoins de ses clients, notamment durant cette période chargée.

Condamnés à s’adapter aux exigences toujours plus élevés des consommateurs, comme à l’évolution galopante des techniques de fraude, les e-commerçants doivent trouver le bon équilibre entre la nécessité de garder toujours un coup d’avance sur les fraudeurs et la maximisation de leur chiffre d’affaires en cette période chargée. La magie de Noël est à ce prix.


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