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Sergio Ribeiro, LANDesk France : virtualisation et Cloud, quelles sont les perspectives d’avenir ?

avril 2012 par Sergio Ribeiro, Directeur technique LANDesk France

Déjà 12 ans que nous sommes au 21e siècle : il est grand temps de passer à un modèle informatique en Cloud plus souple. Les solutions de Cloud hybrides existent depuis déjà quelques années, mais selon moi, la majorité des entreprises va adopter ce modèle sous peu.

En raison de la grande variété des environnements informatiques d’entreprise dans le monde, il n’existe aucun modèle de gestion de logiciels universel. En outre, les administrateurs informatiques réclament des solutions souples qui leur permettent de définir la façon dont ils fournissent les services de support aux utilisateurs finaux. Avec cette multitude de variables, il semble qu’on ait atteint un tournant et qu’on s’éloigne enfin du modèle « taille unique ».

Avec l’approche de Cloud hybride, les organisations informatiques bénéficient de la souplesse du Cloud (pour les applications moins sensibles ou banalisées), tout en hébergeant les applications plus sensibles sur site. Le meilleur des deux mondes... Même si je pense qu’aucun technicien informatique ou fournisseur de technologie (à l’exception des revendeurs de solutions Cloud pure, évidemment) n’a jamais conseillé une solution « Cloud uniquement » ou « installation sur site uniquement », il semble qu’après des années de réflexion, nous avons enfin trouvé l’équilibre idéal entre les deux.

Le Cloud hybride, c’est uniquement du bon sens. Pour défendre l’approche Cloud hybride, David Linthicum d’InfoWorld écrit, « l’utilisation d’une informatique hybride permet d’accepter et de gérer la réalité actuelle : certaines ressources informatiques ne devraient pas être accessibles dans les Clouds publics... et d’autres ne pourront jamais l’être. En raison des problèmes de conformité, des exigences de performances et des restrictions de sécurité, l’installation locale est incontournable. Avec le modèle hybride, nous sommes tous bien plus à même de distinguer les cycles et données informatiques qui doivent rester en local, et ceux qui peuvent être accessibles à distance. »

Il est en effet indéniable que de plus en plus d’entreprises choisissent de ne plus mettre tous leurs œufs dans le même panier Cloud. La panne d’Amazon EC2, ainsi que d’autres incidents du même type l’an dernier, ont détourné du Cloud un certain nombre d’entreprises qui en étaient jusque-là satisfaites. Et on les comprend, surtout face au manque de communication d’Amazon. Personne ne peut laisser l’intégralité de son infrastructure aux mains d’un tiers (surtout si ce dernier ne le tient pas informé). C’est vrai pour toutes les entreprises, bien sûr, mais le niveau d’installation sur site requis et les applications qu’il est facile d’héberger dans le Cloud varient d’une entreprise à une autre.

Une institution financière ou un établissement de santé va sans doute éviter d’héberger ses données, quelles qu’elles soient, dans le Cloud, alors qu’une entreprise qui manipule un volume réduit de données client ou autres informations sensibles peut très bien fonctionner en plaçant la totalité des données dans le Cloud. Dans ce cas, l’entreprise financière/de santé n’obtient pas les économies ou la souplesse du modèle informatique inhérents au Cloud. Quant aux entreprises « Cloud pur », elles risquent de perdre l’accès à leurs données (en cas de nouvel épisode type Amazon) ou même de perdre carrément ces données (en cas de panne majeure).

Pour l’année à venir, j’espère qu’aucun de ces scénarios catastrophes ne deviendra réalité, car (à mon avis) la plupart des entreprises vont passer au Cloud hybride.


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