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Selon une nouvelle étude Accenture, la cybercriminalité pourrait coûter 4 600 milliards d’euros à l’économie les cinq prochaines années

mai 2019 par Accenture

Seules 30 % des entreprises ont une totale confiance aux mesures de sécurité sur internet

Selon une étude menée par Accenture, la cybercriminalité pourrait dans les 5 années à venir coûter à l’échelle mondiale 4 600 milliards d’euros aux entreprises. L’étude souligne notamment que la capacité des entreprises à valoriser et protéger leurs actifs stratégiques à une dépendance opérationnelle forte avec Internet.

L’étude « Securing the Digital Economy : Reinventing the Internet for Trust » menée auprès de plus de 1 700 cadres dirigeants d’entreprises du monde entier, analyse les difficultés que rencontrent les entreprises face à leur présence en ligne et décrypte les nouveaux rôles que doivent endosser les cadres dirigeants pour assurer la confiance digitale.
Le rapport relève notamment que la cybercriminalité, quelles que soient les formes qu’elle revêt menace les activités opérationnelles, les capacités d’innovation et la croissance, ainsi que la capacité à développer de nouveaux produits et services et cela pèse en centaine de milliards d’euros sur les entreprises. Le secteur le plus menacé est celui de high-tech, dont les pertes potentielles sont estimées à 753 milliards de dollars, suivent les sciences de la vie et de l’automobile, qui pourraient respectivement perdre 563 et 443 milliards de dollars.

« L’évolution de l’exposition des entreprises à de nouveaux risques engendre une érosion de la confiance dans l’économie numérique », estime Gilles Castéran, Directeur d’Accenture Security en France. « Le renforcement de la confiance exige une collaboration forte entre les organisations avec une prise de leadership par des dirigeants. La cyber résilience de notre économie nécessite repenser nos modes de gouvernance, nos principes d’architecture business et les technologies sous-jacentes. »

Résultats clés de l’étude :

 79 % des participants reconnaissent que leur organisation adopte les technologies émergentes plus rapidement qu’elle ne parvient à résoudre les problèmes de cybersécurité qui en découlent et de garantir une économie digitale résiliente.

 75 % estiment que la résolution des problèmes de cybersécurité nécessitera un effort collectif et réfléchi, dans la mesure où aucune organisation ne pourra à elle seule le résoudre.

 80% estiment qu’il est de plus en plus difficile de protéger leur organisation des faiblesses dont souffrent leurs partenaires, compte tenu de la complexité et du caractère tentaculaire des écosystèmes connectés modernes

À l’heure où l’émergence rapide des nouvelles technologies crée des défis supplémentaires, quatre participants sur cinq (79 %) reconnaissent que leur organisation adopte les technologies émergentes plus rapidement qu’elle ne parvient à résoudre les problèmes de cybersécurité qui en découlent, trois quarts (76 %) d’entre eux notent en outre que certains problèmes de cybersécurité ont échappé à leur vigilance du fait de nouvelles technologies telles que l’Internet des objets (IoT) et l’Internet industriel des objets (IIoT). Une majorité (80 %) d’entre eux estiment également qu’il est de plus en plus difficile de protéger leur organisation des failles que présentent leurs partenaires, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de la complexité et du caractère tentaculaire des écosystèmes connectés modernes.

Autre enjeu de taille pour les cadres dirigeants aujourd’hui : la protection des données des consommateurs. 76 % des participants estiment que les consommateurs ne peuvent avoir confiance dans la protection de leurs identités en ligne dans la mesure où une quantité non négligeable de leurs données personnelles est déjà accessible.


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