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Selon l’étude Global Cloud Index de Cisco, le trafic cloud devrait quadrupler d’ici 2019

novembre 2015 par Cisco

Selon le cinquième rapport annuel Cisco® Global Cloud Index (2014-2019) publié, le trafic cloud mondial devrait quadrupler d’ici fin 2019 et passer de 2,1 à 8,6 zettaoctets (Zo). Le taux de croissance du trafic cloud est supérieur à celui du trafic total des datacenters dans le monde, qui devrait quant à lui tripler sur la même période (passant de 3,4 à 10,4 Zo). Plusieurs facteurs contribuent à accélérer la croissance du trafic cloud et favorisent la transition vers des services en cloud. Parmi ceux-ci, citons les demandes de cloud personnel provenant d’un nombre toujours plus élevé de terminaux mobiles ; la popularité grandissante des services en cloud public auprès des entreprises et le degré croissant de virtualisation des clouds privés, ce qui entraîne une densification des charges de travail associées. La croissance des connexions M2M (machine-to-machine) pourrait également contribuer à l’essor du trafic cloud à l’avenir.

« Comme le souligne le rapport Global Cloud Index, le cloud n’est pas uniquement un phénomène régional mais devient réellement une solution grand public à l’échelle mondiale. Ainsi, le trafic cloud devrait augmenter de plus de 30 % dans chaque région du monde au cours des cinq prochaines années, » explique Doug Webster, Vice-président de la division Service Provider Marketing chez Cisco. « Après avoir testé les environnements en cloud, les entreprises et les administrations font à présent suffisamment confiance aux solutions en cloud pour y exécuter leurs charges de travail les plus critiques. Par ailleurs, le grand public continue d’exiger un accès à la demande, en tout lieu et à tout moment à ses contenus et services en cloud. Ce succès représente une opportunité exceptionnelle pour les opérateurs en cloud, appelés à jouer un rôle de plus en plus essentiel dans l’écosystème du secteur des communications. »

Cisco prévoit non seulement une croissance rapide du trafic cloud mais aussi un impact majeur de l’Internet des Objet (IoE), technologie qui connecte les individus, les process, les données et les objets, sur la croissance du trafic du cloud et des datacenters. De nombreuses applications IoE génèrent des volumes massifs de données, qui pourraient atteindre 507,5 Zo par an (42,3 Zo par mois) d’ici 2019, soit 49 fois le trafic des datacenters prévu pour 2019 (10,4 Zo). Si, à l’heure actuelle, seule une faible proportion de ce contenu est stockée dans les datacenters, la situation pourrait bien évoluer face à l’essor des demandes applicatives et du recours aux analyses Big Data (notamment l’analyse de données recueillies dans le cadre de décisions tactiques et stratégiques).

Pour le moment, 73 % des données stockées sont hébergées sur PC. D’ici 2019, la majorité des données stockées (51 %) migrera vers d’autres types de terminaux (smartphones, tablettes, modules M2M, etc.). Face à l’essor des volumes de données stockés, Cisco anticipe une croissance des demandes en matière de stockage cloud grand public et d’utilisation de cette technologie. D’ici 2019, 55 % des internautes utiliseront une solution de stockage cloud personnel (contre 42 % en 2014). Par exemple, toujours selon les prévisions, d’ici 2017, le trafic smartphone mondial (201 Eo par an) dépassera le volume total des données stockées (179 Eo par an) sur ces terminaux, ce qui impliquera de recourir au cloud pour bénéficier de capacités de stockage supérieures.

Points forts et prévisions du Global Cloud Index en unités de mesure :

Trafic mondial du cloud et des data centers

• Sous-catégorie du trafic des datacenters, le trafic cloud est généré par les services en cloud accessibles en ligne depuis des datacenters en cloud virtualisés et évolutifs. L’ensemble du trafic des datacenters englobe la totalité du trafic transitant au sein des datacenters, entre les datacenters et vers les utilisateurs finaux.
• Selon les prévisions, le trafic IP mondial des datacenters atteindra 10,4 Zo d’ici la fin de l’année 2019, contre 3,4 Zo par an en 2014.
• Le trafic cloud mondial annuel devrait, quant à lui, quadrupler pour atteindre 8,6 Zo (719 Eo par mois) d’ici la fin 2019, contre 2,1 Zo par an (176 Eo par mois) en 2014. Il représentera alors plus des quatre cinquièmes (83 %) du trafic total des datacenters à l’horizon 2019.
• Les nouvelles technologies telles que le SDN et la NFV devraient permettre de rationaliser les flux de trafic des datacenters, à tel point que les volumes de données atteignant le « tier » le plus élevé (cœur) du datacenter pourraient chuter sous la barre des 10,4 Zo, tandis que les « tiers » inférieurs du datacenter prendraient en charge plus de 40 Zo de trafic annuel.
• Par région, l’Amérique du Nord affichera le volume de trafic cloud le plus important (3,6 Zo) d’ici 2019, suivie par l’Asie-Pacifique (2,3 Zo) et l’Europe occidentale (1,5 Zo).
• Toujours par région, l’Amérique du Nord enregistrera également le volume de trafic de datacenter le plus élevé (4,5 Zo) d’ici 2019, suivie par l’Asie-Pacifique (2,7 Zo) et l’Europe occidentale (1,8 Zo).

Pour se faire une idée plus concrète de ces chiffres, il faut savoir que 10,4 Zo équivalent à :
• 144 000 milliards d’heures de musiques en streaming
o Soit l’équivalent d’environ 26 mois ininterrompus de musique en streaming par habitant dans le monde* en 2019
• 26 000 milliards d’heures de web-conférence professionnelle par webcam
o Soit l’équivalent d’environ 21 heures de web-conférence quotidienne par habitant dans le monde* en 2019
• 6 800 milliards de films en haute définition visionnés en ligne
o Soit l’équivalent d’environ 2,4 heures de streaming quotidien de films HD par habitant dans le monde* en 2019
• 1 200 milliards d’heures de streaming vidéo en UHD (Ultra-haute définition)
o Soit l’équivalent d’environ 25 minutes de streaming vidéo quotidien en UHD par habitant dans le monde* en 2019
o Soit l’équivalent d’environ 1,4 heure de streaming vidéo quotidien en UHD par foyer en 2019 (2,2 milliards de foyers dans le monde d’ici 2019)

* En 2019, la population mondiale estimée sera de 7,6 milliards d’habitants (source : Organisation des Nations Unies)

Stockage cloud grand public
• À l’horizon 2019, 55 % des internautes (soit plus de 2 milliards d’utilisateurs) utiliseront une solution de stockage cloud personnel, contre 42 % (1,1 milliard d’utilisateurs) en 2014.
• À l’échelle mondiale, en 2019, le trafic du stockage cloud personnel représentera 1,6 gigaoctet mensuel par utilisateur contre 992 mégaoctets mensuels en 2014.
• En 2014, 73 % des données stockées étaient hébergées sur PC. D’ici 2019, la majorité des données stockées (51 %) migreront vers d’autres types de terminaux (smartphones, tablettes, modules M2M, etc.).
• Face à l’essor des volumes de données stockés, Cisco anticipe une croissance des demandes en matière de stockage cloud grand public. Par exemple, toujours selon les prévisions, d’ici 2017, le trafic smartphone mondial (201 Eo par an) dépassera le volume total des données stockées (179 Eo par an) sur ces terminaux, ce qui impliquera de recourir au cloud pour bénéficier de capacités de stockage supérieures.

Virtualisation du datacenter :
_ ? Globalement, les charges de travail du datacenter seront appelées à plus que doubler entre 2014 et 2019 ; toutefois, les charges de travail en cloud tripleront sur la même période.
_ ? La densité des charges de travail (c’est-à-dire le nombre de charges de travail par serveur physique) pour les datacenters en cloud était de 5,1 en 2014. Elle atteindra 8,4 en 2019. À titre de comparaison, dans les datacenters traditionnels, la densité des charges de travail était de 2 en 2014, et passera à 3,2 d’ici 2019.

Données générées par l’IoE
• À l’échelle mondiale, les données créées par les connexions IoE atteindront 507,5 zettaoctets par an (soit 42,3 zettaoctets par mois) à l’horizon 2019, contre 134,5 zettaoctets par an (11,2 Zo par mois) en 2014.
• En 2019, une Smart City d’un million d’habitants générera 180 million de gigaoctets de données chaque jour.

Croissance comparée des clouds privés et publics

Le cloud public, au sein duquel les services sont fournis via un réseau ouvert au public, connaît une croissance supérieure, en termes de charges de travail, à celle du cloud privé, qui consiste en une infrastructure en cloud gérée pour le compte d’une seule entreprise. Toutefois, sur les cinq années considérées par les prévisions, le degré de virtualisation du cloud privé continuera de dépasser celui du cloud public. Par ailleurs, les entreprises sont de plus en plus sensibles aux coûts associés aux ressources informatiques dédiées mais attendent une agilité toujours plus importante. Par conséquent, les solutions de cloud public ne pourront que se développer. Parmi les prévisions du Cisco Cloud Index :

• Les charges de travail en cloud public augmenteront selon un TCAC (taux de croissance annuel composé) de 44 % entre 2014 et 2019, tandis que les charges de travail en cloud privé connaîtront une hausse moins spectaculaire (TCAC de 16 %) sur la même période.
• D’ici 2019, 56 % des charges de travail en cloud seront situées dans les datacenters en cloud public contre 30 % en 2014. (TCAC de 44 % entre 2014 et 2019).
• D’ici 2019, 44 % des charges de travail en cloud seront situées dans les datacenters en cloud privé, contre 70 % en 2014. (TCAC de 16 % entre 2014 et 2019).

Les charges de travail en cloud au niveau mondial

À l’horizon 2019, le SaaS constituera le modèle de service le plus plébiscité et le plus fréquemment adopté pour les charges de travail en cloud, public ou privé.

• D’ici 2019, 59 % de l’ensemble des charges de travail en cloud seront des charges de travail SaaS, contre seulement 45 % en 2014.
• D’ici 2019, 30 % de l’ensemble des charges de travail en cloud seront des charges de travail IaaS (Infrastructure-as-a-Service), contre 42 % en 2014.
• D’ici 2019, 11 % de l’ensemble des charges de travail en cloud seront des charges de travail PaaS (Platform-as-a-Service), contre 13 % en 2014.

Préparation au cloud dans le monde

Afin d’évaluer la préparation au cloud dans le monde, Cisco analyse les vitesses et temps de latence moyens et médians en téléchargement ascendant et descendant des réseaux fixes et mobiles dans plus de 150 pays.
• Cette année, 81 pays ont satisfait au critère unique de préparation aux applications avancées pour les réseaux mobiles. Ce résultat marque une hausse significative par rapport à l’évaluation de l’année passée, où seuls 21 pays étaient conformes au critère.
• Cette année, 119 pays ont satisfait au critère unique de préparation aux applications avancées pour les réseaux fixes, soit dix pays de plus que l’an passé.
• Exigences de base pour les applications en cloud : Vitesse de téléchargement descendant allant jusqu’à 750 kb/s ; vitesse de téléchargement ascendant jusqu’à 250 kb/s ; temps de latence supérieur à 160 ms.
• Exigences intermédiaires pour les applications en cloud :
Vitesse de téléchargement descendant : Entre 751 et 2 500 kb/s ; Vitesse de téléchargement ascendant : entre 251 et 1 000 kb/s ; Latence : 159–100 ms.
• Exigences avancées pour les applications en cloud :
Vitesse de téléchargement descendant : >2 500 kb/s ; Vitesse de téléchargement ascendant : Plus de 1 000 kb/s ; Latence : <100 ms.


Présentation de l’Index :

• Le Cisco® Global Cloud Index (2014-2019) a été développé afin d’évaluer la croissance et les tendances du trafic mondial basé en cloud et en datacenter. Le rapport complète les études existantes relatives au trafic du réseau IP (Internet Protocol), notamment le Cisco Visual Networking Index™, en y apportant des informations supplémentaires et une visibilité accrue sur les tendances émergentes qui touchent les architectures en cloud et les datacenters. Ces prévisions revêtent une importance croissante car les réseaux et datacenters sont de plus en plus étroitement liés au sein des offres de services cloud.
• Le Global Cloud Index résulte de la modélisation et de l’analyse d’un éventail de sources primaires et secondaires (la méthodologie complète et détaillée est explicitée dans le rapport. Les prévisions sont également assorties d’informations détaillées concernant la préparation régionale au cloud. Ces données complémentaires apportent des précisions sur les réseaux fixes et mobiles disponibles dans chaque région du monde (informations obtenues à partir des éléments recueillis dans plus de 150 pays), et sur leur capacité à prendre en charge les applications et services de cloud computing, qu’ils soient professionnels ou grand public.


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