Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Sauvegarde des données : des pratiques à adapter face à des volumes en constante augmentation

février 2010 par Marc Jacob

MARKESS International, société d’études et de conseil basée à Paris et à
Washington, D.C., spécialisée dans l’analyse de la modernisation et de la transformation des organisations
privées et publiques avec les technologies de l’information, annonce la parution de sa nouvelle étude
intitulée « Sauvegarde de Données : Usages & Perspectives ».

Héléne Mouiche

Conscientes des risques associés à la défaillance de leurs infrastructures et applications, soucieuses
de minimiser les risques d’interruption de service et leur vulnérabilité, les organisations enclenchent
diverses actions visant à garantir la continuité de leur système d’information – PCA (Plan de
Continuité d’Activité), PRA (Plan de Reprise d’Activité), plan de secours, etc. – et de leur activité.

Ces actions passent inévitablement par la sauvegarde1 des données électroniques, particulièrement
celles considérées comme « critiques », ainsi que le montre l’analyse des pratiques de sauvegarde de
140 organisations interrogées par MARKESS International fin 2009. Pour près de 80% d’entre elles, la
mise en place d’actions de sauvegarde de leurs données s’inscrit dans une telle démarche plus
globale de sécurité.

 Des données « critiques » éparses et en constante augmentation
Un autre catalyseur des actions de sauvegarde avancé par les organisations est relatif à la criticité des
données et à leur croissance exponentielle. En effet, certaines données sont jugées plus sensibles
que d’autres, et leur perte peut entraîner de graves conséquences en termes de revenus, de
confiance, d’image, de compétitivité, de productivité, voire de survie. Pour les entreprises
interviewées, les données critiques sont plus particulièrement présentes dans les systèmes de
messagerie, dans les applications de gestion financière/comptabilité et de gestion des ressources
humaines, ainsi que dans l’environnement bureautique, ou encore dans les applications de CRM et
de gestion des forces de vente dans le secteur de la bancassurance.

La croissance forte et continue du volume de données, notamment critiques, apparaît aussi comme
un facteur déclencheur des premières actions de sauvegarde pour plus d’un tiers des organisations
interrogées.

Dans la majorité des cas, ces données critiques sont relativement centralisées au sein de serveurs et
de data centers (le plus fréquemment hébergés en interne). Néanmoins, pour près d’un tiers des
organisations, ces données se trouvent également sur des postes clients (fixes et portables) et sur des
équipements mobiles (PDA, smartphones, pocket PCs, etc.). La dispersion des données et le
nomadisme accru des équipements rendent plus complexes la sauvegarde de ces données.

 Des défis à relever, anticipés par une organisation sur deux
D’ici 2011, les challenges qu’auront à affronter les entreprises et administrations interrogées sont
nombreux. En plus de données qui augmentent tant en terme de criticité que de volume, elles sont
concernées notamment par :

 L’archivage, dont à valeur probatoire, avec la volonté de réduire le volume de données à
sauvegarder en archivant des données figées ;

 Le développement, voire la généralisation, de PCA/PRA ;

 La sécurisation des données, tant lors de la sauvegarde que dans le temps, grâce au recours au
chiffrement et à des supports de sauvegarde jugés plus fiables ;

 La déduplication des données grâce à des outils permettant d’identifier et de factoriser les
données redondantes et ainsi de réduire le volume de données à sauvegarder et de mieux gérer
les fenêtres de sauvegarde ;

 La réduction des coûts associés à la sauvegarde, dictée par des budgets et des ressources réduits,
tout en gardant ou même améliorant la qualité de services rendus ;

 Les évolutions des technologies, avec notamment le remplacement des infrastructures de
sauvegarde, le recours à la virtualisation ou à la sauvegarde en mode « cloud computing ».

Près d’une organisation sur deux interrogées estime que ses pratiques de sauvegarde des données
permettront de répondre à ces nouveaux défis.

 Croissance de la sauvegarde réalisée à distance

Pour 42% des organisations, tout ou partie des sauvegardes de données sont déjà réalisées à
distance, c’est à dire sur un site géographiquement distance du site de production sur lequel se
trouvent serveurs, data centers et postes de travail. Le site distant peut aussi bien appartenir à
l’organisation ou appartenir à un prestataire externe. Dans les deux ans à venir, ce seront 63% des
organisations interrogées qui devraient recourir à la sauvegarde à distance, en réponse notamment à
la dispersion géographique des sites, au besoin de centraliser la sauvegarde des données et
d’automatiser les processus de sauvegarde, au respect d’obligations légales et/ou métiers (cf. SOX,
Seveso, etc.), à la nécessité d’accéder aux données sauvegardées depuis n’importe quel endroit, à la
forte croissance du volume de données et à la maîtrise des dépenses associées à la sauvegarde.

Les organisations interrogées semblent à ce jour privilégier la sauvegarde à distance sur leurs propres
sites plutôt que sur celui d’un prestataire externe. Quand il y a un recours à l’externe, les entreprises
recherchent plus particulièrement une meilleure gestion de la qualité de services, la prise en charge
des processus de sauvegarde par un professionnel et une solution pour faire face au manque de
ressources informatiques internes.

 De forts besoins en accompagnement des projets de sauvegarde
Plus de 9 organisations sur 10 expriment des besoins spécifiques en termes d’accompagnement pour
la sauvegarde de leurs données.

Ces besoins sont multiples et portent sur du conseil en architecture, la fourniture de solutions
logicielles et de solutions matérielles. Les organisations interrogées attendent également des acteurs
du marché de la sauvegarde des prestations d’intégration de la solution de sauvegarde, de conseil au
choix de la solution et de conseil en amont, notamment en termes de sensibilisation des
collaborateurs aux risques de perte de données et aux pratiques de sauvegarde.

Elles se tournent donc logiquement en priorité vers des intégrateurs, des éditeurs de solutions de
sauvegarde, des fournisseurs d’infrastructure matérielle et des fournisseurs de services
d’externalisation de sauvegarde, voire vers des prestataires couvrant un spectre complet d’expertises
dans le domaine de la sauvegarde. Le schéma ci ?après positionne quelques ?uns des acteurs du
marché, notamment cités par les organisations interrogées, selon les expertises recherchées.

Marché des Solutions de Sauvegarde : Mapping de Prestataires
France, Février 2010 (liste non exhaustive)

Sur un marché relativement cerné et structuré, le développement des services de sauvegarde à
distance et du « cloud computing » devraient favoriser de nouvelles pratiques de sauvegarde de
données et aider les entreprises à affronter des enjeux qui prennent d’autant plus d’importance dans
le contexte économique actuel : minimisation des coûts d’exploitation, optimisation des réseaux et
des infrastructures, enjeux accrus autour de la sécurité et de la confidentialité des données,
développement d’une informatique économiquement responsable…

Pour télécharger la synthèse gratuite de cette étude, cliquez sur le lien ci ?dessous :

http://bit.ly/MarkessSauvegarde


La méthodologie suivie pour réaliser cette étude de plus de 150 pages de données détaillées repose sur des interviews
réalisées de décembre 2009 à janvier 2010 auprès de 140 entreprises privées et administrations basées en France. Par
ailleurs, une vingtaine de prestataires actifs sur le marché français des solutions de sauvegarde ont aussi été interrogés
parmi lesquels : ASP 64, Atempo, Atos Origin, BackupKeys, Beemo Technologie, Claranet, Colt Telecom, Commeo, Hitachi
Data Systems, i365, IBM, Kiwi Backup, MTI Technology, Oodrive, RISC Group (STS Group), Sopra Group, SunGard Availability
Services, Teamlog, Telehouse, Thales Services, Web2CIO, Ysoria…


(1) La sauvegarde consiste à dupliquer des données électroniques et à les mettre en sécurité dans un but de restauration en
cas de dysfonctionnement du dispositif sur lequel elles sont enregistrées. Elle est à distinguer du stockage (ou entreposage)
et de l’archivage (identification, sélection, classement et conservation de données électroniques, sur un support sécurisé,
dans le but de les exploiter et de les rendre accessibles dans le temps, que ce soit à titre de preuve ou à titre informatif).


Sauvegarde de Données : Usages & Perspectives, 2009 ?2011
Cette étude de plus de 150 pages a été conduite par MARKESS International
avec le soutien des sociétés suivantes actives sur le marché :
Atempo, IBM, RISC Group (STS Group) et Telehouse


MARKESS International est un cabinet d’études et de conseil qui analyse depuis 10 ans
la transformation et la modernisation des organisations avec les technologies de l’information.

Etabli à Washington, D.C. et à Paris, MARKESS International a pour mission d’aider tant les maîtrises d’ouvrage à mieux comprendre et tirer
parti des technologies de l’information que les offreurs à mettre au point une stratégie optimale pour cibler ces marchés. Depuis 2002, fort
de ses expériences et de son savoir ?faire dans le domaine de l’administration électronique aux USA et de ses connaissances des impacts des
nouvelles technologies sur les entreprises privées, MARKESS International a lancé une practice dédiée à l’analyse des marchés de
l’administration et du secteur public.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants