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Safer Internet Day 2023 : 5 recommandations par Acronis pour un Internet plus sûr à destination des plus jeunes

février 2023 par Acronis

Le 7 février est la Journée mondiale pour un Internet sans crainte ou Safer Internet Day, qui fête ses 20 ans cette année. En effet, s’il est formidable de pouvoir utiliser Internet pour s’amuser, s’informer et communiquer, c’est aussi un espace de prolifération des activités criminelles. Cette journée est donc l’occasion de sensibiliser la population (les enfants, les familles, les professionnels de l’éducation et de la protection de l’enfance) aux risques et aux moyens de s’en protéger.

Les enfants sont particulièrement vulnérables car ils ne sont pas encore équipés pour identifier les pièges que leur tendent les cybercriminels. Mais étant nés avec la technologie, ils apprennent vite et l’on peut donc assez facilement leur enseigner les bonnes pratiques pour naviguer en toute sécurité sur Internet. Quelques bons conseils de prévention peuvent suffire à sécuriser la navigation en ligne des enfants sans trop d’intrusion dans leur vie privée. Par Acronis, spécialiste en cyberprotection.

1. Surveiller les pratiques de jeu en ligne des enfants et avec qui ils communiquent.

La popularité des jeux en ligne a explosé ces dix dernières années. Des jeux comme Minecraft et Roblox permettent à de jeunes enfants de rivaliser avec d’autres joueurs du monde entier. Les prédateurs y voient des cibles faciles surtout qu’une étude récente nous apprend que plus de 40 % des enfants connectés entre 9 et 14 ans reconnaissent discuter en ligne avec des inconnus. Si les menaces existent, les parents peuvent toutefois prendre des précautions pour que leurs enfants puissent jouer et s’amuser en ligne en toute sécurité. Ils peuvent, par exemple, désactiver les fonctions de chat, texte et voix, ou limiter leur utilisation avec les seuls interlocuteurs connus, des camarades d’école notamment. Il est aussi recommandé d’apprendre aux enfants à « bloquer » dans le jeu quiconque les met mal à l’aise.

2. Désactiver les paiements en ligne et dans les applis.

En plus de ne pas se laisser importuner par des inconnus, il faut également vérifier que les enfants ne puissent rien acheter sur les applis et les sites web qu’ils fréquentent. Les jeux sur mobile sont connus pour faciliter les micro transactions, à savoir l’achat dans le jeu de points ou d’accessoires, au point que même des tout-petits peuvent dépenser de l’argent sans même le vouloir. Une étude révèle que plus de 8,2 % des parents ont reconnu que leur enfant avait déjà dépensé plus de 100 dollars en un mois dans des jeux sur mobiles. Il convient donc pour les parents de s’assurer que les autorisations de paiement sont conditionnées à une seconde validation, par mot de passe, code PIN ou empreinte digitale, ou de bloquer tout bonnement les autorisations de paiement pour les applis que leurs enfants utilisent.

3. Protéger la confidentialité des données des enfants.

La question de la confidentialité des données préoccupe la population connectée, surtout que les médias relaient constamment des cas de compromission. Or un rapport des Nations Unies a révélé que plus de 80 % des enfants ont une empreinte digitale numérique avant même l’âge de deux ans, ce qui interroge sur les informations que les parents acceptent de partager. Les enfants ignorent encore pour certains quelles informations ils peuvent partager librement et ce qui relève de la vie privée, or mêmes des conversations entre amis ou des publications sur un profil en ligne peuvent être rendues visibles à des personnes mal intentionnées. Il est très important d’apprendre aux enfants qu’ils ne doivent jamais communiquer en ligne certaines informations privées, comme leur adresse ou leur nom complet, en dehors des sites web dont l’utilisation est préconisée à l’école. Les profils en ligne des mineurs doivent également être systématiquement privés pour n’être visibles que de visiteurs autorisés. Et avant que des adultes publient des informations concernant leurs enfants sur les réseaux sociaux, ils devraient s’interroger sur la visibilité de chaque publication et les possibles intentions de ceux qui pourront la lire.

4. Vérifier régulièrement les paramètres des comptes des enfants.

Outre la possibilité de configurer le compte d’un enfant en mode « privé » par défaut, la plupart des réseaux sociaux proposent d’activer ou de désactiver (on / off) certaines fonctions ou certains paramètres de confidentialité. Ces options permettent de personnaliser les conditions d’interaction des enfants avec la plateforme. Il est possible, par exemple, de désactiver l’envoi de messages privés ou de programmer des limites de temps d’utilisation de l’appli sur le smartphone ou la tablette de l’enfant. 66 % des parents d’enfants entre 12 et 17 ans rapportent que leur enfant a au moins un compte sur les réseaux sociaux. Il suffit que les paramètres de confidentialité soient mal configurés ou pas du tout pour que des informations sensibles soient exposées à une très large audience.

5. Rester à l’écoute.

Certes, la surveillance de l’utilisation qu’un enfant fait d’Internet contribue à réduire son exposition aux menaces, mais il faut quand même lui apprendre les bases pour qu’il apprenne à s’amuser en ligne en toute sécurité et en protégeant ses informations personnelles. Internet est un champ tellement vaste et les cybercriminels sont si ingénieux qu’il est illusoire de se penser en totale sécurité. La chose la plus importante à faire pour les parents est donc d’avoir une conversation franche avec leurs enfants, qu’ils leur expliquent qu’ils peuvent tout leur dire de ce qu’ils voient ou expérimentent en ligne, sans craindre leur réaction. Et comme dans la vie réelle, ils doivent pouvoir accueillir la parole de leur enfant s’il se dit victime de cyberharcèlement. Plus de la moitié des enfants connectés déclarent recevoir des messages de harcèlement en ligne, or ceci pourrait s’arrêter, avec de moindres conséquences, si les enfants savaient bloquer ou ignorer ces messages.

Maintenant que le télétravail et l’école à la maison sont devenus des pratiques courantes du fait des restrictions sanitaires, il est plus important que jamais de sensibiliser les utilisateurs aux bonnes pratiques de sécurité en ligne. Internet regorge de personnes malveillantes avides de dérober de l’argent ou des informations sensibles et qui ne cessent d’affiner leurs tactiques. Mais heureusement, il demeure possible de naviguer sur Internet avec un maximum de sécurité en se dotant des bons logiciels et en observant des consignes élémentaires.


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