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SANS publie la première enquête sur les femmes dans la cybersécurité avec un focus sur l’accès aux responsabilités

avril 2020 par sans institute

Les femmes accèdent désormais aux responsabilités et aux postes de direction en cybersécurité dans leur entreprise. Et les voies qu’elles empruntent sont diverses, relève la toute première enquête SANS Women in Cybersecurity Survey (Les femmes dans la cybersécurité) dont SANS Institute révélera les résultats sur le Web les 17 mars et 24 mars. L’enquête s’adressait aux femmes qui travaillent dans la cybersécurité en tant que cadre ou cadre supérieur.

Selon le plus récent rapport (2018) du Forum économique mondial sur l’avenir de l’emploi, Future of Jobs, la période actuelle voit s’accélérer la demande pour des rôles de spécialistes capables d’appréhender et de valoriser les toutes dernières technologies émergentes. Le rôle d’analyste de la sécurité des informations entre dans cette catégorie : nous avons besoin de la croissance soutenue des effectifs féminins pour combler cette demande. En outre, l’institut américain des statistiques US Bureau of Labor Statistics estime que les entreprises américaines créeront 546 200 nouveaux emplois dans l’informatique et la technologie de l’information entre 2018 et 2028, un taux supérieur à la moyenne de toutes les activités. Dans ces emplois, l’institut prévoit un taux de croissance de 32 % pour les analystes en sécurité des informations. Le panorama des autres pays devrait s’en rapprocher.

« Les femmes peuvent avoir une grande influence sur leurs organisations, quel que soit l’intitulé de leur poste, affirme Heather Mahalik, analyste SANS et autrice du rapport. Vos connaissances et votre apport à ce milieu ne se mesurent pas au poste occupé ni à l’ancienneté dans le domaine. Ce sont vos actes qui déterminent votre impact et l’étendue de vos aptitudes ! »
De fait, 41 % des femmes interrogées déclarent qu’être au bon endroit, au bon moment leur a ouvert la voie vers un poste à responsabilités ou de direction. Autrement dit, c’est elles qui ont dû se rendre visibles aux yeux des décideurs. D’autres attribuent leur accès aux responsabilités à la variété de leurs expériences (38 %) ou à l’obtention de certifications (34 %), deux facteurs du ressort de la motivation personnelle.

Le mentorat est souvent un rouage de l’accession aux responsabilités et de l’évolution après la prise de poste. Pourtant, seules 7 % des femmes de la cybersécurité ont été accompagnées par une mentore, 37 % l’ont été par une équipe mixte et 31 % par un homme. Il en reste donc 25 % qui n’ont jamais bénéficié de mentorat d’aucune sorte.

« L’avenir de la cybersécurité incombe à chacun, poursuit H. Mahalik. À nous de tendre la main et de nous engager comme mentore. »

C’est précisément ce qu’ont fait la plupart des répondantes à l’enquête, seules 25 % n’étant pas investies dans une relation de mentorat. Point intéressant : la grande majorité (57 %) rapporte accompagner femmes et hommes, un signe encourageant qui laisse présager une présence croissante des femmes à des postes à responsabilités en cybersécurité.


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