Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Richard Threlkeld, 1E : Comment empêcher les mises à jour logicielles d’asphyxier le réseau ?

novembre 2012 par Richard Threlkeld, chef de produit technique des systèmes de gestion d’entreprise, 1E

Difficile de savoir si Windows 8 sera un succès pour les entreprises, même s’il est certain que les administrateurs réseau redoutent probablement le jour de son déploiement. Le chef de produit technique des systèmes de gestion d’entreprise chez 1E, Richard Threlkeld, explique en quoi les mises à jour logicielles impactent les performances du réseau, et comment minimiser ces perturbations.

La nécessité de soutenir un nombre croissant d’applications d’entreprise a toujours constitué un défi pour les administrateurs réseau. A aucun moment ce phénomène ne se fait ressentir plus intensément qu’au moment du lancement des mises à jour d’un système d’exploitation (OS). Avec la sortie récente de Windows 8, les professionnels des réseaux vont, une fois de plus, se demander comment éviter que ces importantes mises à jour logicielles n’étouffent le réseau et n’aient encore plus d’impacts négatifs sur les applications critiques de l’entreprise.

La source du problème réside dans le fait que le contenu du logiciel ne cesse de s’agrandir, si cela se rapporte aux applications utilisateur, au serveur, au système, aux mises à jour ou aux contenus OS. En effet, le contenu typique OS qui comprend des images de base et de démarrage, des forfaits pilotes et de logiciels, a plus que triplé de volume ces dernières années, et bien qu’une image de base sous Windows XP (après avoir effectué un système de capture et dont seul le service pack) est d’environ 800 Mo en taille, l’équivalent Windows 7 Enterprise x64 image est d’environ 2,6 GB.

Du point de vue du réseau, le défi n’est pas seulement de déplacer une quantité croissante de données d’un endroit à un autre. Il est aussi celui de pouvoir prendre en compte le fait que les vitesses des WAN et LAN croissent beaucoup plus lentement que la quantité de données, et qu’il serait donc une erreur d’essayer de transférer toutes les données aussi vite que possible à travers le réseau. Cette approche aurait tendance à allonger les délais de déploiement, voire de « congestionner » le réseau.

Même si le réseau disposait de capacités de réserve, les demandes se disputeraient toujours la bande passante disponible, il serait donc essentiel que les applications critiques de l’entreprise aient la priorité sur l’utilisation des disponibilités IT. Cependant, il y a également de nombreux projets que l’informatique a besoin de mener à bien pour permettre à l’entreprise non seulement de fonctionner, mais aussi de progresser d’un point de vue opérationnel. Certaines des plus hautes priorités des projets informatiques sont les déploiements d’OS. Seul soucis, et pas des moindres, ils sont souvent très coûteux et fastidieux à réaliser, que ce soit en matière de compatibilité des applications ou de transfert du contenu vers des endroits éloignés ou même lors d’automatisation du processus de migration. Pour éviter l’engorgement du réseau, il est donc devenu important de ne pas déplacer les données de l’utilisateur sur le réseau pendant le processus de migration, et d’éviter d’avoir à traiter de la configuration ou du trafic de réseau lors des requêtes de la Preboot Execution Environment (PXE), pour des sauvegardes démarrables et des restaurations sans système d’exploitation.

Comme il est inefficace d’entretenir un réseau avec une capacité excédentaire et qu’il est peu pratique d’ajouter une bande passante supplémentaire pour soutenir des projets informatiques ad hoc, de nombreuses entreprises ont choisi de déployer des solutions de gestion d’applications ou des outils de compression de bande passante. Alors que ceux-ci peuvent améliorer l’efficacité du réseau, il n’existe pas de solutions parfaites, ce qui complique la gestion et souligne les symptômes – plutôt que la cause – du problème. Pour véritablement réduire la congestion causée par les mises à niveau de logiciels, le processus de déploiement doit être plus à l’écoute du réseau, et savoir quand déployer et, surtout, quand arrêter.

Les plates-formes de configuration de logiciels se penchent sur la façon dont les paquets traversent le WAN et régulent la bande passante en utilisant des techniques telles que la limitation autonome. Ces plateformes résolvent ainsi le problème de la congestion du réseau à la source. Par conséquent, en réglant automatiquement la tenue d’élections du bureau local ou une succursale pour déterminer un seul bureau qui va tirer le contenu à travers le WAN, ils vont réduire considérablement l’étendue du trafic, ce qui va accélèrer les déploiements et réduire le risque de pannes de réseau. Des mesures d’efficacité similaires pourront également être réalisées dans le réseau local : le bureau représentant de chaque direction générale pouvant effectuer uniquement les mises à niveau à sur d’autres PC quand il saura qu’aucune application critique de l’entreprise ne pourra en être affectée.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants