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Rencontres AMRAE 2022 : Baromètre QBE – OpinionWay1 : Dans un environnement de risques de plus en plus complexe, un tiers des dirigeants de PME/ETI considère que son niveau de risque a augmenté

février 2022 par QBE pour AMRAE

Dans un contexte de poursuite de la crise liée à la pandémie de Covid-19, cette 5ème édition du baromètre QBE de la gestion des risques des PME et ETI françaises enregistre une augmentation des risques pour près de 30% des dirigeants, contre 20% avant crise en 2019. Face à cette augmentation, la gestion des risques est perçue comme l’un des éléments sur lesquels repose le plus la compétitivité des entreprises (51%) après la stratégie commerciale (61%) et l’innovation et la R&D (52%).

Parmi ces risques, si ce sont les risques humains qui continuent de préoccuper le plus les dirigeants (79%), ils doivent surtout faire face à une palette de risques de plus en plus complexes : un risque cyber encore sous-estimé et l’apparition de nouveaux risques liés à la situation actuelle comme la pénurie ou la hausse du prix des matières premières.

Des PME et ETI vulnérables face à un environnement de risques de plus en plus complexe

Seule typologie de risques à enregistrer une hausse en tendance pour 2021, les risques humains arrivent en tête des préoccupations des entreprises et concernent près de 80% des répondants. Gel des recrutements dans de nombreux secteurs, phénomène de guerre des talents, dégradation de l’état de santé physique et psychique des salariés : la pandémie, et la crise qui en résulte, ont eu un effet immédiat sur les risques humains pour les entreprises. Celles-ci font notamment face à des accidents du travail (66%), à des arrêts maladie ou maladies professionnelles (62%), mais la difficulté de recrutement (56%) et la démission de collaborateurs clés (43%) est également largement ressentie cette année, dans un contexte de marché de l’emploi tendu.

Les risques humains sont, non seulement les risques les plus largement vécus, mais également ceux qui requièrent le plus d’accompagnement d’après 58% des entreprises interrogées. Celles-ci manquent de moyens et ont besoin de soutien de la part de leurs partenaires externes.

Viennent ensuite les risques matériels (55%) et de marché (48%). Il est à noter que les risques financiers diminuent fortement cette année après un pic en 2020 et touchent 35% des répondants. Néanmoins, ils sont fortement liés à la situation actuelle puisque c’est avant tout la variation des matières premières (19%) et l’inflation (18%) qui inquiètent les PME et ETI. Par ailleurs, l’étude met en évidence l’apparition de nouveaux risques apportés par la crise Covid et qui rend encore plus complexe la gestion des risques pour les entreprises de taille moyenne.

Top 3 des risques émergents liés à la crise du Covid-19

1. 54% des dirigeants craignent la pénurie ou la hausse du prix des matières premières
2. 44% appréhendent l’obligation de mettre en place un protocole sanitaire strict
3. 30% sont inquiets quant à la fragilisation de la santé mentale de leurs collaborateurs, liée notamment au télétravail

Le risque cyber : un risque identifié mais minimisé par les entreprises
Classés bons derniers des préoccupations des dirigeants cette année encore, les risques immatériels - cités par 30% d’entre eux - peuvent pourtant porter atteinte aux entreprises. Parmi eux, le risque cyber semble désormais bien identifié par les PME et ETI. Après une forte hausse en 2020, la perception d’un risque cyber se maintient globalement pour une grande part d’entre elles cette année (73%).

L’enquête démontre par ailleurs que près de la moitié des entreprises ont mis en œuvre des moyens de protection supplémentaires au cours des 12 derniers mois contre les cyber-risques (46%). Ceux-ci sont avant tout d’ordre interne avec la sensibilisation des collaborateurs en premier lieu (85%), puis la mise à jour des logiciels (76%). Forte de ces améliorations, les entreprises se sentent protégées puisque 88% d’entre elles déclarent être en capacité de gérer une cyberattaque si elle survenait, et seules 16% pensent que les risques immatériels nécessitent un accompagnement externe spécifique. Or, face à la multiplication des attaques, la menace est grandissante et le risque cyber semble sous-évalué par les entreprises, qui sont davantage préoccupées par des risques plus quotidiens tels que les difficultés de recrutement ou les maladies professionnelles.

Si 41% des entreprises estiment mieux maîtriser leurs risques, leur gestion reste un processus considéré comme complexe

La crise Covid a été un réel choc pour les entreprises, cependant cela a déclenché une prise de conscience chez les dirigeants qui se sont saisis de l’enjeu de la gestion des risques puisque 41% d’entre eux estiment mieux maîtriser leurs risques par rapport à l’an dernier.

Pour autant, cette 5ème édition du baromètre QBE révèle que seuls 26% des dirigeants s’estiment capables de gérer totalement leurs risques, contre 36% en 2020. En effet, après un regain de confiance intervenu en 2020, une fois les premiers pics de l’épidémie dépassés, la gestion des risques continue finalement d’être considérée comme complexe et nécessitant un accompagnement spécifique. Après les difficultés d’identification des risques (30%), la mise en place et le suivi du plan d’actions est l’étape jugée la plus complexe pour 42% des dirigeants, en raison principalement du manque de temps (31%) et de l’évolution constante des normes (21%), en particulier dans un contexte instable.

« Au regard des difficultés rencontrées, les entreprises attendent de leur courtier et de leur assureur qu’ils leur apportent du conseil et une aide personnalisée en matière de gestion des risques. Or, seuls 13% des dirigeants se montrent très satisfaits des conseils apportés par leur assureur ou courtier, il y a donc un travail de pédagogie et d’accompagnement à renforcer. En effet, les acteurs de l’assurance doivent se positionner comme les partenaires privilégiés des entreprises fragilisées par la crise, pour les accompagner, les conseiller au mieux, et les aider à poursuivre leurs activités. » analyse Delphine Leroy, Directrice Générale de QBE France.


1 Étude réalisée par téléphone entre le 13 septembre et le 4 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 300 dirigeants, DAF, responsables en gestion de risques, d’entreprises privées de 50 à 4 999 salariés. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas.


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