Remy Dolecki est parti du constat que la demande en fibre est en pleine croissance du fait de l’augmentation des données qui circulent. Ainsi, il y a une croissance annuel de 17% des données qui circulent ce qui implique une augmentation du nombre de serveurs de 15% environ par an... et donc la demande de câble est aussi en pleine croissance. Selon une étude d’Infonetics, on va passer d’ici à 2015 du 1Gb à 100 Gb sans utiliser réellement par le 40 Gb. Face à cette situation, les infrastructures SAN sont une solution adaptée. On est passé de carte à 16 ports en 1995 à des cartes à 48 ports en standard, aujourd’hui on est arrivé à des cartes 64 ports pour lesquelles, il faut prévoir un pré-câblage. Ainsi, dans un seul rack de 42 U, on peut avoir plus de 1.000 ports.

Devant cette évolution, la norme TIA 942 recommande d’utiliser un pré-câblage optique. Aujourd’hui, il y a deux possibilités pour connecter un switch à un serveur :

– soit du point à point mais cette technique oblige d’avoir un nombre de liens importants à gérer avec de nombreuses jarretières plus ou moins longues et un accès au « Directeur » très compliqué .

– La deuxième possibilité est le cross-connecté qui permet entre autre de réduire le câblage de 75%, un management des cartes et une évolutivité plus aisée. En termes de distance, l’utilisation de câblage à faible perte permet d’augmenter les distances et d’avoir plus de flexibilité.

Il a présenté le cas d’un de leur client grand compte qui a migré vers le 8 et 16 Gb. Il avait des problèmes de câblage. Un pré-câblage a été préconisé pour réduire le nombre d’incident, de contrôler son infrastructure SAN, il a aussi migré ses baies de disques pour du 8 Gb. Ainsi, un câblage structuré a été mis en place conforme à la norme TIA 942.