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Plongez en toute confiance dans l’ère de l’Internet des Objets industriel

mai 2017 par Gareth Noyes, Chief Strategy Officer, Wind River

Nous en sommes encore aux débuts de l’ère de l’Internet des Objets industriel (IIoT,
ou « Industrie 4.0 »). Les fabricants intéressés par ces technologies devront donc
faire preuve d’un courage certain. En effet, apporter des changements à une
infrastructure, voire même la remplacer ou en créer une toute nouvelle nécessite
d’énormes dépenses d’investissements.

Pourtant, de nombreux secteurs (l’énergie, la défense, le médical, les transports,
les communications ou le secteur de la production industrielle) peuvent profiter de
l’adoption d’une infrastructure définie par logiciel. Ces secteurs concernent tant
les équipements traditionnels non connectés (brownfield) que ceux de nouvelle
génération (greenfield). Quel qu’ils soient ils peuvent bénéficier de l’Internet des
Objets Industriels et se développer considérablement.

On observe généralement deux camps. Les fournisseurs d’équipements industriels de
pointe doivent désormais y intégrer des technologies de communication et des
capacités d’analyse issues de l’IT et basées sur le cloud ; les fournisseurs
traditionnels de systèmes embarqués quant à eux cherchent à intégrer des
plates-formes plus étendues. Il existe toutefois une zone floue due à la convergence
OT/IT qui a tendance à les effrayer car intégrant des contraintes provenant des deux
mondes. Lorsque ces acteurs se décident à se lancer dans l’inconnu, ils se
considèrent comme des « pionniers ».

Le changement est en marche

Le secteur industriel est désormais à l’heure du changement. Un certain nombre de
facteurs peuvent mener les clients sur cette voie : les cycles d’obsolescence ; la
nécessité de réduire les dépenses en capital ; les limites ou le manque d’innovation
des systèmes actuels ; la faible interopérabilité des composants ; des coûts
d’intégration et de maintenance élevés ; ainsi que le manque de sécurité des
systèmes. Parmi les éléments qui permettront de faire de ce changement une réalité
figurent l’Internet des Objets, la virtualisation, le cloud, les plateformes
ouvertes, l’analyse de données et les avancées issues d’autres industries.

Lorsque les entreprises se rendent compte du volume d’informations et de traitement
nécessaires à la fois en périphérie et au niveau du cloud, la nécessité d’adopter
une approche basée sur la virtualisation s’impose comme une évidence. Cette solution
leur permet en effet de tirer parti des avantages et des connaissances issues du
domaine de l’embarqué, dont les technologies font aujourd’hui figure de référence en
matière de communication à bas coût, de capacités de traitement temps réel,
d’encombrement de mémoire limité et de niveaux de sécurité élevés.

Les organisations du secteur pétrolier, par exemple, veulent l’assurance de pouvoir
utiliser leurs systèmes en continu sans avoir à s’en occuper pendant au moins cinq
ou six ans. L’une des solutions pour y parvenir est de mettre en œuvre une triple
redondance en périphérie, avec un système en ligne, un système de secours et une
copie de ce dernier. Une telle architecture offre la garantie d’un fonctionnement
conforme aux exigences. Cela représente également d’importantes dépenses en capital.
En revanche, l’introduction de technologies « intelligentes » (IIoT) permet de
réduire ces coûts tout en proposant un service optimisé.

C’est ici qu’intervient la notion de confiance. Même tenus de réduire fortement la
quantité de matériel propriétaire en périphérie, les fabricants doivent avoir
l’assurance de pouvoir conserver la fiabilité, la sûreté, et les fonctionnalités de
sécurité dont ils disposaient précédemment et dont ils auront besoin à l’avenir,
même s’ils migrent vers du matériel plus standard.

Les systèmes d’automatisation d’hier sont une source d’inquiétude majeure pour les
entreprises exploitant des infrastructures critiques. Ces dernières doivent réduire
leurs coûts d’exploitation ; répondre rapidement à l’évolution des besoins du marché
 ; et renforcer la sécurité de leurs données et la sûreté de leurs employés. Aussi
fiables et stables soient leurs systèmes, ils sont généralement personnalisés, basés
sur des technologies propriétaires et fermés. L’ajout de nouvelles fonctionnalités
est par conséquent un processus lent et coûteux qui freine l’innovation. En outre,
il est difficile (voire impossible) d’en extraire des données pertinentes et
susceptibles d’accroître leur rendement. En effet, en entreprise, l’expertise en
matière de systèmes traditionnels se raréfie au gré des départs à la retraite, qui
sont compensés par des candidats habitués à des technologies plus modernes.

En fin de compte, que cela passe par une transformation numérique, une productivité
optimisée, un meilleur rendement et/ou des économies de coûts, l’essentiel est
d’aider les clients à réussir. Et c’est précisément ce que promet IoT industriel.


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