GS Mag : Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

Pierre Racz : J’ai crée Genetec officiellement il y a 11 ans. Nous faisons de la vidéosurveillance depuis la création de l’entreprise, mais notre activité principale était plutôt liée à la logistique et au transport. C’est à partir de 2000 que la vidéosurveillance et le contrôle d’accès sont devenus notre principale source de revenu. En Novembre dernier nous avons été 180ème parmi les sociétés à plus forte croissance d’Amérique du Nord dans le classement « Technology Fast 500 de Deloitte. Nous sommes présents dans de très nombreux pays comme au Japon, aux Emirats Arabes Unis, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, en Belgique… et en France. Nous avons 165 employés dans le monde dont 135 à Montréal.

GS Mag : Quels sont vos produits phares pour 2008 ?

Pierre Racz : J’ai crée Genetec officiellement il y a 11 ans. Nous faisons de la vidéosurveillance depuis la création de l’entreprise, mais notre activité principale était plutôt liée à la logistique et au transport. C’est à partir de 2000 que la vidéosurveillance et le contrôle d’accès sont devenus notre principale source de revenu. En Novembre dernier nous avons été 180ème parmi les sociétés à plus forte croissance d’Amérique du Nord dans le classement « Technology Fast 500 de Deloitte. Nous sommes présents dans de très nombreux pays comme au Japon, aux Emirats Arabes Unis, aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, en Belgique… et en France. Nous avons 165 employés dans le monde dont 135 à Montréal.

GS Mag : Quels sont vos produits phares pour 2008 ?

Pierre Racz : Notre produit phare s’appelle Omnicast. C’est un système de gestion unifiée de la vidéo, de l’audio et des données de sécurité via un réseau IP. Il inclut une matrice virtuelle, un moteur de métadonnées, une tolérance aux pannes, un interphone IP, des technologies d’analyse vidéo, une protection des enregistrements par cryptage… Nous avons aussi développé une fédération des données qui permet d’accéder à partir d’un point central à une multitude de systèmes de vidéosurveillance régis par des autorités administratives indépendantes. Ainsi, elles peuvent mettre en commun un certain nombre de données prédéfinies afin de mieux effectuer leurs missions de surveillance. Ce logiciel est traduit en 17 langues parmi lesquelles on compte l’anglais, le chinois, le japonais, l’hébreu, l’arabe, le polonais…
Nous avons aussi développé Synergis, un système électromécanique de contrôle d’accès sur IP indépendant des contrôleurs et des lecteurs d’accès. Il peut donc fonctionner avec des cartes aussi bien qu’avec de la biométrie.

Enfin, nous proposons Autovu, un lecteur de plaques d’immatriculation qui peut lire avec une vitesse différentielle de 225 km/h.

GS Mag : A quels segments de clientèle vous adressez-vous ?

Pierre Racz : Nous nous adressons principalement aux administrations, aux aéroports, aux ports, mais aussi à des entreprises privées qui ont des besoins dans le domaine de la vidéosurveillance et du contrôle d’accès. Nous avons actuellement environ 25% de part de marché dans le monde. Nous avons équipé des villes comme Los Angéles, San Francisco, Chicago, le Canal de Panama, mais aussi l’aéroport de Roissy CDG. Notre plus grand projet se trouve en Amérique du Nord où nous allons déployer d’ici à deux ans environ 200.000 caméras de vidéosurveillance. Aujourd’hui, nous en avons déjà installé prés de 40.000.

GS Mag : Comment faites vous connaître vos produits ?

Pierre Racz : Nous avons acquis une forte notoriété grâce à la conquête de clients prestigieux. Nous faisons aussi de nombreux salons dans le monde. Nous serons par exemple à Expoprotection qui se déroulera à Paris en novembre prochain.

GS Mag : Quels sont les points forts de l’offre OMNICAST ?

Pierre Racz : Ces points forts sont principalement la facilité d’installation et la fiabilité. Ce produit pouvait jusqu’à présent déployer jusqu’à 50.000 caméras sur un seul système, très prochainement nous pourrons en installer 3 millions.

GS Mag : Quel est votre perception du marché de la sécurité dans votre domaine et de son évolution tant en France qu’en Europe ?

Pierre Racz : Je trouve qu’en Europe et en France en particulier, les clients, tant intégrateurs qu’utilisateurs, ont une différente approche dans notre domaine qu’en Amérique du Nord. Par exemple, les responsables de la sécurité de l’aéroport Roissy CDG ne se servent de nos systèmes que pour faire de la simple vidéosurveillance, ils l’utilisent pour améliorer le confort des usagers.
L’Europe fait face à la problématique de la conciliation entre la sécurité collective et la liberté individuelle de façon plus élaborée et plus avant-gardiste qu’en Amérique du Nord. Ainsi, pour garantir les libertés individuelles, ils utilisent la cryptologie. Les enregistrements de vidéosurveillance ne peuvent être décryptés que sur ordonnance d’un juge. Ceci permet d’éviter les abus et d’empêcher la venue de « Big Brother ».

Concernant, notre solution de fédération, la ville de Chicago est un exemple intéressant. En effet, la vidéosurveillance entre, la police, les services d’urgence, mais aussi le fisc a été unifiée. Dans cette ville, plusieurs millions de dollars d’amende restaient impayés. Grâce à notre système, les voitures contrevenantes sont repérées plus facilement et sont immobilisées par un sabot jusqu’à règlement des amendes dues.

GS Mag : Pour conclure, quel serait votre message à votre clientèle ?

Pierre Racz : L’avenir va vers la convergence de tous les systèmes pour l’amélioration du confort des usagers. Il y a de plus en plus de caméras mais autant d’yeux pour les surveiller. Nos systèmes permettent de répondre à cette problématique grâce à leurs interfaces simplifiées. Nous essayons de faire comme le fameux auteur des 3 lois de la robotique Isaac Asimov : nous essayons d’implanter 3 lois qui permettront de redonner confiance au public dans leur système de vidéosurveillance !