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Philippe Boyon, Active Circle : L’archivage de données numériques : une problématique centrale pour les professionnels des médias

février 2011 par Philippe Boyon, Directeur Marketing Active Circle

Entrés de plain-pied dans l’ère du multicanal, les professionnels des médias
doivent désormais gérer un flux croissant de données : vidéos, web TV.
Encore considérées il y a quelque temps comme une exception, les entreprises
gérant de très grands volumes de données numériques sont aujourd’hui légion.
L’explosion de la vidéo, du streaming sont autant d’éléments qui obligent
les entreprises à repenser en profondeur la gestion du stockage de leur
contenu.

Au niveau économique, un tel virage s’explique principalement par l’
évolution des business models des médias qui recherchent à valoriser et à
monétiser leurs contenus. Prenons l’exemple d’un grand quotidien économique
qui vient d’annoncer une édition 100 % électronique et audiovisuelle de son
média papier traditionnel. Autres caractéristiques à prendre en compte : le
développement massif de chaînes thématiques et l’évolution de la TNT. Ces
nouvelles chaînes (diffuseur ou producteur de contenus) doivent
nécessairement gérer de très larges volumes de données.

Il est important de préciser que pour les professionnels des médias, la
préservation de leur contenu est un enjeu majeur. Ce dernier constitue en
effet leur véritable patrimoine ! L’archivage numérique est donc
incontournable.

Au-delà de la préservation des contenus, ce dernier permet de décloisonner l
’accès au fond documentaire. Les contenus sont alors classés et plus
facilement utilisables. Cette tendance de fond liée à l’archivage vidéo se
fédère autour des solutions qualifiées d’Active Video Archive ou Archivage
Vidéo Actif. Un système d’archivage dédié et pensé pour répondre aux
attentes des professionnels des médias doit donc nécessairement être mis en
ouvre.

Concrètement, l’Archivage Vidéo Actif permet de répondre à des besoins
stratégiques. Un certain nombre d’entre eux ont récemment été mis en avant
par le cabinet d’analyste Taneja group (USA) :

Garantir l’intégrité des données dans le temps - L’archivage vidéo actif
garantit l’intégrité d’un contenu vidéo et permet sa réutilisation sur le
long terme. Les systèmes d’archivage vidéo actif utilisent des systèmes
RAID, ou des technologies de redondance, et y ajoutent des technologies d’
intégrité évoluées comme des calculs de signature, ou des mécanismes de
miroirs sur des segments de fichiers. Ces mécanismes leur permettent de
garantir l’intégrité des données bien au-delà de ce que peut faire la
meilleure des baies de disques.

Ouverture et accessibilité - Un des besoins concernant une archive vidéo
active est d’être accessible facilement et rapidement à partir de multiples
projets et systèmes. Les systèmes récents de Digital Media Asset Management
(DMAM) ont ouvert l’accès aux archives, en créant des interfaces de gestion
hors du système lui-même. Par voie de conséquence, il est possible d’accéder
rapidement à une archive via des protocoles ouverts comme NFS ou FTP, par
exemple. Cela permet également un accès simultané aux utilisateurs, ce qui
entraîne de forts gains de productivité.

Economique - Compte tenu des volumes de données attendus, la dimension
économique du stockage dans un système d’archivage est cruciale. Aujourd’
hui, les systèmes basés sur des disques deviennent compétitifs face aux
bandes, historiquement plus économiques. Mais il faut aller plus loin et
regarder comment évolue le coût en fonction du volume et du temps. Dans les
grands volumes, la compétitivité du disque face à la bande est plus délicate
et n’a de sens que si l’on intègre la baisse des prix et l’augmentation de
la capacité au cours du temps. Clairement, en sachant simplifier l’
utilisation et tirer parti des avantages des deux supports disque et la
bande, les arguments des systèmes intégrés d’Archivage Actif ne pourront que
se renforcer.

Il est également important de préciser que pour les professionnels des
médias, les innovations apportées par l’Active Vidéo Archive permettent de
rationaliser les coûts suite à une conjugaison de facteurs : réduction du
temps d’accès aux contenus vidéo, tâche d’administration simplifiée,
simplification des processus d’archivage et de restauration. autant d’
éléments concrets qui peuvent avoir une incidence importante sur les coûts
de fonctionnement.

Plus qu’un simple concept, l’archivage vidéo actif apporte donc des réponses
pertinentes aux professionnels des médias. En conjuguant technologie de
pointe et réponse à des attentes métiers, cette approche se positionne comme
un must have dans une industrie en pleine mutation organisationnelle. Des
projets passionnants qui devraient largement occuper l’espace médiatique,
pour les mois à venir.


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