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Pertes de données : l’erreur humaine, cause n°1 selon les technophiles

septembre 2010 par Kroll Ontrack

Kroll Ontrack publie les résultats d’une étude mondiale portant sur les causes des pertes de données. Il en ressort ainsi que 40 % des passionnés de technologies (qu’ils soient particuliers, professionnels, entreprises, pouvoirs publics ou distributeurs) estiment que l’erreur humaine constitue la principale cause de pertes de données. Ce chiffre est en nette progression par rapport à 2005, où il n’était que de 11 %. Les défaillances matérielles et logicielles représentent une autre part significative des sources d’erreur perçues, ce qui illustre la complexité d’utilisation des technologies de stockage actuelles aux yeux des personnes interrogées.

A l’échelle mondiale, Kroll Ontrack a interrogé plus de 2 000 personnes dans 17 pays. L’étude révèle que :
 40 % des personnes interrogées estiment que l’erreur humaine est la cause principale des pertes de donnés, mais seulement 27 % reportent que leur dernière perte est effectivement liée à une erreur humaine.
 Ce nombre est pratiquement équivalent aux 29% de personnes qui reportent les défaillances matérielles comme cause de leur dernière perte de données, contre 56 % en 2005 !
 Concernant le type de données perdues, 61% des répondants citent des données personnelles, et 19% seulement des données professionnelles.

En France, on apprend que :
 42 % des personnes interrogées perçoivent l’erreur humaine comme cause principale de perte de données. Dans la réalité, près de 35 % de ces pertes sont réellement imputables à une erreur humaine.
 Les défaillances matérielles sont elles à l’origine de 33% des pertes de données.
 L’essentiel des données perdues, 70%, sont personnelles.

Causes perçues des pertes de données en France :

Causes réelles des pertes de données en France :

En France comme au niveau mondial, les pertes de données dues aux virus informatiques et aux causes naturelles restent faibles. L’étude montre ainsi que les pertes de données les plus récentes ont été imputables pour moins de 7 % à des virus informatiques, contre 4 % en 2005. Les catastrophes naturelles sont à l’origine de 3 % des pertes de données dans le monde en 2010. En France, elles représentent moins de 1 %.

Etonnement, si plus de 90 % des personnes interrogées ont déjà perdu des informations, 18 % « ne savent pas » comment cette perte est survenue. Cela démontre le besoin urgent d’informer les particuliers et les entreprises sur les méthodes de récupération des données, sur les outils et stratégies de protection ainsi que sur les protocoles de récupération dans le cas de pertes de données, afin de prévenir tout dommage plus important.

« Alors que les technologies et l’aptitude technologique continuent de progresser d’année en année, il est un fait que les défaillances matérielles et les erreurs humaines restent des facteurs de perte importants », déclare Paul Dujancourt, Directeur Général de Kroll Ontrack. « La perte de données représente une source de stress importante, qu’il s’agisse d’un particulier qui voit ses données endommagées par un virus ou d’une entreprise qui a accidentellement supprimé des fichiers critiques, des volumes de données, des machines virtuelles ou un SAN sans aucun backup ou, pire encore, avec une sauvegarde qui n’est plus à jour ou corrompue. »


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