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Patrick Desot, Wraptor : L’intégration , processus clé des bancassureurs

février 2008 par Patrick Desot, Président, Wraptor

En raison de leurs spécificités organisationnelles (fusion, rapprochement, structures décentralisées à l’international) et du nombre important d’applicatifs hétérogènes présents au sein de leurs systèmes d’information, les DSI des professionnels de la banque et des compagnies d’assurances positionnent aujourd’hui les problématiques d’intégration de données au centre de leurs priorités.

En effet, pour homogénéiser leurs systèmes d’information tout en les
modernisant, notamment dans le cadre de projets SOA largement déployés au
sein de l’industrie financière, les DSI doivent aujourd’hui trouver les
moyens de rendre communicant des systèmes souvent complexes à unifier : des
applications historiques sur Mainframe, aux architectures n-tiers, en
passant par les applications AS/400 ou client/serveur... Cela s’explique
également par le nombre important d’applicatifs métier utilisés dans le
secteur et par la nécessité d’ouvrir des SI vers des infrastructures
techniques externes ( partenaires, filiales, clients.).

Alors comment faire pour répondre à cet enjeu impactant directement la compétitivité des différents groupes ?

Une première piste consiste à développer en interne différentes passerelles
qui permettront de connecter entre elles les applications de l’entreprise.
Efficace, ce mode opératoire s’avère néanmoins consommateur de ressources,
chronophage et surtout difficile à maintenir dans le temps, notamment pour
les SI comprenant plusieurs centaines d’applicatifs. De plus, l’absence de
supervision centralisée de ces passerelles implique un important
investissement de la part du personnel informatique.

La deuxième piste consiste à industrialiser le mode d’intégration en s’
appuyant sur des plates-formes dites d’EAI qui permettront de donner plus de
cohérence au processus dans son ensemble. Avec pour principal objectif de
rendre les systèmes d’information ouverts et communicants, elles offrent la
possibilité de créer aisément des passerelles et mettent à la disposition de
leurs utilisateurs une série de connecteurs et de protocoles leur permettant
de ne pas développer en interne et d’assurer une mise en production plus
rapide. Cette méthode présente également comme avantage de définir une
méthodologie d’intégration unique et normalisée, et permet de migrer
rapidement des connecteurs standards vers des architectures SOA.

A ce jour, l’on constate que plus de 80 % des professionnels de la banque et
de l’assurance se tournent vers la mise en ouvre de plates-formes d’EAI.
Notons tout de même que les demandes tendent à se préciser et que la notion
de compétence et de connaissance métier occupe désormais un place
grandissante dans les requêtes émanant des Directions des Systèmes d’
Information. En effet, contrairement à d’autres secteurs d’activités, les
bancassureurs ont pour spécificité d’utiliser de nombreuses applications
métiers stratégiques et doivent se conformer à un ensemble de contraintes
réglementaires importantes qui ont une influence sur leurs systèmes d’
information.

Pour répondre à ces enjeux grandissants, une simple technologie d’EAI ne
semble plus suffire. En effet, les plates-formes génériques ont souvent bien
du mal à répondre aux attentes des bancassureurs malgré une palette
importante de fonctionnalités mais difficiles à mettre en ouvre. Il convient
désormais de parler le même langage et surtout d’offrir des solutions
intégrant d’ores et déjà un ensemble de connecteurs et de paramètres métier
qui permettront aux équipes internes ou aux intégrateurs (SSII ) des DSI d’
unifier aisément leur SI en se déchargeant de problématiques métier déjà
intégrées dans une plate-forme d’EAI.

Poussés par une logique de « time to market » toujours plus courte dans le
lancement de nouveaux produits à destination de leurs clients, les
Bancassureurs imposent donc à leurs DSI des rythmes d’intégration toujours
plus courts . Reste donc à prendre en compte ces mutations et à s’aligner
sur cette nouvelle donne.


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