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Patrick Desot, Président de Wraptor : Quand le spam rythme avec perte de productivité

octobre 2008 par Patrick Desot, Président de Wraptor

Véritable pigeon voyageur des temps modernes, l’e-mail est désormais le
canal de communication privilégié et incontournable au sein des entreprises
de toute taille et des administrations. Mais, derrière ce formidable vecteur
de communication offrant comme bénéfice temps réel et accessibilité à l’
information en tout lieu, se cache désormais une problématique universelle
et indésirable, le spam.

En effet, aujourd’hui le spam est à la fois l’une des principales causes de
dangerosité mais également à l’origine d’une baisse de productivité
significative dans l’entreprise moderne. En effet, qui n’a pas reçu de
messages hétérogènes allant de la vente de copie de montre jusqu’à la
promotion des vertus des fameuses pilules bleues. Cela pourrait prêter à
sourire mais au-delà de l’encombrement des serveurs et de la saturation des
flux (notamment pour les entreprises comptabilisant plusieurs centaines de
postes), ce phénomène est également à l’origine de propagations virales
pouvant infecter le Système d’Information dans son ensemble.

Notons également que fort de l’explosion des échanges électroniques nous
assistons également à une montée en puissance des spams qui peuvent
représenter jusqu’à 90 % des courriels reçus quotidiennement. En moyenne,
certaines études estiment à plus de 70 le nombre de spams reçus
quotidiennement sur une adresse e-mail. Au travers de ces quelques chiffres
l’on comprend donc parfaitement l’étendue du problème ou plutôt le long
chemin qu’ont à parcourir les entreprises pour tenter de s’affranchir de
cette problématique récurrente.

Afin de donner plus de lisibilité à ce phénomène, il convient également de
se pencher sur les causes expliquant ce déferlement de courriers
indésirables. Différents ponts complémentaires peuvent alors intervenir.
Nous pourrions par exemple aborder le phénomène de « 
professionnalisation du spam » rendu possible par la multiplication d’outils
permettant de s’appuyer sur des machines zombies émettrices d’e-mails.
Au-delà de cet élément nous pouvons également citer le vide juridique
existant ou encore le comportement des internautes qui, en répondant aux
spams, amplifient le phénomène.

Les DSI doivent donc désormais faire face à cette situation pour optimiser
la productivité des collaborateurs et leur permettre de travailler
sereinement dans un environnement propre et non infesté. Pour arriver à un
tel résultat il convient de porter le projet « Anti Spam » au niveau du Top
Management et de lancer une vaste campagne de sensibilisation dans l’
entreprise en expliquant les enjeux du projet. Cette première étape est
fondamentale avant de mettre en place toute action et doit prendre en compte
les spécificités organisationnelles de chaque entreprise. Pour les aider
dans cette phase stratégique un audit mené par des cabinets de conseil
INDEPENDANTS peut être une bonne solution.

Une fois réalisé, les DSI devront alors déployer leur infrastructure en
ayant une vision long terme associant une approche préventive et corrective.

Il convient également que les responsables sécurité et administrateurs
réseaux mettent en place des process industriels leur permettant de s’
assurer que leur serveur de messagerie soit toujours couvert dans son
intégralité. Cette étape est décisive notamment au niveau de la modification
ou de l’ajout de nouveaux comptes.

La lutte contre le spam apparaît de fait comme un projet stratégique où
chaque composante de l’entreprise doit jouer un rôle important. Au-delà des
infrastructures techniques, un travail pédagogique doit être effectué par
les DSI mais également par les Directions fonctionnelles pour transformer la
lutte anti pourriels en un succès opérationnel.


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