Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Pascal Couzinet, Emulex : Virtualiser, c’est bien, mais prudence avec les applications critiques

mai 2012 par Pascal Couzinet, directeur commercial d’Emulex

Une société qui déploie la virtualisation de ses serveurs pour diminuer les coûts et accroître l’efficacité de ses services est une société qui a pris la bonne décision. Quand vous aviez un serveur physique, les ressources CPU, mémoire, E/S stockage et E/S réseau n’étaient pas toujours pleinement utilisées. Ce qui fait que vous gaspilliez vos coûts de fonctionnement en administrant des ressources inutilisées.

Bref, virtualiser les serveurs était vraiment la bonne décision à prendre. Mais est-ce vraiment tout ce que l’on peut en dire ?

La virtualisation est une excellente méthode pour diminuer les coûts opérationnels et les investissements mais il ne faut pas tomber dans le piège de négliger la vitesse de transmission des données, autrement dit : il faut conserver des E/S de stockage performantes. Disposer d’E/S de stockage performantes est devenu un facteur de succès, notamment dans les applications critiques ou les applications d’entreprise courantes. Contrairement au cas des serveurs physiques, le problème ne se situe plus au niveau du matériel. Il ne suffit plus d’ajouter un serveur pour accéder plus rapidement à ses données.

Et c’est bien là le problème : la virtualisation des serveurs prend plusieurs serveurs physiques qui étaient capables de faire face aux besoins d’E/S des applications pour ensuite les consolider en quelques serveurs hôtes virtualisés. Les serveurs physiques, à cause de leurs besoins minimum, disposaient de ressources comme la mémoire, le CPU et les E/S (réseau et stockage) dont une partie était inutilisée, ce qui en faisait des candidats idéals pour la virtualisation. Cependant, le souci est que les E/S générées par ces serveurs physiques, lorsqu’elles se retrouvent dans un serveur hôte unique, peuvent facilement en arriver à consommer toutes les ressources E/S disponibles. Les problèmes liés au CPU et à la mémoire peuvent être facilement identifiés, tandis que pour les E/S, et notamment les E/S de stockage, la question devient vite un problème de gestion et il est alors crucial pour l’entreprise. Régler ces problèmes de performances des E/S est très compliqué et chronophage, même pour les équipes informatiques les plus aguerries, et trouver des solutions peut prendre des semaines voire des mois. Les outils de stockage traditionnels ne servent pas à grand chose dans ce cas car ils ne s’attaquent pas au côté performance des E/S du point de vue des applications d’entreprise.

Il faut tenir compte des E/S avant toute migration et connaître les caractéristiques des performances de celles-ci avant et après. Il faut surveiller les performances qui comptent comme :

 les performances des E/S de stockage

 la redondance / disponibilité du chemin de stockage

Et à cette condition, le retour sur investissement est garanti instantané.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants