Juan Antonio Martinez et Paolo Lauretti

GS Mag : Quels sont les préoccupations de vos clients espagnols ?

Juan Antonio Martinez : Aujourd’hui, le marché espagnol de la sécurité est poussé par la nouvelle loi sur la protection des données personnelles appelées la L.O.P.D. Le gouvernement est particulièrement motivé sur ce sujet car les pertes de données se multiplient et touchent toutes les entreprises. Ainsi, il a commencé a lancé des audits dans les entreprises afin de s’assurer qu’elles protègent bien la confidentialité des données qu’elles manipulent. On commence à recenser les incidents. Ainsi, les produits que nous représentons comme EndPoint Security de Marshal, DeviceWall de Centennial, ou encore ceux de Scriptlogic avec File System Auditor, répondent à ces nouveaux besoins.
Si le marché espagnol est toujours composé de nombreuses PME, on remarque un début de concentration dans tous les domaines d’activité comme la distribution avec "El Corte Ingles" qui a racheté des PME, le conseil, la sous-traitance…

GS Mag : Que représente pour Marshal le marché espagnol ?

Paolo Lauretti : Le marché espagnol est un de nos marchés historiques. En effet, nous y sommes présents depuis 2001. Nous travaillons depuis deux ans déjà avec Ireo. Nous avons de nombreux clients, comme par exemple La Banque d’Espagne, ING Spain, Burberry… Nous travaillons aussi avec de nombreuses mairies et collectivités locales.

GS Mag : Quel est votre avis sur cette édition d’Infosecurity Iberia ?

Paolo Lauretti : Cette édition est beaucoup plus petite que celle de l’an dernier en nombre d’exposants. Durant, la première matinée nous avons rencontré quelques partenaires, mais peu de clients finaux. En ce qui concerne la qualité des contacts que nous avons obtenu, il est encore trop tôt pour en juger.

GS Mag : Que présentez-vous à l’occasion de cette édition ?

Paolo Lauretti : Nous venons de lancer la version 6.1 de WebMarshal qui est une solution d’analyse des flux http et https donc du surf des employés. Ce produit permet d’analyser les sites visités par les salariés. Il leur indique s’ils peuvent y continuer à le visiter sans problème par rapport à la politique de sécurité de l’entreprise. Par ailleurs, il permet de limiter le temps ou les plages passé sur certains sites. Il est aussi possible d’analyser les fichiers qui sortent de l’entreprise. Bien entendu, cette possibilité ne peut être utilisée qu’après information préalable des salariés conformément aux réglementations en vigueur dans les pays où elle est déployée.
Ce produit est conçu pour éduquer les collaborateurs, pas pour les bloquer dans leur travail quotidien. En effet, lors de surf non autorisé par la politique de sécurité de l’entreprise, une fenêtre apparaît qui informe le salarié sur les risques. Il permet aussi de limiter les accès aux réseaux sociaux qui posent aujourd’hui des problèmes dans les entreprises. Les utilisateurs doivent comprendre qu’il n’est pas question de les empêcher de bénéficier d’une connexion internet. Toutefois, il est nécessaire qu’ils aient un comportement responsable et adapté aux nécessités de leur entreprise.

GS Mag : Comment se porte pour vous le marché français ?

Paolo Lauretti : En France, nous sommes aujourd’hui représentés par Avanquest qui non seulement est notre distributeur, mais s’occupe pour nous du marketing, de nous référencer chez les grossistes… Depuis qu’il nous représente, nous sommes référencés chez Ingram, Tech Data… Il organise aussi l’animation de notre chanel et réalise des séminaires qui rencontrent un certain succès. Donc, je suis assez satisfait de ce nouveau partenaire.