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Panda Security : Cinq idées reçues sur la sécurité informatique

novembre 2010 par Panda Security

À force d’être colportées, certaines idées reçues sur la sécurité informatique se sont ancrées dans la croyance populaire, pour fausses qu’elles soient. Panda Security a demandé aux internautes, notamment sur Facebook et Twitter, de citer les préjugés les plus courants sur les antivirus et la sécurité informatique. En voici le top 5.

1. Ce sont les éditeurs antivirus qui créent les virus. Cela fait 20 ans que Panda Security existe et nous ne comptons plus le nombre de fois que nous avons entendu cette légende urbaine. Nous ne doutons pas qu’il en est de même pour les autres éditeurs antivirus. Ce n’est bien évidemment pas les éditeurs qui créent les quelques 55.000 nouveaux virus que notre laboratoire PandaLabs reçoit chaque jour. Cela fait plus de 20 ans que les entreprises du secteur protègent les utilisateurs contre les virus. Si c’était elles qui les créaient, le pot-aux-roses aurait été découvert et le scandale aurait éclaté il y a bien longtemps. Un des problèmes auxquels les éditeurs antivirus doivent faire face est d’ailleurs de parvenir à traiter le nombre exponentiel et sans cesse croissant de menaces pour maintenir leurs clients à l’abri.

2. Les éditeurs antivirus embauchent des pirates. Si nous ne pouvons pas parler au nom de tous les éditeurs, nous pouvons assurer que Panda Security n’a jamais sciemment recruté de pirates informatiques. Panda Security engage des professionnels de la sécurité, des experts qui œuvrent du bon côté de la loi, et nous sommes toujours à la recherche de tels talents. Le corollaire de cette croyance erronée : il faut être ingénieur en informatique pour travailler chez un éditeur antivirus. C’est également faux. Les salariés de Panda Security ont des profils très variés : des ingénieurs certes, mais également des mathématiciens, des physiciens, des autodidactes, etc. Ce qui nous réunit, c’est notre passion commune pour la sécurité.

3. Il n’existe pas de virus sur Mac, Linux ou les téléphones portables. Si seulement cela pouvait être vrai ! Beaucoup croient encore que ces systèmes ne présentent aucun risque pour les utilisateurs et qu’il n’y a des virus que sur Windows. En réalité, il existe des virus ciblant toutes ces plateformes. La différence réside dans le moindre nombre de menaces en circulation par rapport à celles visant Windows. La raison en est très simple : la motivation des pirates, c’est l’argent. Leur stratégie consiste donc à viser le plus de personnes possibles pour avoir le plus de victimes potentielles à escroquer. Et quelle est la meilleure cible pour cela ? Une plateforme qui compte 500 millions d’utilisateurs ou une autre qui n’en a que 10 millions ? La réponse est facile à deviner.

4. C’est très compliqué de devenir un pirate, de développer des virus, de s’infiltrer sur les ordinateurs… Notre réponse : pas toujours. Quelques années auparavant, ce n’était pas facile de développer des virus, des vers ou des chevaux de Troie. Il fallait beaucoup de connaissances techniques : langages de programmation, protocoles de communication, etc. Aujourd’hui, ce n’est plus nécessaire. Les pirates à l’origine de Mariposa n’avaient par exemple que des connaissances limitées en informatique. Pourquoi donc ? Des kits de création de virus sont désormais en vente sur Internet pour les non-initiés et permettent de générer et paramétrer des logiciels malveillants sans avoir besoin d’être un crack de l’informatique. Si ce n’est tout de même pas à la portée de n’importe qui de lancer des attaques, quelques connaissances techniques suffisent pour, comme dans l’exemple de Mariposa, créer un botnet qui a infecté 13 millions de PC dans le monde.

5. Il n’y a pas de femmes dans le secteur. Cette affirmation, bien que souvent entendue, est également fausse. À Panda Security, la réalité est tout autre : plus de 30% des salariés de Panda sont des salariées, y compris à des postes de direction ou techniques. Et ce chiffre est en constante augmentation car le nombre de femmes s’intéressant à ce domaine est loin de faiblir.


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