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Okta : Avec l’essor du télétravail, les employés Français sont désormais plus prudent vis-à-vis des cybermenaces

février 2021 par Okta

Le télétravail est devenu la norme depuis près d’un an et la plupart des employés de bureau traditionnels se sont habitués à travailler depuis leur domicile. Pour comprendre leur relation face à une vie désormais pratiquement à 100% numérique, le spécialiste de l’identité Okta et l’institut YouGov, dévoilent les résultats de leur nouvelle étude mondiale « Digital Trust » menée auprès de 13 163 employés de bureau (dont 1 000 en France).

Alors que nous assistons à une forte augmentation des risques cyber associés à la COVID-19, les Français sont plus attentifs aux menaces telles que les e-mails d’hameçonnage (45%) et les fuites de données (41%) depuis qu’ils travaillent de chez eux. Dans l’ensemble, 10% des employés reconnaissent avoir été victimes d’une fuite de données ou d’une cyberattaque au cours de cette période. Sachant qu’une partie non négligeable des employés ignore avoir subi une attaque, ce pourcentage est même probablement plus élevé.

« À mesure que la frontière entre le domicile et le bureau s’estompe, les travailleurs commencent à oublier l’importance de choses simples, comme le fait de protéger tout appareil contenant des informations sensibles », déclare Nicolas Petroussenko, Directeur Général d’Okta France. « Certains partagent leur environnement de travail avec des membres de leurs familles ou des amis, des colocataires, voire des individus avec lesquels ils n’ont aucune relation de confiance. Quels qu’ils soient, tous ces nouveaux “collègues” représentent potentiellement des risques, et à l’heure de la COVID-19, ce danger ne doit absolument pas être oublié. »

Malgré cela, le monde entier s’appuie, plus que jamais, sur des technologies numériques. Bien que 42% des employés français estiment être plus prudents quant à la transmission de leurs données numériques indépendamment du destinataire, 23% d’entre eux affirment néanmoins avoir bien plus d’interactions en ligne avec des personnes qu’ils n’ont jamais rencontrées en personne depuis le début de la pandémie.

Les organisations en font-elles suffisamment ?

Face au nombre croissant de menaces ciblant les employés en télétravail, les entreprises doivent désormais s’adapter à de nouvelles contraintes. Quant à la principale menace à laquelle les répondants français se sentent potentiellement exposés, c’est l’usurpation d’identité qui arrive en tête (21%), suivi du phishing (18%), des logiciels malveillants (17%), et des fuites de données (14%).

Pour faire face à la montée des problèmes de cybersécurité liés à la pandémie, 30% des entreprises ont adopté de nouvelles applications et technologies, à l’image de l’authentification multifactorielle, et 22% d’entre elles ont mis en place davantage de formations internes. Pourtant, 25% des employés admettent ne pas savoir si leur employeur a mis en place des mesures pour les protéger des cybermenaces, et 22% d’entre eux affirment que leur organisation n’a pris aucune nouvelle mesure.

« Il est possible que les entreprises apportent des changements à leur sécurité sans en faire part à leurs employés », explique le Dr Jessica Barker, Cyber.UK. « Comme le montrent les résultats de l’enquête, la confiance ne se décrète pas, elle se gagne. Tout ceci souligne l’importance de ce paramètre dans la culture de sécurité et la nécessité pour les organisations de faire preuve de transparence auprès de leurs employés, clients et des médias est plus évidente que jamais. »

La confiance passe avant tout par la sécurité

Outre la protection des employés, l’enquête montre que la mise en place de politiques de sécurité adéquates présente d’autres avantages pour les entreprises. 17% des répondants français considèrent ce paramètre comme l’attribut le plus important pour inciter à la confiance vis-à-vis d’une marque. 32% d’entre eux se méfient désormais d’une entreprise à la suite d’une utilisation abusive ou d’une fuite de données. En outre, à la suite de tels événements, 25% auraient modifié leurs paramètres utilisateurs, et 43% auraient totalement cessé d’avoir recours aux services de ladite marque.

Ces préoccupations les dissuadent également d’utiliser les services d’une entreprise, ou d’en acheter les produits. 33% des personnes interrogées reconnaissent être inquiètes quant aux risques de fuites de données lors de leur navigation en ligne, et 27% d’entre elles se méfient des sites web sollicitant trop d’informations personnelles. La pandémie semble également avoir accru la sensibilisation quant à l’importance des données numériques : 22% des répondants auraient vu le sujet couvert dans les médias, tandis que 26% auraient mené leurs propres recherches sur la collecte de données. Ces deux facteurs ont conduit 42% des Français à se montrer plus prudents quant aux informations qu’ils partagent. Cette tendance est récurrente à travers le monde : un grand nombre d’employés, dans de nombreux pays, sont plus vigilants avec leurs données, en particulier en Australie (57%), aux États-Unis (47%), aux Pays-Bas (47%) et en Espagne (46%).

Fait notable : les sites gouvernementaux sont considérés comme le canal numérique le plus fiable au Royaume-Uni (41%), en Australie (41%) aux Pays-Bas (37%), et en France (34%).

« Il est encourageant de constater que les employés britanniques considèrent les sites gouvernementaux comme dignes de confiance », poursuit Jessica Barker. « Le consensus semble être à la méfiance croissante vis-à-vis du gouvernement, mais il existe une différence entre les politiciens et les partis d’une part, et les services proposés par le secteur public d’autre part. Malgré des inquiétudes initiales concernant le traitement des données personnelles des citoyens sur le COVID-19, aucune faille majeure n’a eu lieu à ce jour. En outre, la vigilance constante semble contribuer au renforcement des standards en matière de sécurité des données. »


Méthodologie
L’enquête a été réalisée par YouGov pour le compte d’Okta, Elle a été menée via une plateforme en ligne en décembre 2020. Les questions ont été soumises à un échantillon représentatif à l’échelle nationale des employés d’entreprises au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie, en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, en Suède, aux Pays-Bas et au Japon, et totalisant 13 163 personnes, dont plus de 1 000 en France.


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