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Observatoire Websense : le phishing et l’usurpation d’identités sur le "haut du pavé"

novembre 2007 par Websense

Websense a consolidé les données relatives à vingt-quatre audits conduits sur le troisième trimestre 2007 en France et en Afrique du Nord auprès d’entreprises de toute taille (de 100 à 12 000 collaborateurs) et qui opèrent sur les secteurs d’activité suivant : santé, gouvernement, industrie et finance. Ces audits ont été réalisés à la demande des entreprises qui souhaitaient mettre en place une politique de sécurité ou faire évoluer leur système de sécurité existant.

Les nouvelles menaces contournent de plus en plus les solutions traditionnelles de sécurité

100% des entreprises auditées ont vu au moins un de leur collaborateur accéder à un site d’usurpation par des techniques de phishing ou de pharming. L’entreprise la plus touchée a totalisée 2 137 hits en 15 jours. Le risque de vol d’information et de téléchargement de code malicieux est élevé dans ce contexte. Par ailleurs, la présence de Keylogger, Adware et Spyware a été détectée, et une moyenne de 250 Mo ont été consommés par ces logiciels espions pour envoyer de l’information à l’extérieur de l’entreprise.

La messagerie instantanée est toujours utilisée

Si pour 41% des entreprises auditées, la politique de sécurité interdisait l’utilisation de la messagerie instantanée, il a néanmoins été détecté dans 91% des cas du trafic encapsulé à l’intérieur du port 80 et/ou l’utilisation de clients Web. Dans 17 entreprises, la messagerie instantanée a été utilisée pour échanger des fichiers avec l’extérieur. Le risque de fuite d’information et de propagation de menaces (virus, vers, botnet, etc..) est là aussi élevé.

Aucune solution n’est efficace contre le P2P

Toutes les entreprises auditées de plus de 500 collaborateurs ont vu leur réseau utilisé pour des trafics de P2P. Cela concerne même celles qui avaient défini une politique de blocage des ports utilisés par ces protocoles dans leurs pare-feu. Le moyen le plus souvent utilisé étant l’encapsulation dans les flux web. Ici, le risque de téléchargement de matériel illicite et d’infection est important.

L’utilisation de la bande passante peut-être facilement optimisée

En moyenne, plus d’un tiers de la bande passante utilisée par ces entreprises est consommée par la publicité (jusqu’à 10 Go sur un site de 3 000 postes), la vidéo et la radio sur le web, le peer to peer, l’accès aux sites pour adultes, les sites de rencontres et d’enchères (comme par exemple Meetic et Ebay).

La responsabilité légale et l’éthique de l’entreprise sont toujours plus menacées

Dans plus d’une entreprise sur trois, le top 10 des sites visités contient : des sites pour adultes, des sites de piratage (Hacking, sniffer réseau, cracker de mot de passe), des sites liés au P2P, des sites illégaux (incitation à haine raciale, pédophilie, etc…)

Des inégalités selon les secteurs d’activité

Le secteur de la santé représenté dans le panel audité est le plus touché par les comportements à risque par rapport aux entreprises de la finance et de l’industrie. Près de 70% d’entre elles cumulent les risques de sécurité notamment en termes de responsabilité légale, phishing et pharming.

Les données dégagées par Websense dans le cadre des audits du 3ème trimestre 2007 indiquent que les entreprises sont encore mal protégées face aux menaces de sécurité sophistiquées et mouvantes qui se multiplient sur Internet, et que la mise en œuvre d’une véritable charte d’utilisation de l’Internet, qui permet de sensibiliser et de former les collaborateurs, est essentielle pour se prémunir contre les risques juridiques.


méthodologie de l’étude

Les audits se déroulent sur une durée moyenne de 15 jours et sont réalisés de manière totalement anonyme afin de respecter scrupuleusement les lois Informatique et Libertés. La solution Websense Security Suite est placée en mode écoute sur le réseau de l’entreprise, généralement en amont du pare-feu, et les conclusions sont apportées par l’outil de reporting intégré à la suite.

Le panel audité a déjà mis en place des solutions de sécurité
100% des entreprises auditées utilisaient un firewall et 35% mixaient plusieurs technologies de pare-feu. Toutes utilisaient au moins une technologie d’antivirus et 65% d’entre elles utilisaient une technologie antivirale au niveau de la passerelle Web. 20% Des solutions de détection ou de prévention d’intrusion (IDS/IPS) étaient présentes dans 20% des cas et 6 entreprises avaient déjà mis en place une solution de filtrage d’URL.


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