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Moins de deux parents français sur cinq parlent régulièrement à leurs enfants de la protection en ligne

février 2019 par AVG

AVG Online Security a révélé que seuls 42 % des parents dans le monde, et 38 % en France, parlent régulièrement à leurs enfants de leurs activités sur la toile. C’est ce qui ressort d’un sondage en ligne, réalisé par AVG avec l’aide des parents, sur le niveau d’indépendance numérique des enfants à l’occasion du « Safer Internet Day ». Cette Journée pour un Internet plus sûr a cette année pour slogan « Ensemble, pour un meilleur Internet ». Cette étude montre que, malgré un quotidien de plus en plus digitalisé pour de nombreuses familles, la sécurité en ligne n’est toujours pas un sujet de conversation courant au sein des foyers.

En effet, l’étude révèle que deux parents français sur cinq (42 %) échangent rarement avec leur enfant à propos de leurs activités numériques. Parmi ceux qui ne discutent pas du tout de la sécurité en ligne, 11 % déclarent qu’ils ne le veulent tout simplement pas, et 7 % aimeraient bien, mais leurs enfants ne le souhaitent pas.

« Pour qu’Internet soit un lieu plus sûr, adultes et enfants doivent pouvoir discuter de ce qui constitue un comportement en ligne approprié, et des mesures à prendre, si l’enfant voit, ou participe, à une activité qui le met mal à l’aise. Avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec eux constitue l’une des meilleures défenses contre les prédateurs en ligne, les contenus inappropriés et la cyberintimidation, affirme Jas Dhaliwal, Consumer Security Expert chez AVG. Jusqu’à ce qu’un enfant atteigne un âge où ses parents, et lui-même, estiment qu’il est suffisamment mature pour prendre seul des décisions en ligne, ces conversations sont essentielles. »

Indépendance numérique

Lorsqu’ interrogés sur la manière dont ils définiraient l’indépendance numérique, 50 % des parents en France, contre 46 % dans le monde, répondent : « lorsque mon enfant est entièrement responsable de ce qu’il publie et de ce qu’il fait en ligne, et qu’il en comprend les implications ou les conséquences ». Et 29 % (26 % au niveau mondial) estiment que leur enfant peut être considéré comme numériquement indépendant après une discussion sur les types de contenus pouvant être partagés et sur quelles plateformes.

Âge d’indépendance

En ce qui concerne l’âge précis auquel un enfant peut être considéré comme numériquement indépendant, le choix le plus populaire parmi l’ensemble des répondants est 18 ans (23 %) ; il est de 16 ans en France (26 %). A l’inverse, 8 % des parents français considèrent qu’un enfant de 13 ans peut être indépendant en ligne. Etonnamment, à l’échelle mondiale, 8 % des parents estiment que les enfants âgés de 12 ans et moins peuvent l’être ; une opinion partagée par 6 % des parents dans l’hexagone.

Selon Jas Dhaliwal, « L’indépendance numérique pose un défi énorme aux parents d’aujourd’hui car, comme le montre clairement nos recherches, il n’y a tout simplement pas de consensus quant à l’âge auquel un enfant est considéré comme indépendant, du point de vue du numérique. Il est très important de discuter régulièrement de la navigation en ligne en toute sécurité, mais les parents doivent également tenir compte des activités de leur enfant, qu’ils soient supervisés ou non, ainsi que du niveau de développement affectif global de leur enfant ; tous ces facteurs influant leur potentielle vulnérabilité en ligne. »


Méthodologie
Cette étude a été menée en ligne parmi les utilisateurs d’AVG au second semestre 2018, avec 9 485 personnes interrogées dans le monde, dont 734 en France. Tous les répondants avaient au moins un enfant de moins de 18 ans vivant dans le foyer.


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