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Microsoft Office 2016 : l’intégration, facteur clé d’une migration d’entreprise réussie

décembre 2015 par Frédéric Pierresteguy, Directeur Général France et Europe du Sud de LANDESK

Avec le développement de Microsoft Office 2016, les entreprises et leurs utilisateurs sont sous pression : il faut non seulement envisager de migrer vers cette nouvelle version, mais il faut aussi gérer et synchroniser efficacement ces logiciels avec les systèmes et programmes existants, sans qu’aucun « temps d’inactivité système » ne soit perceptible. Le nouveau pack logiciel intègre différents outils de développement de la productivité très attrayants pour les entreprises et leurs collaborateurs. Cependant, la nécessité et l’urgence du déploiement de cette version doivent être soigneusement évaluées par le DSI ou les principaux décideurs. Il faut comparer cet outil à l’infrastructure IT existante, afin que son installation réussisse, sans menacer la productivité actuelle des collaborateurs.

Une nouvelle version de Microsoft Office est toujours l’occasion de rationaliser et de mettre en conformité les déploiements d’Office dans l’ensemble de l’entreprise. Dans la réalité, cependant, cette opération n’est jamais réalisée entièrement, voire même totalement ignorée. Une nouvelle version majeure d’Office est TOUJOURS synonyme d’un nouveau flux de correctifs, auquel les entreprises doivent se préparer. Bien que Microsoft fournisse des correctifs automatiques pour Office via la fonction de mise à jour Enterprise, les entreprises n’ont pas envie de mettre à jour séparément chaque utilisateur et chaque ordinateur en téléchargeant les mises à jour volumineuses, généralement associées aux mises à jour courantes. Cela risquerait d’augmenter les temps d’inactivité système. De plus, le nombre des incidents de sécurité des données et de productivité associés à ces mises à jour empêche parfois les décideurs d’adopter ce logiciel dans l’ensemble de l’entreprise.

Il reste cependant un espoir : Microsoft offre de nouvelles stratégies et a amélioré son offre existante pour faciliter l’adoption de de sa solution en entreprise. L’un des principaux aspects de cette annonce est que Microsoft exploite la stratégie de « branches » de Windows 10, afin de fournir des mises à jour logicielles en fonction du profil et des choix des utilisateurs. Pour les entreprises, il s’agit maintenant de décider si les correctifs Office vont être cumulés avec le déploiement actuel des correctifs Windows 10 ? Si Microsoft prévoit de cumuler les correctifs lors de la sortie de la branche propre à un métier, les entreprises devront évaluer la taille et la fréquence des correctifs Microsoft, et trouver un moyen pour protéger leur réseau de ces correctifs.

Il existe toujours un certain pourcentage d’utilisateurs qui continuent à utiliser un matériel relativement ancien, incapable de prendre en charge toutes les fonctions de la dernière version d’Office. Ainsi, ce qui s’annonçait comme une opportunité d’améliorer la cohérence du déploiement des logiciels devient source d’incohérences dans la mise à jour des correctifs et d’un affaiblissement de la sécurité.

Dans le passé, les versions précédentes de l’intégration multiplateforme de Microsoft Office ont provoqué des problèmes de collaboration et une certaine inefficacité, à la fois pour l’entreprise et ses collaborateurs. Cependant, avec cette dernière version, Microsoft commence à cibler la prise en charge de plateformes hétérogènes : l’éditeur publie Office 2016 pour Mac en même temps que sa version Windows. Il se concentre ainsi sur les fonctions de collaboration et de productivité, tout en encourageant entreprises et utilisateurs à adopter plus largement le nouveau logiciel.

Pour les entreprises, il est essentiel de développer et de déployer un système d’application de correctifs automatisé et robuste, avec un processus efficace de gestion des correctifs. Cela permet une synchronisation fluide des systèmes plus anciens ou différents des collaborateurs, en réduisant les conséquences négatives d’une migration système à large échelle, comme le recours à des systèmes externes. De plus, la façon dont les collaborateurs en interne gèrent la sécurité et le stockage des données a forcément un impact sur la rapidité et sur la réussite du passage au nouveau logiciel.


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