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Mathieu Gemo, Forecomm : Acquérir les bonnes pratiques ne demande pas un effort considérable, ni des moyens financiers colossaux

janvier 2018 par Marc Jacob

Forecomm participera au FIC pour la 3è année consécutive, afin de présenter les évolutions de BlueFiles, sa solution de transfert sécurisé. Pour Mathieu Gemo, Directeur associé et co-fondateur de Forecomm (solution BlueFiles) acquérir les bonnes pratiques en matière de SSI ne demande pas un effort considérable, ni des moyens financiers colossaux.

Global Security Mag : Quel est l’objectif de votre participation au Forum International de la Cybersécurité 2018 (FIC) ?

Mathieu Gemo : Forecomm participera au FIC pour la 3è année consécutive, afin de présenter les évolutions de BlueFiles, notre solution de transfert sécurisé. Nourrie des divers retours obtenus par nos expérimentations terrain (Ministères ou entreprises), elle a déjà beaucoup évolué pour proposer une version garantissant la confidentialité des données, tout en proposant un usage simplifié. BlueFiles répond, à des besoins métiers divers sur le transfert sécurisé des données dématérialisées, problématique qui concerne toutes les entreprises et tous les secteurs d’activité.
Lors notre démonstration technique au FIC (mercredi 24 janvier de 12h à 12h30), Philippe Loudenot, chargé de la sécurité des systèmes d’information pour le Ministère des Solidarités et de la Santé et Mauro Israel, Manager cyber-sécurité au sein d’ORPEA Groupe, feront part de leurs expériences respectives sur la solution appliquée au secteur de la Santé.

GS Mag : À l’ère de l’hyper-connexion, comment les entreprises ou les administrations peuvent-elles s’adapter pour lutter contre les cyber-menaces ?
Mathieu Gemo :
L’humain demeurant la principale faille, la sensibilisation et la formation du personnel aux bons usages peut pallier au manque d’outils sécuritaires.
Pour lutter efficacement contre les cyber-menaces, les politiques de sécurité doivent intégrer des outils simples d’utilisation et répondant aux exigences de productivité. Nous avons développé BlueFiles avec une approche de la cyber-sécurité par l’usage, pour offrir une expérience utilisateur optimale. La cybersécurité ne doit pas être perçue comme une contrainte. Protéger ses données doit devenir aussi naturel que protéger ses biens.

GS Mag : Selon vous, l’année 2017 a-t-elle permis de sensibiliser le top management aux attaques ?

Mathieu Gemo : Cette année a été marquée par de nombreux incidents de cyber-sécurité. Nous assistons à une prise de conscience concernant les cyber-menaces, surtout chez ceux qui ont été affecté.
Nous constatons malheureusement qu’aujourd’hui encore, la gouvernance ne donne pas suffisamment de moyens aux équipes SI pour protéger correctement le patrimoine numérique de l’entreprise, généralement, par faute de moyens financiers, de soutien au niveau du COMEX ou de communication sur les dangers de la diffusion d’information sensibles non protégés par les collaborateurs.
Après la prise de conscience, le passage à l’acte : l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données (GDPR) est prévue pour 2018. On peut espérer que la cyber-sécurité ne soit bientôt plus considérée comme un coût mais comme un investissement, voire un générateur de productivité.

GS Mag : Comment la menace va-t-elle évoluer en 2018 ?

Mathieu Gemo : Logiciels malveillants visant à la destruction de données ou de réputation, espionnage économique et industriel… les menaces risquent fort de s’intensifier ! Elles prendront de nouvelles formes et se propageront naturellement à l’internet des objets connectés : une surface d’attaque toujours plus grande, qui nécessitera une vigilance accrue.
GS Mag : Quel est votre message à nos lecteurs ?

Mathieu Gemo : Acquérir les bonnes pratiques ne demande pas un effort considérable, ni des moyens financiers colossaux. En adoptant les bons réflexes, nous pouvons devenir cyber-responsables et espérer rétablir une confiance dans le numérique et les échanges de données sensibles via internet.


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