Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Mark Simon, Datto : Nous souhaitons accompagner la communauté des DSI dans leur transition des services de dépannage vers les services managés

octobre 2019 par Marc Jacob

DattoCon organise son événement annuel cette année à Paris du 21 au 23 octobre. Il permet chaque année de rassembler plus de 750 MSP et des leaders du secteur venant d’une vingtaine de pays, qui vont se rassembler pour partager leurs visions et leurs analyses, leurs connaissances et leurs meilleures pratiques. Mark Simon, Directeur Général EMEA, Datto souhaite accompagner la communauté des services informatiques dans leur transition des services de dépannage vers les services managés.

GS Mag : Votre événement DattoCon a lieu à Paris cette année. Pourquoi ce choix ?

Mark Simon : Selon nous, la France est un pays qui n’en est qu’au début de sa transition des services de dépannage vers les services managés. Nous souhaitons accompagner la communauté des services informatiques dans cette transition et DattoCon offre une excellente occasion de toucher des partenaires français pionniers dans ce domaine. De plus, Paris est la plus belle ville du monde, alors pourquoi hésiter ?

GS Mag : Quel est l’objectif de cet événement ?

Mark Simon : DattoCon est le plus grand événement d’Europe destiné aux revendeurs et, fait important, il est dédié aux prestataires de services managés (MSP). Nous attendons plus de 750 MSP et des leaders du secteur venant d’une vingtaine de pays, qui vont se rassembler pour partager leurs visions et leurs analyses, leurs connaissances et leurs meilleures pratiques. Toutes les sessions s’adresseront aux décideurs et aux responsables cherchant à développer leur stratégie commerciale, leurs processus opérationnels et leurs initiatives de croissance. Nous leur proposons un programme complet sur trois jours, riche en interventions de dirigeants, formations techniques à des produits, tables rondes, etc., auxquelles s’ajoutent bien entendu les opportunités hors pair de réseautage que suscite un événement de cette ampleur.

GS Mag : Vous avez annoncé le lancement de nouvelles solutions, pouvez-vous les présenter ?

Mark Simon : Nous avons récemment annoncé la disponibilité de plus de 20 nouveaux produits et perfectionnements dans notre gamme de solutions informatiques dédiées pour les prestataires de services managés. Tous sont spécialement conçus pour aider nos partenaires MSP à simplifier et gérer les technologies destinées aux PME, qui éprouvent souvent des difficultés à faire fonctionner leur propre informatique. Citons notamment Cloud Continuity for PCs, une solution intégrée de continuité d’activité à base d’images, qui facilite la protection des données critiques des PME contre les ransomwares, les suppressions accidentelles et les pertes.

En outre, nous avons lancé SIRIS 4, la dernière version en date de notre appliance phare de continuité d’activité et de reprise après sinistre, pensée pour répondre aux besoins des MSP et de leurs clients. Grâce à une puissance de calcul renforcée par rapport aux versions précédentes, SIRIS 4 peut accroître la vitesse de virtualisation de 50 %, ainsi que le nombre d’agents virtualisés par appliance, et faire en sorte que les applications intensives des clients fonctionnent sans accroc et sans interruption.

Nous avons également perfectionné le routage Datto SaaS Protection, Layer 3 pour notre produit Datto Networking, en incorporant un filtre e-mail natif dans Office 365. Celui-ci améliore l’expérience utilisateur avec de nouveaux tableaux de bord de compte pour Autotask PSA, notre plateforme de gestion informatique pour les MSP.

GS Mag : Quelle est votre stratégie commerciale en France ?

Mark Simon : L’Europe constitue une priorité pour Datto en 2019 et au-delà. La France, qui est l’une des premières économies européennes, offre une formidable opportunité pour notre entreprise mais, plus important encore, nous voyons le modèle MSP gagner du terrain dans le pays. Nous n’en sommes qu’aux débuts mais nous prévoyons que l’adoption du modèle de services managés va exploser dans les années à venir et nous souhaitons prendre part à cette évolution. Nous passons actuellement par un distributeur, BeMSP, qui nous représente sur le marché français.

GS Mag : Vous avez publié récemment un rapport sur les cybermenaces, quelles en sont les conclusions ?

Mark Simon : Notre rapport 2019 sera publié très prochainement. Nous nous attendons à ce qu’il vienne confirmer les tendances exposées dans l’édition européenne de notre rapport 2018 sur le ransomware, en particulier le fait que ce dernier demeure une menace massive pour les PME. 84 % des MSP nous ont indiqué avoir observé des attaques ciblées de ransomware contre leurs clients, soit une proportion plus élevée que sur tous les autres continents.

En moyenne, chaque MSP a dénombré cinq attaques de ce type par an au sein de sa clientèle. Au premier semestre 2018, quatre MSP sur dix ont même vu des clients subir plusieurs attaques en l’espace d’une journée (contre 22 % un an auparavant). Malheureusement, le problème est encore plus répandu que ne laissent entendre ces chiffres, car un nombre impressionnant d’attaques ne sont pas signalées aux autorités : selon notre enquête, seules 16 % d’entre elles le sont.

Pour les petites entreprises, une attaque peut être handicapante – voire fatale – or la formation à la sécurité reste encore nettement insuffisante dans les PME, dont certaines sous-estiment fortement le risque dans ce domaine. C’est ici que les MSP jouent un rôle crucial dans la protection des données et réseaux de leurs clients.

GS Mag : Que suggérez-vous aux PME pour y faire face et se protéger contre les dommages et les temps d’arrêt causés par les ransomwares et autres menaces ?

Mark Simon : Les PME sont, aujourd’hui généralement, conscientes de la nécessité d’installer des antivirus et pare-feu, mais ne réalisent pas toujours que ces défenses ne sont pas totalement hermétiques. Une solide stratégie de continuité d’activité et reprise après sinistre (BCDR) constitue le meilleur rempart contre le ransomware. Si une entreprise est en mesure de restaurer ses fichiers à l’état précédant le piratage de son réseau par un malware, alors elle pourra être rapidement de nouveau opérationnelle, sans avoir à payer de rançon.

Les systèmes modernes de reprise après sinistre créent des sauvegardes fréquentes à base d’images et répliquent les images de serveurs dans le cloud. Même en cas de panne d’un serveur primaire, il est possible de rétablir directement les opérations à partir de l’instance sauvegardée d’un serveur virtuel. En conséquence, les temps d’arrêt sont limités au strict minimum et la continuité de l’activité est assurée.

Une formation approfondie de l’ensemble du personnel à la façon de repérer et traiter les e-mails, sites web et hyperliens suspects est une autre ligne de défense vitale, car les ransomwares se propagent pour la plupart par ces canaux. Un MSP compétent pourra non seulement mettre en œuvre une robuste solution BCDR, mais aussi prêter son concours à la formation des employés.

GS Mag : Enfin, quel message souhaitez-vous faire passer aux RSSI ?

Mark Simon : Les PME ne peuvent se permettre les dommages causés par des cyberattaques, ni éviter les menaces présentées par leur transformation numérique. Le nombre sans cesse croissant d’appareils connectés à Internet (IoT) sur le lieu de travail ne fait qu’augmenter la surface exposée aux attaques, cependant – comme dans le cas du ransomware – de nombreuses PME sont dans le noir en ce qui concerne leur propre profil de risque.

Dans le même temps, ces petites structures sont souvent plus vulnérables car elles ne disposent en interne ni du savoir-faire, ni de la bande passante nécessaires pour combattre les menaces. Les cybercriminels en sont parfaitement conscients et ciblent donc de plus en plus ce type d’entreprises.

Le meilleur moyen d’atténuer les risques pour une PME consiste à prendre comme partenaire un MSP compétent, ce qui lui permettra de se concentrer sur son cœur de métier tandis que le prestataire choisi se chargera du volet sécurité à titre de « RSSI virtuel ».

- Pour en savoir plus : https://paris.dattocon.com/


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants