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Les entreprises françaises perdraient 6,5 milliards d’Euros par an, en ne protégeant pas leurs données critiques, selon CA

septembre 2010 par CA

CA Technologies publie les résultats d’une étude indépendante révélant que les délais de rétablissement de systèmes d’information défaillants coûteraient chaque année près de 6,5 milliards d’Euros* aux entreprises françaises de plus de 50 salariés. Selon CA Technologies, cette charge importante pour l’économie française pourrait pourtant être considérablement réduite en appliquant des stratégies plus pertinentes de protection – centrées sur la rapidité de restauration des données.

L’étude commandée par CA Technologies et intitulée « Eviter les coûts d’indisponibilité de l’IT[1] » démontre clairement que les pertes financières liées aux incidents informatiques sont d’autant plus importantes que les délais de réparation sont longs. Cette étude – réalisée dans 11 pays européens auprès de 1 808 entreprises (dont 201 en France) – révèle également qu’en moyenne chaque entreprise française subit 23 heures de panne informatique par an – soit pratiquement 300 000 heures** à l’échelle du pays. Lorsque des systèmes critiques sont touchés, les entreprises françaises estiment que leur capacité à générer des revenus chute de 34 %. Sur l’ensemble des pays étudiés, c’est en France que la perte moyenne de revenus est la plus élevée (presque 500 000 € par an).

Perte annuelle moyenne de chiffres d’affaires par pays

 France : €499,358
 Allemagne : €389,157
 Norvège : €320,069
 Espagne : €316,304
 Suède : €279,626
 Pays-Bas : €274,752
 Finlande : €263,314
 Royaume-Uni : €244,888
 Danemark : €161,655
 Belgique : €84,050
 Italie : €33,844

Cette étude révèle également qu’après la réparation et la remise en fonctionnement des systèmes d’information, un délai supplémentaire, estimé en moyenne à 5,4 heures par entreprise, est nécessaire pour procéder à la restauration des données. Pour la France entière, cela représente donc une perte additionnelle de près de 200 000 heures*** au cours desquelles les systèmes métier ne sont pas complètement opérationnels. Au cours de cette période transitoire de restauration des données, la capacité à générer du chiffres d’affaires reste sévèrement handicapée – avec une baisse moyenne de près du quart (24 %).

Cette étude met également en lumière d’autres enseignements :

 Pour 64 % des entreprises interrogées, les pannes survenues ont touché des systèmes et applications critiques.
 Parmi les départements les plus affectés par les interruptions ont trouve :
o les Opérations (54 %)
o la Finance (42 %)
o les Ventes (34 %).


* €6,405,764,066

** 298 837 heures

*** 214 719 heures


Méthodologie de l’étude

Cette étude a été conduite par le cabinet indépendant Coleman Parkes. Toutes les interviews ont été réalisées en ligne en juillet 2010 auprès de 1808 participants (CIO/Directeurs informatiques/DSI/DOI et une petite proportion de COO/Directeurs des opérations) sur un échantillon composé de quantités équivalentes de petites (50-499 salariés), moyennes (500-999 salariés) et grandes (1000+ salariés) entreprises. Une petite proportion de Directeurs financier a également été sondée pour valider la précision des chiffres de revenus obtenus auprès des intervenants informatiques et opérationnels ; lorsque des différences significatives ont été relevées, les données des intervenants Opérations/Informatique ont été amendées en conséquence.

La répartition de l’échantillon total de 1808 interviews entre les différents pays européens est la suivante : Belgique 200, Danemark 100, Finlande 102, France 201, Allemagne 202, Italie 201, Pays-Bas 201, Norvège 100, Espagne 200, Suède 101, Royaume-Uni 200. Les échantillons ont été étroitement contrôlés pour garantir une répartition équivalente dans chaque pays entre les différents secteurs verticaux sondés, à savoir : Finance 25 %, Distribution/Retail 25 %, Secteur public 25 %, Industries manufacturières 25 %. Toutes les interviews ont été conduites dans le strict respect des principes de l’ESOMAR[2] et de la « Market Research Society ».

Méthodologie de calcul

Les données de l’enquête ont été utilisées pour calculer les conséquences des pannes informatiques et des délais de restauration des données, sur la capacité des entreprises à générer du chiffre d’affaires. Ces calculs intègrent le nombre total d’heures au cours desquels les systèmes sont en panne et hors-ligne ; le nombre total d’heures entre la remise en fonctionnement des systèmes et la restauration de toutes leurs données ; la génération globale moyenne de chiffre d’affaires par pays/taille d’entreprise/secteur vertical ; l’impact sur le chiffre d’affaires lors de ces deux périodes et le nombre total de pannes informatiques évitables au cours d’une année.


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