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Les data centers : L’actif immobilier qui sortira gagnant de cette crise !

octobre 2020 par Pierre-Louis Dumont, Directeur Data Center Solutions, CBRE Europe Continentale, Directeur Activité Logistique IDF, CBRE France

La crise que nous traversons interroge, parfois vivement, les usages immobiliers. Il est une classe d’actifs dont il est encore peu question et qui est – pourtant – au cœur de nombre des préoccupations actuelles : les data centers. Alors que les enchères pour l’attribution des fréquences 5G viennent de s’achever en France, CBRE, leader mondial de l’immobilier d’entreprise analyse l’impact sur le marché des data centers en France en 2021.

5G, Zoom, Teams, VPN, IoT, streaming, e-commerce… tous ces termes, et beaucoup d’autres encore, occupent aujourd’hui une place centrale dans nos vies, nos discussions, nos organisations et ont tous un point commun. Ils requièrent une capacité de stockage de données toujours plus importante et une connectivité toujours plus rapide. En réponse, ce sont les data centers qui fournissent à la fois ce stockage et cette connexion sans temps de latence.
« Le confinement et la crise sanitaire ont été des accélérateurs de tendance, notamment dans l’adoption des outils de travail digitaux. Il est clair aujourd’hui que nous ne ferons pas machine arrière dans ces usages. Cela va impacter durablement la demande de data centers et le marché français offre des atouts majeurs. » déclare Pierre-Louis Dumont, qui dirige l’activité Data Center Solutions pour CBRE à l’échelle de l’Europe Continentale.

La France, et l’Ile-de-France en particulier, terre d’accueil privilégiée pour les data centers

Le marché français est propice au développement d’un puissant marché des data centers. La France offre un réseau électrique et d’infrastructure au sens large de très bonne qualité (fibre optique, etc.), une énergie abondante, à des prix régulés et à moindre empreinte carbone et enfin, via notamment des câbles sous-marins, se situe à un carrefour vers l’Afrique et le Moyen-Orient, mais également l’Amérique du Nord.

Une croissance prévisionnelle de 30% de l’offre en 2021

Dans ce contexte favorable, l’Ile-de-France est le 4ème marché en Europe pour les data centers, après Londres, Amsterdam et Francfort. Si le marché francilien a manqué d’offres ces dernières années, tirant la vacance à la baisse (11%, niveau le plus bas des 4 grands marchés), les projets en cours chez les principaux opérateurs devraient permettre une croissance de 30% de l’offre en 2021, avec la livraison de 66 MW de nouveaux data centers.

« L’actif data center en France est promis à un bel avenir, d’autant plus que cette industrie apporte des réponses toujours plus convaincantes aux interrogations relatives à son coût environnemental avec, par exemple, plus de 80% des projets de refroidissement des data centers actuellement en free cooling[1] », souligne Pierre-Louis Dumont.


[1] C’est-à-dire en utilisant des sources de froid gratuites (comme l’air extérieur, par exemple) qui permettent de refroidir les bâtiments sans utiliser d’eau ou de grosses armoires à froid mécanique.


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