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Les Français favorables au tracking électronique à la condition d’en être informés

février 2022 par Axway

A une période où la pratique de l’ouverture des données devient une règle, et pose question, Axway a réalisé une étude afin de mesurer le degré d’acceptation des consommateurs en matière de tracking, de stockage des données personnelles et de leur utilisation.

"Quel que soit le secteur d’activité, les entreprises doivent se démarquer et proposer à leurs clients des expériences numériques d’exception tout en se conformant aux exigences du secteur en matière de confidentialité et de sécurité des données. En revanche, côté consommateur, un bon marketing, une bonne interface et une expérience client fluide suffisent-ils à les séduire ? C’est ce que nous avons cherché à savoir avec cette étude réalisée auprès de plus de 1000 Français », déclare Yves Lajouanie, General Manager EMEA chez Axway.

Une acceptation du stockage des données... mais sous conditions
Dans l’ensemble, les Français ne sont pas opposés à la collecte de leurs données par les entreprises pour autant que cela leur apporte un meilleur service (78,8 %). Il ressort de l’étude que 70,8 % des personnes interrogées estiment que les applications mobiles devraient informer les utilisateurs des modalités du tracking (ou suivi) réalisé. Ils sont jusqu’à 86,9 % à penser que les entreprises devraient obtenir leur autorisation effective avant de collecter leurs données.

« Cette étude révèle ainsi que la méconnaissance des consommateurs quant au traitement de leurs données constitue un frein réel à la confiance que ces derniers peuvent avoir dans l’application ou l’entreprise et les impacts potentiels sur les ventes. », ajoute Yves Lajouanie.

La confiance s’impose comme une notion extrêmement importante. En effet, 85,5 % des utilisateurs accepteraient le stockage de leurs données personnelles par des entreprises, à la condition que ces dernières aient mis en place des process précis pour protéger ces données. A l’inverse 65,3 % s’empêcheraient d’acheter un produit sur un site de e-commerce qui ne leur garantirait pas la sécurité de leurs données.

85,2 % annoncent que la protection de leurs données est une réelle préoccupation pour eux ; pourtant 74,6 % des personnes interrogées affirment ne pas savoir où sont stockées leurs données personnelles. Le manque de transparence sur l’usage que font les entreprises des données personnelles collectées est d’ailleurs dénoncé par 69 % des Français interrogés. Sur les applications mobiles, ce chiffre atteint 70,5 % ; ce qui se traduit par le fait que 87,6 % des interrogés souhaiteraient bloquer l’accès à leurs données personnelles.

Si les utilisateurs regrettent le manque de transparence, ils s’inquiètent de la nature des données collectées. Et parmi celles qu’ils ont le plus de mal à partager, ils citent en premier lieu les informations relatives à leur localisation (56,3 %), l’historique de navigation (49,5 %) et l’historique des achats (38,2 %).

Une connaissance approximative du Cloud

85,6 % des Français interrogés connaissent globalement le cloud et ses usages. En revanche, près de la moitié d’entre eux annoncent ne pas être certains de savoir exactement et concrètement ce que fait le cloud ni comment il fonctionne. Et si l’on s’intéresse aux utilisateurs de smartphones, les 2/3 ignorent même si leur terminal stocke leurs données dans le Cloud.

En effet, 78,1 % des personnes ne savent pas où sont physiquement stockées les données qu’ils supposées être dans le Cloud et 83,2 % n’ont aucune idée de la façon dont sont gérées leurs données dans cette informatique des « nuages ». Enfin, la question de qui a accès aux données est soulevée dans cette étude, avec 89,2 % des personnes préoccupées par la typologie des personnes pouvant avoir accès à leurs données stockées.

Cette méconnaissance ou connaissance approximative du Cloud impacte donc directement la confiance que les personnes interrogées ont dans cette technologie : ils ne sont en effet que 18,1 % à ne pas hésiter à stocker leurs données dans le cloud et 42 % ne stockant que certaines données.

En conclusion

Cette étude fait apparaître que sur le principe le partage des données personnelles et le tracking des consommateurs ne pose majoritairement pas de problème aux personnes interrogées, qui mesurent leurs intérêts multiples, quel que soit le domaine d’application (shopping, banque, santé...). En revanche, la méfiance relative du panel tient dans le manque de transparence des entreprises qui collectent, stockent et partagent ces données. Gageons que lorsque ces entreprises sauront informer correctement et pleinement leurs consommateurs/clients, ces derniers freins pourront être levés.


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